Régime monarchique constitutionnel instauré en France après les journées des 27, 28, 29 juillet 1830 et dont le souverain, Louis-Philippe Ier, fut renversé par la révolution de février 1848.
Le refus de tout élargissement supplémentaire du corps électoral, par abaissement du cens, sera la cause directe de la chute du régime, en février 1848.
Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
Le 27 juillet, une émeute est déclenchée à la suite de l'intervention policière pour empêcher la sortie de trois journaux : le National, le Globle et le Temps. Les troupes, au nombre de 12 000 hommes, interviennent, commandées par l'impopulaire maréchal Marmont.
Élue au suffrage universel, mais avec près de 90 % d'abstention, la Convention tient sa première séance le 21 septembre 1792 et proclame l'abolition de la royauté. Ainsi commence l'an Ier de la République.
Les causes de l'insurrection
À partir de 1789, l'Ancien Régime est mis à bas par les députés de l'Assemblée nationale constituante : les privilèges de la noblesse et du clergé sont abolis (4 août 1789) et le roi voit ses pouvoirs limités par une Constitution (septembre 1791).
Sa conduite l'isole et le conduit même à la fuite, ce qui lui vaut d'être étroitement surveillé jusqu'à sa chute le 10 août 1792. La monarchie constitutionnelle échoue à cause de la conduite du roi : les Français n'ont plus confiance et suspendent le roi de ses fonctions.
Le 31 juillet le duc d'Orléans accepte le poste et se rend à l'Hôtel de Ville de Paris, le quartier général des républicains. Là, devant la foule réunie, il reçoit l'accolade de La Fayette, tous les deux enroulés dans le drapeau tricolore. Ainsi les républicains se font voler leur victoire par les Orléanistes.
Les espérances du tiers état sont bientôt déçues : le roi n'entend pas réformer le royaume mais simplement lever un nouvel impôt. Soutenu par certains nobles libéraux, le tiers état se proclame « Assemblée nationale » et décide de préparer une Constitution pour le royaume : c'est le serment du Jeu de paume.
Le 10 août 1792 marque donc la chute de la royauté. A la suite de la réunion des Etats généraux, une vague révolutionnaire met fin à la monarchie absolue et à l'Ancien Régime. Une monarchie constitutionnelle est établie en 1791, mais Louis XVI perd la confiance de ses sujets en organisant sa fuite à l'étranger.
Le 17 juin 1789 les représentants du tiers-état, accompagnés de quelques représentants de la noblesse et du clergé, se retirent de la réunion des États-généraux. Ils forment l'Assemblée nationale et décident que désormais ce seront les députés qui voteront les impôts. C'est la fin de la monarchie absolue.
Le 14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille
« C'est la victoire décisive de l'ère nouvelle sur l'Ancien Régime (…) un effort suprême se préparait pour étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée, en grande partie étrangère, se concentrait autour de Paris.
Le 10 août 1792, une nouvelle insurrection du peuple conduit à l'arrestation du roi qui est transféré dans la prison du Temple. Le lendemain, des Parisiens font tomber les statues, symboles de la monarchie. Le 21 septembre 1792, Louis XVI est destitué, et la monarchie abolie en France.
Régime monarchique constitutionnel instauré en France après les journées des 27, 28, 29 juillet 1830 et dont le souverain, Louis-Philippe Ier, fut renversé par la révolution de février 1848.
Le 10 août 1792, des sans-culottes parisiens renforcés par des volontaires de Brest et de Marseille s'emparent du palais des Tuileries. Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont internés.
La Révolution française a mis fin au système des ordres et aux inégalités juridiques entre les Français, qui sont passés du statut de sujets à celui de citoyens, avec l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789.
Enfin, 1789 constitue aussi la fin de l' « Ancien Régime ». Les privilèges de la société d'ordres sont abolis lors de la nuit du 4 août, ce qui signifie par exemple que les membres de la noblesse et le clergé ne sont plus exemptés d'impôts. C'est la fin des trois ordres.
Juillet 1830. La Révolution éclate. Elle dure trois jours, les «Trois Glorieuses». Le roi Charles X est renversé, la Restauration s'efface et laisse la place à la Monarchie de Juillet et au nouveau roi, Louis-Philippe.
Par le coup d'État des 9 et 10 novembre 1799 (18 et 19 Brumaire an VIII selon le calendrier révolutionnaire), Napoléon Bonaparte renverse le Directoire et établit un nouveau régime dans lequel il exerce un pouvoir dictatorial : le Consulat. On peut à ce moment considérer que la Révolution française est terminée.
Le 10 août 1792 est une grande journée insurrectionnelle de la Révolution française au cours de laquelle les parisiens ont pris d'assaut le palais des Tuileries et mis fin à la monarchie constitutionnelle.
Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque celle de la Révolution française.