Vladimir Poutine est issu d'une famille ouvrière dont il est le troisième enfant. Ses parents, Vladimir Spiridonovitch Poutine (1911-1999) et Maria Ivanovna Poutina, née Chelomova (1911-1998), avaient auparavant eu deux fils, Viktor Poutine et Oleg Poutine, nés dans les années 1930, mais décédés en bas âge.
Dmitri Medvedev devient par ailleurs président du parti présidentiel, Russie unie. Il est reconduit dans ses fonctions en 2018, après la réélection de Vladimir Poutine. Il démissionne de la tête du gouvernement en 2020 et est nommé vice-président du Conseil de sécurité.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Boris Eltsine reste président de la Russie jusqu'au 31 décembre 1999 , date à laquelle il démissionne pour raisons de santé, convaincu par sa fille et conseillère Tatiana Diatchenko. Conformément à la constitution, son successeur par intérim est le Premier ministre, Vladimir Poutine.
Le président est Vladimir Poutine depuis le 7 mai 2012. Le président de la Douma d'État est Viatcheslav Volodine depuis les élections législatives de septembre 2016 et le Conseil de la Fédération est présidé, depuis septembre 2011 , par Valentina Matvienko.
Sergueï Choïgou est gouverneur de l'oblast de Moscou depuis 2012.
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...
Il a été très engagé dans les mouvements pour la démocratie, lors de la révolution de la dignité (le Maïdan), fin 2013. Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif.
L'accident d'avion du journaliste russe Artyom Borovik (en) coïncide avec le documentaire qu'il réalisait sur l'enfance de Poutine, qui comprenait un reportage sur Vera Poutina. Le journaliste italien Antonio Russo aurait également été intéressé par Vera Poutina avant son assassinat.
Ioulia Tymochenko considère dans une interview que la raison de l'agression russe provient des velléités ukrainiennes à s'intégrer à l'Europe. Selon elle, la Russie vise à la capitulation de l'Ukraine.
Pour compliquer les choses, la Rus' dont la principauté de Kiev était le centre, s'appelait en grec, dans les chancelleries du Patriarcat œcuménique de Constantinople, Ρωσια, ce qui explique que dans les textes français du Moyen Âge, par exemple, on trouve déjà le mot Russie dérivé du grec pour désigner la Rous'1.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).