C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
Fonction pulmonaire
Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0,04% de l'air inhalé. L'air expiré ne contient plus que 17% d'oxygène. En échange, la teneur en CO2 augmente de 0,04% à 4%. Le corps brûle de l'oxygène dans les muscles, générant du dioxyde de carbone comme produit résiduaire.
L'oxygène, l'azote et le dioxyde de carbone proviennent de l'air avalé tandis que l'hydrogène et le méthane sont des sous-produits de la dégradation des résidus alimentaires par les bonnes bactéries (probiotiques) naturellement présentes dans le côlon.
Ces flatuosités, comme les appellent les médecins, sont la plupart du temps très malodorantes. Pourtant, la plupart des gaz libérés sont inodores : dioxyde de carbone, hydrogène et méthane. Mais le pet contient aussi du sulfure d'hydrogène, célèbre pour son odeur d'œuf pourri.
toutes les activités énergivores émettent du CO2. Au total, elles contribuent à plus de 66% de émissions de GES des activités humaines. Le méthane, quant à lui, est surtout émis par les activités agricoles (élevage et cultures qui représentent 13,8% des émissions), mais aussi par la production de déchets (3,2%).
Dans le monde, selon les données du GIEC, les principaux grands secteurs de l'économie mondiale contribuant aux émissions de CO2 sont les suivants, dans l'ordre décroissant : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%) Industrie (21%)
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible.
En dégazant égoïstement, il contribue peut-être à votre bonne santé. Des chercheurs de l'Université d'Exeter, qui ne reculent devant aucun sujet visiblement, révèlent que le gaz responsable de la puanteur des pets, est en réalité très bon pour l'organisme.
Pets chauds et brûlants
"Si ça brûle dans votre bouche, ça peut aussi brûler votre anus", déclare le Dr Nazareth. Cela est dû à certains récepteurs de notre corps qui reconnaissent la capsaïcine - un composé présent dans les piments - comme une chaleur.
Oui, en vous retenant, vos intestins se sont mis en mode « urgence » et vont donc disperser vos gaz un peu partout dans votre organisme : bouche, sinus, poumons… Et évidemment, quand on met ces parties du corps en relation avec des substances toxiques, cela peut avoir des répercussions sur la santé…
C'est ainsi que l'azote passe de l'atmosphère jusqu'à tes cellules, via les bactéries, les plantes et les animaux.
La respiration représente 4 % des émissions globales de CO2, soit plus que le transport aérien. Néanmoins, nous stockons aussi du carbone dans notre corps en mangeant, ce qui n'est pas le cas du CO2 issu de la combustion d'énergies fossiles.
L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent.
On vous rassure, vous produisez très certainement des gaz en dormant. Car en effet l'organisme a besoin d'expulser cet air, et que si vous les retenez durant la journée, vous relâchez tout en dormant, car votre corps est beaucoup plus détendu et peut s'accorder un concerto pour trompettes.
Il n'y a aucune raison de s'alarmer en cas de flatulences jugées excessives. Quand elles sont associées à des douleurs abdominales, une sensation de ballonnement ou des modifications du transit, on fait probablement face à une colopathie fonctionnelle ou syndrome de l'intestin irritable.
En vieillissant, le nombre de vents augmente. Ceci s'explique notamment par une diminution de la quantité de sucs digestifs et par l'affaiblissement des muscles du plancher pelvien, ce qui empêche de se retenir. La tension et la peur peuvent également provoquer des flatulences excessives.
Eh bien si les flatulences féminines sont jugées plus odorantes, ce pourrait être à cause de son taux plus élevé de sulfure d'hydrogène… pour des raisons hormonales. C'est l'un des gaz responsables de la mauvaise odeur, bien que 99% des gaz qu'on expulse soient inodores.
En effet, essayer de maintenir un gaz intestinal entraîne une accumulation de pression, en plus d'un grand inconfort. “Une accumulation de gaz intestinaux peut déclencher une distension abdominale, certains gaz étant réabsorbés dans la circulation, et expirés par la respiration”, explique la spécialiste.
Le risque d'inconfort abdominal et intestinal
Cette accumulation gazeuse peut déclencher une distension abdominale. En effet, les gaz, faute d'être libérés, s'accumulent dans l'appareil digestif au point de créer une pression.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
L'Union européenne (à 27) n'est responsable que de 13 % des émissions mondiales. Loin derrière viennent la Russie (5,1 %), l'Inde (4,9 %), le Japon (3,6 %) et le Brésil (2,7 %).