C'est le 22 avril 1915 lors de la deuxième bataille d'Ypres, que l'armée allemande utilisera pour la première fois le gaz chlorique. Cette première utilisation d'un gaz mortel de l'histoire provoquera l'unanime condamnation des autres états belligérants adverses et d'états neutres comme les Etats-Unis.
Le chlore, le phosgène (un agent suffocant) et le gaz moutarde (qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) étaient au nombre des produits chimiques utilisés. Ces armes frappaient sans discrimination et avaient des effets souvent dévastateurs. Elles ont fait près de 100 000 morts.
Il a surtout été utilisé lors de la première Guerre Mondiale, provoquant la mort de plus de 90.000 soldats. Les armées européennes s'en servaient pour infliger de graves brûlures aux yeux, à la peau et aux muqueuses de leurs ennemis. Son utilisation est interdite depuis 1925.
Incolore, ce gaz (sous forme liquide à température et pression normales) provoque souvent des écoulements du nez, des larmes, une salivation excessive et une transpiration accrue. S'attaquant au système nerveux et musculaire, il peut provoquer la mort en quelques minutes.
Parmi les gaz de guerre les plus connus – et couramment utilisé – pendant la guerre de 14-18, l'utilisation du gaz moutarde (également connu sous le nom d'ypérite) fut particulièrement dévastatrice.
Parmi les gaz utilisés au cours de la Première Guerre, le plus tristement célèbre est l'ypérite ou gaz « moutarde » qui tire son double nom du lieu où il fut utilisé pour la première fois par les Allemands le 12 juillet 1917 d'une part et de son odeur caractéristique d'autre part.
Malgré tout, ces masques à gaz ont une efficacité limité face au fameux « gaz moutarde » utilisé par les Allemands à partir de juillet 1917, à l'occasion de la troisième bataille d'Ypres.
Quand une personne respire du monoxyde de carbone, le gaz entre dans son sang et y prend la place de l'oxygène. Cela endommage les tissus et peut être très dangereux pour la santé.
Une arme chimique est un produit chimique utilisé pour provoquer la mort ou d'autres dommages par son action toxique. Les munitions, dispositifs et autres matériels spécifiquement conçus pour transformer en arme des produits chimiques toxiques entrent également dans la définition des armes chimiques.
La fabrication de sarin est un processus complexe, mais c'est par hasard, en travaillant sur de nouveaux pesticides, que des chimistes allemands d'IG Farben l'ont découvert en 1938. Le sarin tient son nom de ses inventeurs : Schrader, Ambros, Rüdiger et Van der Linde.
Passionnés par les sciences, les frères Montgolfier sont des inventeurs depuis leur plus jeune âge. Durant l'une de leurs expériences, l'idée leur est venue de substituer l'air chaud à l'hydrogène comme gaz d'ascension.
certain dans la sophistication des armes chimiques. Au début il s'agissait d'une pâte incendiaire inventée par le grec Kallinikos en 673 dont la composition était la suivante : - poix à laquelle on ajoute du soufre, du salpêtre, de l'oxysulfure d'antimoine puis que l'on mélange avec de la chaux vive.
Le phosgène, introduit à la fin de 1915, était presque invisible et beaucoup plus mortel que le chlore. Les Allemands libérèrent du gaz moutarde à l'été 1917. Il attaquait la peau et aveuglait ses victimes, ce qui rendait inefficaces les masques à gaz et les respirateurs existants.
Les gaz de combat de la Première Guerre mondiale regroupaient une vaste gamme de composés toxiques allant du gaz lacrymogène relativement bénin aux mortels phosgène et dichlore (appelé bertholite par l'armée française) en passant par le gaz moutarde.
L'azote, est l'un des constituants majeur de l'air, et ne présente pas intrinsèquement de toxicité particulière. Les principaux dangers liés à l'azote liquide sont les gelures et l'asphyxie (conséquence de l'hypoxie).
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Quels sont les dangers des gaz butane et propane ? Ni le propane ni le butane ne présentent de risque pour l'être humain : ils ne sont pas toxiques. Néanmoins, comme ils sont plus lourds que l'air, ils peuvent entraîner l'asphyxie lorsqu'ils sont présents en grande quantité.
5. Le gaz naturel n'est pas toxique. Vous pouvez respirer le mélange de gaz naturel et d'air sans crainte. Il ne présente pas de danger car il ne contient pas de monoxyde de carbone (CO).
Santé Canada a récemment revu ses directives en ce qui concerne le niveau de concentration de radon dans l'air susceptible de nuire à la santé. Le gaz radioactif qui n'a ni saveur, ni couleur, ni odeur peut présenter des risques énormes lorsqu'il se retrouve même en faible concentration dans une maison.
Le gaz de ville était composé de dihydrogène et de monoxyde de carbone, gaz très toxique et indolore. Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane (en grande majorité), éthane, propane et butane. Il est rendu odorant par l'ajout de THT (tétrahydrothiophène).
XX e siècle. Enfin, en Occident, la version moderne du lance-flammes est due aux recherches du scientifique allemand Richard Fiedler, sur une idée du sous-lieutenant des Pionniers Bernhard Reddeman qui introduisit le concept du lance-flammes portatif.
Il existe trois manières de s'en protéger, parmi lesquelles la combinaison étanche avec masque à gaz. Mais cette protection n'est efficace que si elle enfilée préventivement. Autre solution: décontaminer le corps et l'environnement touchés, avec des appareils et produits adaptés.
Les agents neurotoxiques agissent en bloquant une enzyme qui dégrade l'un des types de produits chimiques utilisés par les cellules nerveuses pour envoyer des signaux aux autres cellules nerveuses et aux muscles (neurotransmetteurs).