Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
Classiquement, la ménopause sera suspectée lorsque les taux de FSH > 30 UI/ml et associés à des concentrations d'estradiol < 10-20 pg/ml.
Les dosages hormonaux ne sont recommandés que lorsque la ménopause est précoce avant 40 ans. On dose alors l'hormone FSH sécrétée par l'hypophyse, qui est très élevée, et le taux d'œstradiol (hormone sécrétée par l'ovaire) qui est diminué.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
A quel âge a lieu la ménopause ? En moyenne, la ménopause survient à 51 ans, avec de grandes variations selon les personnes. 10 à 15% des femmes seront ménopausées entre 40 et 45 ans, et la moitié avant 50 ans. La très grande majorité des femmes auront eu leur ménopause à 55 ans.
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
L'âge moyen de la ménopause, c'est une moyenne !
Et d'autres femmes sont ménopausées bien plus tard. On considère qu'une femme est généralement ménopausée entre 45 et 55 ans. Il existe donc des variations individuelles importantes qui peuvent aller jusqu'à 10 ans, voire davantage.
Pendant la ménopause, il n'est pas rare de voir son ventre gonfler et de se sentir ballonnée. Et ça n'a clairement rien de réjouissant. La ménopause possède son lot de contrariétés, et notamment le ventre gonflé et les ballonnements.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Vos symptômes se sont atténués ou ont cessé. Vous vous sentez plus vous-même ou éprouvez un sentiment de bien-être. Vous constatez que vous dormez mieux et que vous êtes en meilleure santé. Normalement, c'est à ce moment-là que vous pourrez vous dire « Dieu merci, ça y est, c'est finalement terminé. »
Comme le corps humain réserve bien des surprises, il est parfois possible de tomber enceinte naturellement après un diagnostic de ménopause précoce. Des ovulations peuvent encore se produire de temps en temps si les ovaires sont en veille plutôt qu'à l'arrêt complet.
Toutefois, cela s'étend sur plusieurs années et la diminution de la fertilité n'empêche pas les grossesses non désirées. La bonne nouvelle, c'est qu'à l'inverse, une femme désirant un enfant peut encore tomber enceinte au cours de la pré-ménopause.
Les dosages hormonaux sont effectués à partir d'une prise de sang, non à jeun. chez la femme, les dosages de FSH, LH et oestradiol sont pratiqués le 2ème, 3ème ou 4ème jour du cycle dans un laboratoire de référence. chez l'homme, le dosage de FSH peut être pratiqué à n'importe quel moment.
Des femmes qui maigrissent à la ménopause, ça existe. Mais à condition de respecter une certaine hygiène alimentaire pour diminuer le ventre gonflé à la ménopause et de pratiquer une activité physique régulière pour garder une certaine forme et maintenir le tissu musculaire à son top niveau.
Des saignements chez la femme ménopausée – appelés « métrorragies post-ménopausiques » (MPM) – ne sont pas une maladie en soi, mais le symptôme d'un problème de santé sous-jacent. Différentes causes peuvent être à l'origine de ces pertes de sang : Un traitement hormonal de substitution non adapté ou mal dosé.
Plus précisément, la diminution de la fonction des ovaires qui se produit à la ménopause cause une diminution de la dépense énergétique associée au métabolisme de base, et ce sans changement à la dépense énergétique par l'activité physique ou à autre (1).
Par la suite, les taux d'œstrogènes peuvent fluctuer. D'abord très hauts (hyperoestrogénie), ils engendrent des effets désagréables tels que des maux de ventre, une tension dans les seins, des sautes d'humeur… Les règles peuvent se faire plus abondantes, plus fréquentes, avec l'apparition de métrorragies.
Pour maigrir à la ménopause et perdre de la graisse abdominale, voici quelques conseils à appliquer : Adoptez un régime alimentaire spécial ménopause, avec 4 à 5 repas par jour, des produits riches en fibres et en éliminant les aliments trop sucrés et trop gras. Faites de l'exercice de façon régulière.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
Les sports de charge.
Marche, rapide ou lente avec un sac à dos, course à pied, corde à sauter ou encore musculation entrent dans cette catégorie. Ils vont entretenir la masse musculaire et, en soumettant le squelette à des micro-chocs, stimuler la production du tissu osseux.
Mal de dos à la ménopause
L'apparition de ces troubles et douleurs sont majoritairement dûs à la chute hormonale brutale que subit la femme ménopausée. L'arrêt de la production d'oestrogènes a un impact sur le remodelage osseux, le tissu osseux se régénère donc beaucoup moins vite et est fragilisé.