Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit : PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
PIB = C + G + I + (X - M) À titre d'exemple, en 2004 dans l'Europe des Vingt-Cinq, 59 % du PIB était consacré aux dépenses de consommation finale des ménages, 21 % aux dépenses de consommation finale des administrations publiques, et 19 % à l'investissement.
Cinq indicateurs ont été calculés au niveau de la région : - l'Empreinte Écologique (EE) ; - l'Indicateur de Développement Humain (IDH) ; - l'Indicateur de Participation des Femmes à la vie politique et économique(IPF) ; - le Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté (BIP 40)7 ; - l'Indicateur de Santé Sociale (ISS).
Nous verrons qu'il existe trois manières de l'évaluer : le PIB selon la production, le PIB selon les dépenses ou le PIB selon les revenus.
Le PIB et les comptes nationaux permettent des comparaisons, notamment entre pays et entre périodes temporelles, et fournissent une information régulière et rapide utile aux décisions de politique économique. Des défis de mesure se posent néanmoins dans le cadre du système actuel de comptabilité.
Le produit intérieur brut (PIB) mesure le produit total créé grâce à la production de biens et services dans un pays au cours d'une certaine période. Il mesure également le revenu gagné sur cette production. Le PIB par habitant d'un pays se calcule en divisant le PIB du pays par sa population totale.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 135 605 dollars.
En outre, le PIB comprend également tous les biens qui sont produits par les ménages pour leur usage propre. Exemple Si Kamila fait certaines récoltes à domicile, brasse sa bière ou fabrique des vêtements ou des meubles — pour son usage propre—, tout cela contribue au PIB de son pays.
De ce fait, il ne prend pas en compte :
le travail non rémunéré, celui que l'on fait pour soi-même (le travail domestique par exemple) le bénévolat, ce que l'on produit pour soi-même (son verger, son potager,...) encore appelée l'autoconsommation.
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées produites (calculées au niveau d'une entreprise en retranchant le montant des consommations intermédiaires du chiffre d'affaires réalisé) par les entreprises résidant sur le territoire national quelle que soit leur nationalité.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
PIB = Rémunération des salariés (D1) + Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut (B2g + B3g) + Impôts sur la production et les importations (D2) - Subventions (D3).
Le produit intérieur brut d'un pays est égal à la somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur son territoire. Le PIB, c'est la richesse créée par les activités de production. La croissance est l'évolution du produit intérieur brut (PIB) sans tenir compte de la variation des prix.
Le taux de croissance mesure l'évolution d'une grandeur dans le temps. On l'exprime en pourcentage de la valeur de départ. Pour calculer par exemple le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) entre l'année 0 et l'année n, la formule est : [(PIBn - PIB0)/PIB0] x 100.
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
a) l'expansion : d'une année sur l'autre, la croissance est de plus en plus forte. b) le ralentissement : d'une année sur l'autre, la croissance est de plus en plus faible (mais elle reste positive). c) la récession : le PIB baisse. Autrement dit, la croissance est négative.
La croissance économique est généralement une bonne chose, mais les propriétaires d'entreprise doivent comprendre qu'une économie qui croît trop rapidement risque de surchauffer. La Banque du Canada estime que le taux de croissance durable à long terme du PIB du pays se situe autour de 2 %.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Italie (1 946 milliards) et l'Espagne (1 346 milliards). Economie, emploi, numérique, commerce...
Avec un PIB de 70 millions de dollars, Tuvalu est la plus petite économie du monde.
1er : Burundi, 307 dollars de PIB par habitant.