" L'action juste n'est possible que lorsque l'esprit est silencieux, et qu'il s'opère une vision de "ce qui est'. L'action qui découle de cette vision est débarrassée du passé, de la pensée et de la causalité.
Le cortex préfrontal, ce centre de contrôle sophistiqué qui possède de multiples interactions avec différentes régions du cerveau serait fortement impliqué : il a en effet un rôle de coordinateur des circuits qui sont à l'origine des informations sensorielles et émotionnelles, et de la pensée.
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
La pensée est une construction entre ce que l'on est et, ce avec quoi l'on va être en interaction. D'une certaine manière, la différence entre l'enfant et l'adulte proviendrait simplement de l'expérience que l'on acquière jour après jour. Tout serait donc une question de développement dans le temps.
La pensée a comme but général d'établir les prémisses pour mieux comprendre. Nous avons plusieurs choix à faire. Nous avons donc besoin de la meilleure information qui rendra possible la meilleure décision. Qu'est-ce qui se passe vraiment dans telle ou telle situation?
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
C'est dans d'autres textes biologiques qu'il parle du cœur comme siège du principe de vie. Pour leur part, les médecins antiques hésiteront longtemps entre le cœur ou la tête comme lieu principal de l'homme (et sans poser un lien direct entre leur questionnement et celui du lieu de la pensée).
Pour penser à ses propres pensées, le cerveau doit effectivement s'observer. En théorie, chaque fois que certaines des centaines de milliards de cellules du cerveau s'assemblent pour donner naissance à une pensée, un sentiment ou une action, elles signalent également dans quelle mesure elles y sont parvenues.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
L'amygdale
Cette plaque tournante de nos émotions apprend par association la signification émotionnelle de nos pensées. Grâce à ces associations, l'amygdale déclenche les émotions issues de nos pensées et, réciproquement, elle oriente notre attention et nos pensées en fonction de nos émotions.
Quatre modes de pensées sont présentés. Le style " Leibnitz " : le modèle rationnel, la logique, la déduction. Le style " Kant " : l'esprit critique, la justification du raisonnement. Le style " Hegel " : la dialectique, la synthèse entre plusieurs voies.
Le but de ces deux modèles est le même : nous aider à réfléchir sur nos pensées automatiques, les mettre à jour et nous rendre compte que de nos pensées découlent des émotions qui elles-mêmes nous font choisir des actions, ou des réactions, ou de l'inaction, qui vont provoquer à leur tour des résultats dans notre vie.
Il peut s'agir d'idées ou d'intuitions découlant d'une situation actuelle, de pensées intrusives liées à des préoccupations, ou encore d'« associations libres » lorsque l'esprit vagabonde. Certaines sont également des souvenirs autobiographiques qui ont un lien avec des expériences récentes.
Le pouvoir de la pensée positive est puissant. En effet, cette philosophie de vie apporte un mieux-être général et permet de surmonter les difficultés de la vie plus facilement. Elle nous permettrait d'être en meilleure santé physique et mentale et d'atteindre plus facilement nos objectifs.
Le corps et le cerveau sont des objets publics, accessibles au regard, externalisés et objectifs. L'esprit est privé, masqué, interne et subjectif.
Avant de commencer, sachez que les personnes « qui pensent trop » sont qualifiées de « surefficients mentaux » par Christel PETITCOLLIN. D'après certaines études, cela concernerait 15 à 30 % de la population. Les autres 70 à 85% de la population sont qualifiés de « normopensants« .
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès. Une psychologue a mis au point une liste de signes qui montrent que l'on se prend trop la tête.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu.
C'est votre dominance de l'hémisphère droit qui vous permet de réagir, réfléchir aussi vite - au risque parfois d'avoir l'impression que votre cerveau va trop vite et que vous avez trop d'idées dans la tête.
Un cerveau qui ne se met jamais en pause
Si vous pensiez être fou/folle de ne pas pouvoir arrêter ce phénomène, sachez qu'il s'agit en fait de connexions neuronales qui se font par milliers indépendamment de votre volonté.
Ce qui leur a permis de retracer le chemin emprunté par la pensée, du premier stimulus à la formulation de la réponse. Ces travaux confirment que le cortex préfrontal -qui se trouve derrière le front- est bien le "coordinateur" qui organise les interactions entre les différentes zones du cerveau.
Le cerveau est le siège de l'âme, qui agit par l'intermédiaire des nerfs ; la poitrine est le siège des parties vitales et le ventre celui des parties naturelles.
La plupart d'entre nous ont appris à l'école que le cœur doit s'adapter aux « ordres » envoyés par le cerveau sous la forme de signaux neuronaux. Dans la réalité le coeur envoie plus d'informations au cerveau que le cerveau n'en envoie au cœur!
Les synonymes de la télépathie
Il existe de nombreux synonymes possibles du mot « télépathie ». On recense notamment « la télépsychie », « la télésthésie », la fameuse « transmission de pensée », « le scanning », « la lecture de pensée », « la télégraphie mentale » ou encore « l'influence à distance ».