C'est une langue celtique, comme le gaélique d'Irlande et d'Ecosse ou le brittonique du Pays de Galles et de Bretagne. Le gaulois est issu de la même souche indo- que le latin, d'où des parentés linguistiques. Des dialectes gaulois locaux ont vraisemblablement existé, mais n'ont pas laissé de traces tangibles.
La langue gauloise appartient à la grande famille des langues indo-européennes qui sont apparues plus de 2000 ans avant notre ère. Plus précisément, le gaulois appartient à la branche des langues italo-celtiques, tout comme le celte et le breton, l'italien, le latin.
La langue gauloise
cum suaueloslan[.....). Il s'agit manifestement d'un composé en *su-avelo-, signifiant littéralement : "bon vent" ---> "bonjour, bienvenue".
En général, les Gallo-Romains parlaient leur langue celtique, mais dans les villes ils apprenaient le latin comme langue seconde pour pouvoir communiquer avec les autorités. La langue gauloise a commencé par ne plus être utilisée dans les villes à partir du IIe siècle, pour gagner ensuite progressivement les campagnes.
Trugarez est un dérivé de « trugar », qui désigne la miséricorde, et provient directement du gaulois celte « trugareto » (le remord, la reconnaissance). Le « merci » français possède la même signification à l'origine, en témoigne l'expression « être sans merci ».
La boue, la suie, la glaise, la cervoise, les magouilles, et les truands sont tous des mots d'origine gauloise. Comme si les Romains les avaient autorisés pour donner à leurs adversaires une réputation peu flatteuse.
La liste des prénoms d'origine celtique, c'est-à-dire des anthroponymes dont l'étymologie s'explique par un étymon issu d'une langue celtique.
La France se nommait autrefois la Gaule, un nom que les Romains et les autres peuples leur ont donné, car les gaulois (ou celtes) étaient connus pour leurs combats de coqs et coq se dit Galus en latin, d'où le nom de la Gaule.
Vers 5000 av. J.-C. , des populations originaires d'Anatolie, arrivées par la Méditerranée ou par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique. Elles supplantent en grande partie les populations mésolithiques.
Les Gaulois se nommaient eux-mêmes « Celtes » (« Celtae » en latin) en leurs langues ou plus exactement Keltoï écrit en alphabet grec.
Une partie d'entre eux, au nord de la péninsule italienne, ont été appelés Galli (« Gaulois ») par les premiers Romains, d'après le mot celtique galia (« force » ou « bravoure »). Le territoire de ces Celtes était lui-même appelé Gallia (Gaule).
Chez les Gaulois
Dans la tradition celtique bretonne, bleiz (« loup » en breton moderne, bleid en ancien breton) est un des derniers grands druides, il est l'instructeur de Merlin l'Enchanteur, futur guide spirituel du roi Arthur.
(Adjectif 2) De l'ancien français galois, dérivé de galer (« s'amuser ») qui nous donne aussi galant . Galois, gallois, devenu homophone du précédent, a subi la même évolution phonétique que le précédent et, rétroactivement, on a prêté aux Gaulois un caractère paillard, bon vivant, un « esprit gaulois ».
Par leur apparence et leur combativité, ces Gaulois ressemblaient beaucoup aux Germains. Ils possédaient de grands corps musclés, à la peau blanche, aux yeux bleus et aux cheveux blonds, éléments qui, curieusement, effrayaient les Romains, comme le rapportent César et d'autres auteurs.
Au 5e siècle avant Jésus-Christ, la France parle trois langues : le grec, le ligure et le gaulois. En 50 avant Jésus-Christ, les Romains envahissent la France avec leur langue, le latin. Au 5e siècle, le peuple des Francs prend leur place.
Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans. Ce sont les Romains qui ont baptisé « Galli », «Gaule», l'ensemble des tribus qui vivaient alors au nord de l'Italie.
Avant d'être Paris, Paris s'appelait Lutèce. Une ville dont les premières traces apparaissent dans le livre « la Guerre des Gaules », écrit par Jules César vers 50 avant J. -C.
Jusqu'au 5e siècle, le nom retenu en latin est Lutetia (francisé en Lutèce), c'est-à-dire "ville du marais" voire "ville de la boue". Ce nom se fonde sur le témoignage de Jules César dans La Guerre des Gaules, qui le premier atteste de l'existence de la cité sur un site particulièrement humide.
Ces termes désignent tous les deux des peuples envahisseurs venus de l'est de l'Europe. La différence réside dans le fait que nous avons admis l'appellation « Celtes » pour qualifier les colons et le terme « Gaulois » pour ceux qui se sont installés sur le territoire de la France actuelle.
Avant d'être la France que l'on connait aujourd'hui, le territoire s'appelait la Gaule.
La Gaule fut envahie après -120 par les Cimbres et les Teutons, qui furent à leur tour vaincus par les Romains en -103. Jules César conquit finalement les parties restantes de la Gaule (qu'il considère comme divisée en trois parties : Gallia Celtica, Belgica et Aquitania) dans ses campagnes de -58 à -51.
Mais je pense que la raison principale tient au fait que les Celtes, qui cherchaient à se fondre dans les populations, n'ont pas réussi à s'intégrer aux communautés bretonnes du fait de leur forte identité développée au néolithique. » Donc, les Bretons doivent être fiers de ne pas être celtes !
Le breton est la seule langue celtique parlée en France. Les langues gaéliques sont l'irlandais, l'écossais et le mannois. L'irlandais est la langue la plus ancienne. Elle est attestée dès le Ve siècle.
La Gaule celtique : une mosaïque de tribus
Les plus importants sont les Éduens, Arvernes, Bituriges, Carnutes, Séquanes, Rèmes, Vénètes, Piétons, Santons, Lémovices, Trévires et Helvètes, tous rassemblés en Gaule centrale.