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L'éthique joue un rôle important dans les conditions de travail humaines, car elle définit les normes morales qui régissent les relations entre les employeurs et les employés.
Le travail social postule le principe majeur de la primauté et la valeur de la personne, de sa singularité. « Le noyau éthique est la rencontre » (Ricœur) et tout repose sur le caractère inaliénable de la personne. Et l'Agir éthique considère la personne dans son rapport social.
Dans ce cas, les valeurs et principes d'autonomie, de dignité de la personne, d'égalité comme impartialité et comme dette sont compatibles avec ceux de vulnérabilité et d'interdépendance. Mais pour que cette coexistence soit possible il faut aussi la règle de droit et une attention au contexte.
Respect, impartialité et équité
Cette valeur repose aussi sur la reconnaissance de la dignité de chaque personne et sur l'acceptation des différences entre les humains. Nous estimons essentiel d'accorder à tout citoyen, membre de notre personnel ou autre interlocuteur, le respect et la discrétion nécessaires.
Comment définir l'éthique de travail ? L'éthique de travail désigne tout simplement le comportement des individus au sein de leur entreprise, c'est-à-dire leur manière d'interagir avec autrui, leur réaction face à l'imprévu ou à l'apparition de perturbations dans leurs tâches, et ce au quotidien.
Les démarches éthiques en entreprise répondent à un double enjeu : répondre aux attentes des parties prenantes et construire un moyen de régulation interne. Cela souligne l'importance du contexte institutionnel et organisationnel dans lequel les problèmes éthiques et les actions se situent.
Le tour d'horizon de la formation à l'éthique professionnelle reflète un consensus : celui d'encadrer le développement de la capacité d'analyser des situations complexes, de discuter de ces situations avec les pairs, de développer de l'empathie et de la sensibilité morale, d'apprendre à réfléchir sur leurs actions et ...
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
Les mots « éthique » et « morale » renvoient à une dimension importante des actions humaines, visible dans des situations de la vie courante. Par exemple, on est souvent confrontés à des problèmes moraux ou éthiques : « Ma collègue et amie commet souvent de petits vols dans la réserve des fournitures de bureau.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Éthique professionnelle : le travailleur social fait appel à l'éthique de sa profession. Cela passe par le respect de la déontologie et des normes professionnelles établies. (Par exemple le respect du code de déontologie des assistants de service social édicté par l'ANAS)
L'éthique professionnelle constitue ainsi à la fois une forme de régulation sociale de l'agir professionnel et un principe d'organisation des professions ou des champs professionnels, qui permet aux acteurs de se re-connaître eux-mêmes grâce à des orientations et des valeurs partagées.
L'éthique devrait guider toutes nos actions et nos comportements. Elle guide les codes de déontologie de certaines professions et les règles implantées dans les entreprises. Elle doit également mener nos actions professionnelles.
L'éthique telle qu'on l'entend aujourd'hui, comme réflexion ouverte sur le bon et le nuisible, n'a plus de rapport avec le «déjà-là» des mœurs, avec l'antécédence de la vie partagée sur la vie privée. Il s'agit, avec elle, de tout questionner et de se laisser questionner par tout.
Afin de préciser le champ de l'éthique dans le cadre de cette recommandation, il est proposé la définition suivante : l'éthique est une réflexion qui vise à déterminer le bien agir en tenant compte des contraintes relatives à des situations déterminées11.
Étude des questions fondamentales relatives à la nature et au statut de l'éthique, à la signification des termes et des énoncés moraux, à l'existence et la nature des faits moraux, à la possibilité d'acquérir une connaissance morale, et à la psychologie des jugements moraux.
Un deuxième type de problèmes éthiques met en jeu les aspects relationnels de la pratique. Ils se regroupent sous quatre thèmes : 1) l'accès aux services à certaines personnes ; 2) les relations de proximité avec les personnes aidées ; 3) la confidentialité ; et 4) les relations de pouvoir et la moralisation.
Faire appel à des fournisseurs engagés dans une démarche éco-responsable. Proposer le télétravail à ses collaborateurs. Favoriser les circuits courts. Réduire l'impact environnemental de son entreprise.
Un risque éthique est une conduite considérée comme inadéquate eu égard aux attentes comportementales particulières liées à une fonction sociale ou organisationnelle particulière.
Agir de façon éthique pour un professionnel c'est « réfléchir aux effets possibles de sa décision » et donc « être capable d'identifier les risques et conséquences potentiels pour lui-même et pour les autres des différentes options qui s'offrent à lui » (Bégin, 2011).
Les valeurs professionnelles, ce sont finalement les valeurs propres à chaque individu qui, au-delà de leur vie personnelle, s'expriment dans leur travail. Car quelqu'un qui prône l'humanisme et la bienveillance dans son cercle familial et amical conserve généralement ces valeurs au travail.
La morale est, selon la définition du Larousse un « ensemble de règles de conduite considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie », et l'éthique est une réflexion argumentée sur les valeurs morales.