Investir dans la forêt permet de se constituer un patrimoine tangible, décorrelé des marchés financiers et immobiliers. La diversité des forêts en fait alors un outil de diversification patrimoniale vert et durable. Chaque groupement forestier dispose de sa propre stratégie d'exploitation.
Les rendements de l'investissement dans les forêts tournent généralement autour de 2 % nets par an, selon Les Echos, pouvant monter jusqu'à 3 %. Ils ont notamment diminué avec l'augmentation des prix du foncier forestier. Gardez en tête que les revenus provenant des coupes sont espacés dans le temps.
Les forêts et les arbres sont, pour l'environnement comme pour la société, une source d'avantages nombreux, parmi lesquels: la conservation de la diversité biologique, le captage et le stockage du carbone, avec comme corollaire l'atténuation des changements climatiques à l'échelle planétaire; la conservation des sols ...
On peut gagner de l'argent en donnant l'accès à sa forêt à des chasseurs. Les chasseurs ont besoin d'espaces boisés pour chasser, mais ne peuvent le faire sans l'accord de son propriétaire. Vous pouvez donc proposer votre forêt à des chasseurs qui vous paieront un droit de chasse.
Que ce soit pour effectuer un placement de loisir (pour la promenade et la chasse) ou pour un placement en vue d'une transmission de patrimoine, acheter un terrain boisé permet de bénéficier de réductions d'impôts ainsi que de la minoration de droits de succession.
L'impôt foncier est calculé à partir du revenu cadastral.
Depuis 2002, les terrains ensemencés, plantés ou replantés en bois, de façon naturelle ou artificielle, sont exonérés à 100 % de la taxe foncière à compter du 1er janvier de l'année suivant la date d'exécution des travaux, pendant : 10 ans pour les peupliers.
Il n'existe pas un marché spécifique pour la mise en vente des forêts. Cependant, il est possible d'insérer une annonce dans certaines revues : Forêts de France, Forêts Privées, Bois International, etc. Des professionnels se sont également spécialisés dans la vente des forêts.
Sur le plan économique, le bois bûche l'emporte sur les pellets. Et ce, à plusieurs titres. En ce qui concerne les appareils, les poêles et chaudières à granulés sont presque deux fois plus onéreux que ceux à bûches. Concernant le prix d'achat du combustible, le bois bûche revient moins cher que les pellets.
► L'achat de parts de groupement forestier
C'est le moyen d'investissement le plus courant car il est plus simple et il permet aux particuliers d'investir dans une forêt dans le but de diversifier leur patrimoine. De plus, ce véhicule garanti une gestion par des professionnels et un ticket d'entrée souvent plus faible.
Les forêts sont une ressource vitale pour le climat, l'eau, la santé et les moyens de subsistance.
En outre, les forêts abritent et protègent des sites et des paysages d'un grand intérêt culturel et spirituel, et sont une source de loisirs. Le maintien et le développement de ces fonctions font partie intégrante de la gestion forestière durable.
Il faudrait donc plus de 3 hectares, soit 6 fois la surface du petit bois en question, pour que l'opération soit envisageable.
Investir dans la forêt permet de se constituer un patrimoine tangible, décorrelé des marchés financiers et immobiliers. La diversité des forêts en fait alors un outil de diversification patrimoniale vert et durable. Chaque groupement forestier dispose de sa propre stratégie d'exploitation.
2 Un avantage successoral
Les bois et forêts, ainsi que les parts de groupements forestiers peuvent bénéficier d'un abattement des ¾ de leur valeur lors de succession ou de donation. Ainsi, investir en forêt peut donc être un placement en vue d'une transmission de patrimoine avec des droits de succession réduits.
Le concept est simple. On achète et devient propriétaire d'arbres auprès d'Ecotree, qui s'occupe de la plantation et de l'entretien des forêts. Les arbres achetés séquestrent du carbone et favorisent la biodiversité. On peut voir leur localisation, leur valorisation et une estimation du CO2 absorbé.
L'arbre Paulownia (Kiri) est un arbre aux qualités exceptionnelles. Il pousse extrêmement vite, absorbe 10 fois plus de CO2 que n'importe quel autre arbre et produit 4 fois plus d'oxygène qu'un arbre classique. Il produit un bois très résistant, fort et léger, utilisé dans de nombreuses industries.
Deux possibilités s'offrent à vous : La vente de bois sur pied : vous mettez en vente une partie ou la totalité des arbres de votre parcelle en l'état. Les produits sont vendus sans être abattus ni débardés. Vous devez indiquer les itinéraires de sortie des bois de la forêt et les places de dépôts.
Bien entretenue, votre forêt peut vous rapporter entre 3 et 4 % par an. Mais les revenus des coupes sont espacés dans le temps. La valeur de la forêt est fonction du prix du sol, de la densité, de la nature et de la localisation du boisement. Un bois peut se négocier jusqu'à 15 000 euros l'hectare.
Novembre est le mois idéal. Selon leur variété, abricotier, cerisier, poirier, pommier, ces arbres et petits fruits (fraisiers, framboisiers, mûriers...)
L'Eucalyptus, essence peu implantée en France (quelques boisements sont visibles dans le Sud-Ouest notamment). Cet arbre craint les gelées mais se développe parfaitement bien en milieu aride comme au Portugal. Cette essence bénéficie également de recherches dans le but d'améliorer sa résistance au gel.
La valeur du marché forestier
En 2019 en France, le prix moyen de la forêt non bâtie est de 4 190 €/ha (source : SAFER et société forestière de la caisse des dépôts). La variation autour de cette moyenne est importante en fonction de la surface de la forêt, de la qualité des bois (de 620 à 12 470€/ha).
Le prix moyen national des forêts non bâties cède 1,1 % en 2019, à 4 190 euros/ha.