Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Pour un cystocèle, les spécialistes concernés sont les gynécologues-obstétriciens ou les urologues. Ces deux spécialités sont des spécialités chirurgicales. Ils se partagent la prise en charge diagnostique et curative des troubles de la statique pelvienne.
qui soutiennent habituellement ces organes. Les femmes touchées par cette problématique peuvent être asymptomatiques ou ressentir de nombreux symptômes. Tout d'abord, il est possible de sentir ou même de voir une boule au niveau de l'entrée du vagin, cependant cela est rarement douloureux.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Souvent, le pessaire est proposé en combinaison avec une rééducation périnéale. Durant celle-ci, le pessaire sert en quelques sortes d'amortisseur et permet un travail des muscles pelviens sans la pression sur les organes, les muscles du périnée étant déjà bien affaiblis par le prolapsus.
L'intervention a lieu sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie. Cette chirurgie consiste à renforcer le plancher pelvien et à fixer le fond du vagin sur les ligaments pelviens. "On ne peut désormais plus utiliser de prothèses par les voies naturelles en France.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime. Certains modèles de pessaires permettent d'avoir des rapports sexuels tout en les gardant en place, sans gêne.
"L'âge, des grossesses répétées, un accouchement difficile, la ménopause, l'obésité ou encore une constipation chronique sont parmi les causes les plus répandues.
Les descentes de l'utérus modérées ne provoquent souvent pas de symptômes. En cas de descente importante ou de prolapsus, des problèmes de vessie surviennent ainsi que des troubles digestifs, une sensation de pression et de douleurs dans le bas-ventre.
En effet, cette intervention est réservée aux personnes chez qui le prolapsus entraîne des désagréments d'ordre fonctionnel, à savoir : - Des problèmes lors de l'activité sexuelle, - Des troubles urinaires, - Des difficultés à aller convenablement à la selle (sans douleur et sans besoin impérieux irrépressible).
Il s'agit d'une descente de la vessie dans le vagin, la paroi du vagin s'étire pour laisser la place à la vessie. Les principaux symptômes sont : impression de masse ou de pression dans le vagin, sensation d'irritation dans le vagin, impression de ne pas bien vider sa vessie.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Le pessaire peut aider à traiter la descente d'organes
Le pessaire est une orthèse de silicone utilisée pour aider les muscles à soutenir l'organe descendu.
Vous avez un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes » dans le langage courant. Votre médecin vous a prescrit un pessaire. Cette fiche a pour objectif de vous informer sur ce dispositif et sur la manière de l'utiliser.
La durée de vie de la bandelette est en effet illimitée mais il peut survenir dans de rares cas des récidives à distance. Cette réponse ne remplace pas le diagnostic de votre médecin.
Les principaux symptômes sont une sensation de pesanteur ou de gêne pelvienne, associée à des problèmes urinaires : incontinence, envie pressantes, difficulté à uriner, infections récidivantes. Une cystocèle peut engendrer une douleur lors des rapports sexuels.
Les pratiques à risques sont principalement l'équitation, le basket, la course à pied, les sauts (surtout le trampoline), le step, la zumba, etc. Les sports plus doux sont donc préférables : la natation, la marche, le yoga, le Pilates, l'aquagym, etc. Ces activités n'engendrent pas de pressions périnéales.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.