L'enjeu idéologique est donc majeur, et tout aussi important que l'enjeu stratégique : Napoléon rêve en effet toujours de conquérir l'Europe, et défaire Anglais et Prussiens dans cette bataille ouvrirait l'horizon de ses conquêtes.
L'enjeu est immense, la destinée du Ier Empire, défenseur des idées révolutionnaires, celles fondées sur la liberté et l'Etat nation contre l'hégémonie de l'empire colonial anglais, protecteur des régimes monarchistes européens. C 'est là toute la portée de cette bataille.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Contexte. Napoléon est revenu de l'île d'Elbe le 20 mars 1815 et, après avoir restauré son pouvoir à Paris, il s'attèle à la reconquête de l'Empire : c'est la période des Cent-Jours.
Les soldats français sont contraints de battre en retraite. Les conséquences de cette défaite sont bien connues : Napoléon se rend aux autorités anglaises et est exilé sur l'île de Saint-Hélène, où il meurt 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Les suites politiques et économiques de la bataille de Waterloo seront importantes, tant dans le court que dans le long terme : Napoléon ayant été considéré comme le principal obstacle à la paix sur le continent, sa défaite à Waterloo ouvre une perspective de paix au niveau européen après 20 ans de guerres meurtrières.
5/ L'arc de triomphe
Dans un premier temps, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, considérée comme le « chef-d'œuvre » tactique et militaire de Napoléon, le but était de perpétuer le souvenir des victoires de l'Armée Française.
Ces guerres opposaient la France postrévolutionnaire, défendant les acquis de la Révolution de 1789, aux monarchies européennes. On les appelle napoléoniennes, car elles sont étroitement liées à l'insatiable soif de conquête et de gloire de Napoléon et à son génie militaire.
Ainsi ces deux expressions désignent une défaite cuisante, une déroute complète. Dans sa version québécoise, l'expression fait référence à la bataille de Waterloo. Cette bataille est célèbre car elle s'est soldée par une défaite historique de l'armée française menée par Napoléon.
Napoléon rassembla une nouvelle armée et gagna la Belgique. Après quelques succès – à Ligny où il parvint à vaincre les Prussiens, aux Quatre-Bras où Ney remporta une demi-victoire contre les Anglais (16 juin) –, il affronta les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo le 18 juin 1815.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815, au sud de Bruxelles en Belgique. L'armée britannique dirigée par le général Wellington, aidée en fin de journée par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher, a vaincu l'armée française commandée par Napoléon Ier.
Le Second Empire fut englouti par la défaite militaire de 1870. Le désastre aboutit au déchirement de la nation, avec la Commune et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
L'intention de Napoléon était d'abandonner la couronne impériale à son fils (Napoléon II), mais les puissances alliées exigent une abdication inconditionnelle, qu'il signe le 6 avril 1814 .
16 juin : bataille de Ligny et bataille des Quatre Bras. Début de la campagne de Belgique. 18 juin : défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo. 22 juin : Napoléon abdique pour la seconde fois et proclame son fils sous le nom de Napoléon II.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
H23 : Quel est le bilan de l'action de Napoléon Bonaparte? En quelques années, Napoléon Bonaparte transforme la société française en créant le Code civil, les préfets, les lycées, etc. Il permet ainsi à certaines idées de la Révolution française d'être appliquées.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
En 1799, à la suite d'un coup d'état, le Général Bonaparte devient chef de la France. Il établit un pouvoir personnel et autoritaire. La France va connaître une profonde réorganisation avec des réformes qui seront durables. Napoléon Bonaparte a su terminer la révolution en conservant tous les acquis.
La mort de Napoléon Ier survient le 5 mai 1821 à Longwood sur l'île de Sainte-Hélène, durant son exil, à l'âge de 51 ans. Sa mort est due à un cancer de l'estomac, résultant d'une aggravation d'un ulcère.