Il a déjà été démontré que de telles interventions musicales aident les personnes atteintes de cancer, de douleur chronique et de dépression. Les conséquences du stress, telles que l'élévation de la tension artérielle et la tension musculaire, peuvent également être atténuées par le pouvoir de la musique.
En stimulant la plasticité cérébrale, la musique permet de restaurer notre réseau de neurones. Elle peut agir dans les cas de traumatismes crâniens, de maladies de parkinson ou encore d'aphasies.
ENTRETIEN. Stimulante ou apaisante, puissamment associée à nos souvenirs, la musique influence des fonctions cérébrales, explique le neuropsychologue Hervé Platel.
De nombreux travaux indiquent que, en cas de lésions cérébrales, la sollicitation des aires cérébrales impliquées dans le traitement de la musique avait un effet positif sur les aptitudes cognitives (attention, mémoire, traitement du langage) et contribuait à favoriser la plasticité cérébrale.
La musique a des effets sur le cerveau, par exemple, elle réduit les hormones du stress, en particulier la musique jazz avec un tempo lent. Elle stimule également la sécrétion de dopamine, une hormone qui est bonne pour le bien-être en général.
La musicothérapie est d'ailleurs prescrite par des médecins psychiatres. Une étude espagnole a même indiqué que cette médecine douce pouvait réduire la douleur en cas de fibromyalgie. On peut donc dire sans risque que la musique soulage à la fois les troubles physiques et mentaux tout autant qu'elle adoucit les mœurs.
De manière générale, il semblerait que les musicien·ne·s semblent mieux équipé·e·s pour affronter les défis professionnels. Résolution de problèmes complexes, pensée critique, prise de décision, flexibilité cognitive… En apprenant la musique, on acquiert aussi des compétences pour la vie professionnelle.
Par exemple, l'écoute d'une musique stimulante peut engendrer une activité des muscles zygomatiques (pour le sourire) alors qu'une musique à valence négative et calme entraîne l'activation du muscle sourcilier (pour le plissement frontal). De manière générale, la musique nous permet de réguler notre état émotionnel.
Lorsqu'on écoute un morceau, le circuit cérébral responsable du plaisir, appelé le circuit de la récompense, s'active et libère des substances chimiques à l'origine d'une sensation de bien-être et d'apaisement. L'endorphine agit comme un antidépresseur et soulage les douleurs. Et la dopamine nous met de bonne humeur.
Selon le résultats de l'équipe de chercheurs, écouter de la musique augmente de 6 à 9% le niveau de dopamine dans le cerveau. « Une personne est même montée à 21 %.
Lorsque vous écoutez vos chansons préférées, votre cerveau libère un niveau élevé de dopamine, un neurotransmetteur qui améliore votre sentiment de bien-être. Dans le même temps, votre taux de cortisol diminue (le cortisol étant l'hormone du stress) et votre taux d'ocytocine (l'hormone du bonheur) augmente.
Plusieurs études étendues sur plusieurs années ont démontré qu'écouter de la musique classique améliore l'activité cérébrale, ce qui a longtemps été appelé "l'effet Mozart." Une telle étude de l'université d'Helsinki (en anglais) a démontré qu'écouter 20 minutes du 'Concerto No.
Idem pour la musique omniprésente dans les magasins", poursuit le spécialiste. Mais comme tous les excitants, il peut induire fatigue et stress, notamment parce que le fait de communiquer dans le bruit demande une charge cognitive plus élevée, et avoir des effets peuvent être plus délétères encore.
La musique comme repère mnésique
Par exemple, l'utilisation de chansons ou de mélodies pour mémoriser des listes, des formules ou des concepts peut faciliter l'apprentissage et le rappel ultérieur de ces informations. Les rythmes, les motifs mélodiques et les paroles peuvent agir comme des indices mnésiques.
« Quand on écoute une musique qui nous plaît (ou qu'on la chantonne dans notre tête), notre cerveau sécrète des neurotransmetteurs (la dopamine, la morphine endogène et la sérotonine) qui activent le circuit du plaisir et de la récompense exactement comme dans la prise de drogues, explique le neurologue Pierre ...
Son rôle est de donner les clés nécessaires au patient pour qu'il puisse s'exprimer, entrer en communication. Ce langage sonore, musical ou les réactions verbales que la musique provoque sont autant d'éléments que le musicothérapeute doit décoder pour aider son patient.
La pratique d'un instrument développe en effet la sensibilité et permet d'extérioriser ses sentiments. Langage universel, la musique ne peut rien dire, mais peut cependant tout exprimer ! De plus, elle libère dans le cerveau de la dopamine, hormone du plaisir… Une alchimie qui rend heureux !
“La musicothérapie est l'utilisation judicieuse de la musique, comme outil thérapeutique pour rétablir, maintenir et améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle. La nature non verbale, créative et affective de la musique facilite l'interaction, l'expression de soi, la communication et la croissance”.
La musique a cet effet déclencheur sur le cerveau, et tout le travail scientifique actuel consiste à isoler les paramètres dans la musique entraînant la génération de l'adrénaline, mais aussi la dopamine (lié à la satisfaction) et l'endorphine (lié au soulagement).
mélomane adj. et n. Qui aime la musique, en particulier la musique classique.
Douce ou très rythmée, une mélodie peut nous détendre quand on est fatigué et nous réconforter quand on est triste. Certaines paroles peuvent nous faire éclater de rire ou nous mettre en colère… et la voix d'un chanteur peut même donner des frissons ou nous énerver !
Agréable à écouter, la musique procure de nombreux bienfaits sur l'humeur, la santé et la créativité. À vos playlists ! Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être.