L'IRM reste l'examen de référence pour la recherche des causes de l'épilepsie. D'autres examens (prise de sang, examen du fond d'œil, par exemple) peuvent être utiles dans la recherche de certaines causes.
L'électroencéphalogramme (EEG)
Il s'agit d'un examen qui enregistre les signaux électriques émis par le cerveau (ou "ondes") à l'aide d'électrodes (capteurs) placées sur le cuir chevelu. Il aide à préciser: le type d'épilepsie ; la localisation d'un éventuel foyer épileptogène.
Le diagnostic de l'épilepsie repose sur la description des crises et sur l'électroencéphalogramme (EEG) qui témoigne de l'activité électrique du cerveau grâce à des électrodes de surface. L'EEG permet de déterminer s'il s'agit d'épilepsie partielle ou généralisée, idiopathique ou symptomatique.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Les symptômes de l'épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l'apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d'urine ou de selles, ainsi qu'un bref arrêt de la respiration.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
Un électroencéphalogramme (EEG) est un examen qui permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cerveau.
La durée moyenne de ces crises est de 12 min, dépassant 5 min dans 50 % des cas, dépassant 10 min dans 29 % des cas, 20 min dans 16 % des cas et 30 min dans 12 % des cas. Les crises partielles durent en moyenne plus longtemps que les crises généralisées tonico-cloniques.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
L'épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les personnes âgées à des degrés divers. Les causes sont dans certains cas génétiques, mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas identifiées.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.
La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie.
L'EEG est utile dans le bilan des malaises, le diagnostic et le suivi de l'épilepsie mais également pour d'autres pathologies neurologiques : origine de certains comas, atteintes infectieuses (encéphalites,...), états confusionnels, et chez le nouveau né dans tous les cas de souffrance cérébrale.
Lors d'une crise d'épilepsie, les neurones produisent une décharge électrique anormale dans certaines zones du cerveau. Schématiquement, une crise convulsive se déroule en trois temps : elle débute par une perte de connaissance et une chute. Puis, le corps est pris de convulsions et s'agite de façon saccadée.