Bien qu'un taux d'humidité acceptable dépende de nombreux facteurs, l'hygrométrie idéale pour une maison doit généralement être comprise entre 40 et 70 %. En dessous de 40%, vous ferez face à un air très sec. Pourront se multiplier les sensations d'irritations ou de gorge sèche ou d'yeux secs.
Le taux d'humidité idéal en France en été va ainsi de 40 à 65% alors qu'en hiver, on le préfère autour de 50%, un chiffre revu à la hausse si l'on vit sous les tropiques. Si cette précision vous perturbe, sachez que le repère de 40 à 65% sert très bien de généralité (du moins, si vous êtes dans l'hexagone).
« Les normes européennes préconisent un taux d'humidité compris entre 30 et 70 %, mais l'idéal est de se situer entre 40 et 60 %. Au-delà de 60 %, on peut déjà considérer qu'il y a un problème d'humidité », estime Laurent Héritier, conseiller habitat et santé.
Concernant le taux d'humidité ambiante idéal dans la chambre, celui-ci se situe entre 50 et 55 %. Pour la chambre des jeunes enfants, il se situe plutôt entre 30 et 55 %.
Pour l'air intérieur, les normes européennes se situent entre 30 et 70% d'hygrométrie. En France, les médecins s'accordent à resserrer la zone d'air sain entre 40% et 60%.
En cas de doute : Scotchez une feuille d'aluminium au mur et attendez 48h. Si de l'eau apparait sur le côté mur, c'est que l'humidité arrive par infiltration. Si le coté pièce est mouillé, c'est que l'humidité se forme par condensation.
Un chauffage trop bas au cours de la nuit favorise l'humidité au niveau des fenêtres et des murs extérieurs. Pour lutter contre l'humidité, la ventilation ne suffit pas. Il convient de chauffer suffisamment les pièces en maintenant une température minimale de 15 °C pendant la nuit.
Les conséquences de l'humidité chez l'adulte
Chez l'adulte, il n'est pas rare de constater l'apparition d'allergies entraînant des maladies respiratoires ou des problèmes articulaires. Bronchites, asthme, arthrose, rhumatisme, conjonctivite…
On se sent fatigué, on n'a pas de force. L'Humidité est de nature « impropre » : elle contribue à la production de la cire au bord des yeux, des suintements en cas de maladies de peau, des pertes vaginales anormales et des urines troubles.
On utilise un humidificateur pour maintenir l'humidité à 30 %. On s'assure toutefois de le nettoyer et de l'entretenir avec soin (on vide toujours l'eau résiduelle et on désinfecte souvent), car si des moisissures s'y développent, elles seront projetées dans toute la maison, empirant nos problèmes de santé!
Pour garder le corps à une température constante de 37 °C, l'organisme évacue de la sueur par les pores de la peau. En s'évaporant, elle refroidit le corps : c'est le mécanisme naturel de la transpiration, qui régule la température du corps. Cette mécanique s'enraye quand l'atmosphère est chargée en humidité.
Les températures pour chaque pièce sont adaptées selon différentes caractéristiques : pour les pièces à vivre (salon, salle à manger, cuisine) la température recommandée est de 19°C, alors que pour la chambre elle est de 16°C. Pour la salle de bain elle se situe entre 17°C (inoccupée) et 22°C (en cas d'utilisation).
Si on n'utilise pas les ventilateurs de salle de bains et la hotte de cuisinière, ou si l'on suspend des vêtements pour les faire sécher, l'air à l'intérieur peut devenir trop humide. Pour abaisser le taux d'humidité l'hiver, il suffit d'activer la ventilation, ou d'ouvrir une fenêtre 15 minutes une fois par jour.
À quel moment utiliser un déshumidificateur ? Le déshumidificateur doit être utilisé dans une pièce qui sent la moisissure ou qui présente un taux d'humidité élevé. Quand l'air d'une pièce est trop humide, les murs sont moites au toucher et présentent des tâches de moisissures.
Ainsi, si vous dormez dans une pièce humide ou moisie, vous passez un tiers de votre temps à inhaler des particules ou des spores de moisissure. Ces spores sont dangereuses et entraînent des problèmes de santé comme des infections des voies respiratoires, de la toux, de l'asthme et des allergies.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Le phénomène de remontées capillaires, ou humidité ascensionnelle, fait partie des causes principales d'apport d'humidité dans les parois d'un bâtiment ancien. En effet, de nombreuses maisons anciennes sont bâties avec des murs posés sur le sol, sans barrière pour éviter les remontées d'humidité.
Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement. Et c'est sans compter le cout financier et écologique que cela engendre. Lutter contre l'humidité, cela passe forcément par une bonne ventilation et une bonne isolation.
De plus, l'activité à l'intérieur de la maison produit de la vapeur d'eau qui augmente le taux d'hygrométrie de l'air. Un air chargé d'eau sera beaucoup plus difficile à chauffer qu'un air sec, impliquant une consommation plus importante du chauffage.
Parois froides et condensation
Elle engendre non seulement la présence de salpêtre dans la maison, mais aussi des moisissures (la plupart sont perceptibles sur les murs des vieux logements). Ce qui rend pénible le chauffage en raison de l'énergie pour assécher l'eau.
Enlevez l'humidité avec du sel
Pour ce faire, vous aurez besoin d'un bol et d'un kilo de gros sel. Il suffit de placer le sel dans la pièce humide et d'attendre quelques jours pour qu'une grande partie de l'humidité soit absorbée.
À l'instar du sel de gemme, le bicarbonate de sodium s'utilise également pour les petites pièces. Le procédé consiste à verser 4 à 5 cuillères à soupe de bicarbonate de sodium dans un bol puis à couvrir celui-ci avec un chiffon ou un tissu très léger. Déposez ensuite ce bol dans la pièce à déshumidifier.