Lorsque l'on chauffe une solution d'ADN, on constate que son absorption d'ultraviolet à 260 nanomètres augmente de 40 p. 100 à partir d'une certaine température, c'est l'effet hyperchromique. La température correspondant à la moitié de l'effet hyperchromique (fig.
Il est important d'utiliser de l'alcool froid, car il permet d'extraire une plus grande quantité d'ADN. Si l'alcool est trop chaud, l'ADN peut se dénaturer, ou se désintégrer.
L'hyperchromicité ou effet hyperchrome est la propriété des polymères biologiques, et en particulier l'ADN et l'ARN, de voir leur absorption dans l'UV augmenter lorsqu'ils subissent une dénaturation, c'est-à-dire une perte de leur structure secondaire.
Tm est fonction de plusieurs éléments : - composition en bases - longueur des brins - les mésappariements - milieu environnant l'ADN : . Une diminution de la force ionique diminue le Tm. . La présence de formamide diminue le Tm.
A quoi servent les acides nucléiques ? L'ADN est le support de l'information génétique qui est transmise de génération en génération (voir reproduction) . L'ARN sert d'intermédiaire dans la circulation de l'information génétique de l'ADN aux protéines.
On compte 4 sortes de nucléotides (appelés aussi bases) symbolisés par les lettres A, C, G et T respectivement nommés Adénine, Cytosine, Guanine et Thymine. Un nucléotide est une structure chimique composée d'une base azotée, d'un phosphate et d'un sucre.
On trouve des acides nucléiques (ADN et ARN) dans les cellules de presque chaque organisme. Toute cellule eucaryote ou procaryote, soit les cellules animales, les cellules végétales, les bactéries, les mycètes (ou champignons) et même les mitochondries et les chloroplastes contiennent les deux types d'acide nucléique.
Les bases azotées absorbent intensément vers 260 nm car la molécule de chacune d'entre-elles présente un hétérocycle, système fortement conjugué, les doublets libres des hétéroatomes pouvant participer à la délocalisation des électrons.
L'ADN prend normalement la forme de deux brins entortillés en double hélice, mais pendant la réplication, cette forme change énormément. En effet, la réplication commence grâce à une ou plusieurs origines de réplication qui sont des séquences de nucléotides spécifiques reconnues par des protéines de réplication.
Méthode d'hybridation moléculaire
La séquence ADN double brin est d'abord dénaturée, c'est-à-dire que les brins sont séparés par la chaleur ou par un choc alcalin. On introduit alors une sonde nucléotidique, un segment de nucléotides correspondant au moins en partie à la séquence recherchée.
La dénaturation peut être due à des influences physiques ou chimiques. L'accouplement de base de l'ADN est dénaturé lors de divers processus cellulaires. L'accouplement de bases est supprimé par différentes protéines d'ADN, par exemple lors de la réplication ou de la transcription.
Il n'existe pas d'anémie hyperchrome : si un globule rouge macrocytaire (de grande taille) contient plus d'hémoglobine qu'un globule rouge normocytaire (de taille normale), cela est dû uniquement à l'augmentation de volume et non de concentration.
Il ne peut pas y avoir d'hyperchromie : au-delà d'une certaine concentration, l'hémoglobine précipite dans le globule rouge. Il existe trois situations où l'on peut retrouver une hyperchromie vraie : sphérocytose, hémoglobinopathie et diabète.
À propos de la conservation de la molécule d'ADN : une durée de vie théorique de 100.000 ans.
Pourquoi l'ADN a 2 brins ? L'ADN est le support de l'information génétique. Cette information doit être protégée. Le fait que l'ADN soit double brin permet de "réparer" plus facilement une erreur.
Les mutations spontanées
C'est un phénomène rare, car le plus souvent corrigé et qui a lieu à plus ou moins grande échelle, mais il existe des agents mutagènes qui augmentent la fréquence des mutations.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
La plupart des dommages à l'ADN causés par du rayonnement comportent des modifications chimiques des nucléotides qui provoquent l'apparition de liaisons chimiques qui ne devraient pas être là. Ces liaisons chimiques altèrent la forme de l'ADN.
La mitose produit deux cellules somatiques diploïdes (2n) qui sont génétiquement identiques l'une par rapport à l'autre et à la cellule-mère originale, alors que la méiose produit quatre gamètes haploïdes (n) qui sont génétiquement uniques les uns par rapport aux autres et diffèrent de la cellule-mère originale ( ...
Leur pureté est évaluée en mesurant l'absorbance à 280 nm et 230 nm. Le ratio 260/280 permet de détecter une contamination des acides nucléiques par des protéines. Sa valeur varie entre 1,8 et 2,0 pour de l'ADN et entre 2,0 et 2,2 pour de l'ARN. Le ratio 260/230 doit se situer entre 2,0 et 2,2.
La méthode la plus répandue pour le dosage d'acides nucléiques est la spectrophotométrie qui mesure l'absorbance (ou densité optique) des acides nucléiques à 260 nm (absorbent dans l'ultraviolet). Parallèlement on détermine leur pureté en mesurant l'absorbance à 280 nm, 230 nm et 320 nm.
Les lésions ainsi générées sont de natures très diverses : bases altérées ou perdues, liens intra – ou inter-brins, dimères de thymines, cassures simple ou double brin (Fig. 1). Les différentes lésions de l'ADN sont causées par une grande variété d'agents.
Grâce à la spécificité d'appariement entre les bases, l'information contenue dans l'ADN se transmet sans aucun changement à l'ARN. Cette information se trouve dans la séquence des nucléotides, qui détermine celle des acides aminés.
Il existe deux types d'acides nucléiques : l'acide désoxyribonucléique (ADN) et l'acide ribonucléique (ARN). Ils sont formés d'un ensemble de nucléotides.