Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice. Socrate a de nombreux disciples comme Xénophon, Platon, Alcibiade, mais il n'a laissé aucun ouvrage car son enseignement est entièrement oral.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Socrate fut poursuivi pour trois motifs : le mépris des dieux de la cité, l'introduction de divinités nouvelles, la corruption de la jeunesse. Or, à reprendre chacune des accusations, on aboutit à une impasse. Du moins si l'on veut les considérer comme des catégories juridiques susceptibles de condamnation.
La maïeutique de Socrate est l'art de faire accoucher les esprits. Socrate, dont la mère était sage-femme, affirme pratiquer une maïeutique pour amener ses interlocuteurs vers la vérité, et se considère ainsi comme une sorte de sage- femme qui accoucherait non pas les corps mais les âmes.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
La dialectique propose deux chemins : le premier nous conduit à définir notre propre pensée, à la clarifier ; le second nous amène à la vérifier par la mise en œuvre d'actions. Pour définir notre propre pensée (premier chemin), Socrate préconise de fonctionner par analogies.
La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
BIOGRAPHIE SOCRATE - Philosophe grec, Socrate est considéré comme le père de la philosophie morale. Il fut le maître de Platon et de Xénophon. Il est condamné à mort pour impiété et boit la ciguë pour mettre fin à ses jours. Biographie courte de Socrate - Né vers 470 av.
Acte d'accusation dirigé contre Socrate : Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d'Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux Dieux reconnus par la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est également coupable de corrompre la jeunesse.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Platon est le disciple de Socrate durant neuf ans, de 407 à la mort du maître, en 399 av. J. -C. Malade, plein de regrets déchirants et d'indignation après le procès et la condamnation de Socrate, il ne peut assister à la mort du philosophe.
Phénarète reste essentiellement connue pour avoir été la mère de Socrate, l'un des principaux fondateurs de la philosophie grecque.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
« Faire de la philosophie, c'est être en route. Les questions, en philosophie, sont plus essentielles que les réponses. » Ces formules de Karl Jaspers résument bien ce qui fut son cheminement personnel, davantage constitué par les questionnements que par la constitution d'une doctrine ou d'un système bien établi.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
« Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien » : cette célèbre déclaration de Socrate serait le signe d'une forme suprême de sa sagesse. L'ignorant croit savoir, alors que le vrai sage connaît l'étendue de son ignorance.
Plus précisément, son accusateur, Mélétos, lui reproche trois choses : ne pas reconnaître les dieux de la cité, avoir introduit de nouvelles divinités à Athènes et corrompre la jeunesse. C'est de cela que Socrate doit répondre. Comment s'est déroulé son procès ?
Ici le point de départ, ou le postulat de la méthode socratique, c'était l'idée que l'esprit humain, naturellement droit, et pour ainsi dire gros de vérités, découvre par lui-même ce qu'il peut et doit savoir, pour peu qu'on sache le conduire et le stimuler.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.