Après la chute des Girondins, sous la domination des
La Terreur se définit par des mesures d'exception, donc radicales, pour éliminer la contre-révolution et rétablir la paix. En septembre 1793, la loi des suspects ordonne l'arrestation de tous ceux qui sont soupçonnés d'« être partisans de la tyrannie ou ennemis de la liberté ».
Les causes de La Terreur incluent les menaces extérieures (guerres), les rébellions internes et la radicalisation des révolutionnaires, menés par les Jacobins et Robespierre.
Lors de ces trois mois de combats, plus de 5 000 soldats républicains ont été tués, 50 000 à 70 000 Vendéens et Chouans sont morts ; plus de 10 000 ont été faits prisonniers ; 4 000 seulement sont parvenus à regagner la Vendée militaire.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Élu représentant du Tiers état pour Arras en 1789, Robespierre se fait connaître à l'assemblée constituante comme démocrate : il réclame le suffrage universel, se prononce pour la liberté de la presse, pour l'enseignement obligatoire, contre la peine de mort, et plaide inlassablement la cause du peuple, » cette ...
Le Comité vote aussi des lois à l'encontre de la chrétienté : des prêtres sont emprisonnés ou exécutés et des églises sont détruite. Tous ceux qui réclament un adoucissement de la Terreur sont menacés, y compris Danton et ses partisans, guillotinés à leur tour.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
Les estimations du nombre de victimes varient beaucoup. Pour Robert Conquest, la Grande Terreur aurait entraîné au moins six millions d'arrestations, trois millions d'exécutions et deux millions de morts dans les camps du Goulag.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
La Terreur désigne une période de la Révolution française (1793-1794) qui a vu se radicaliser par la violence les mouvements républicains en France.
dirigée par Pierre Girier-Timsit. En juin 1793, les sans-culottes parisiens réclament la Terreur à l'encontre des ennemis de la République ; ils exercent une pression sur la Convention, dominée par les Montagnards, allant jusqu'à contester sa légitimité [1].
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire. En cette fin de 1793 on vit guillotiner à Paris Marie-Antoinette, les girondins, Bailly, Barnave, Philippe Égalité, etc.
La Constitution de l'an I ou de 1793 a été élaborée par la Convention en 1793. Elle met en place un régime républicain très démocratique et décentralisé. Elle est adoptée par référendum populaire en juillet 1793. Elle a été promulguée le 10 aout 1793, jour anniversaire de la chute de la royauté en France.
À partir de décembre 1793-janvier 1794, les pratiques des représentants en mission comme Fouché, Tallien, Barras, Carrier, Javogues et tant d'autres, sont désavouées par le Comité de salut public, notamment par Robespierre, qui obtient le retour de Carrier à Paris et manifeste son opposition à la répression à Lyon.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d'avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette est exécutée le 16 octobre 1793.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
En réalité, la « Grande Terreur » fut, pour l'essentiel, le résultat d'opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne, assisté de son Commissaire du peuple à l'Intérieur, Nikolaï Iejov, et mises en oeuvre systématiquement par l'immense appareil de la Sécurité d'État.