Globalement, le salarié dispose d'une meilleure couverture et de plus de droits. En revanche, il cotise également plus et son employeur prend une part non négligeable à ces cotisations grâce aux cotisations patronales. Concrètement, l'employeur prend en charge plus de 15% de cotisations de retraites complémentaires.
Le choix de la SAS pour être salarié de sa propre entreprise. La SAS/SASU est un régime juridique de type société dans lequel le dirigeant porte de titre de Président et est assimilé-salarié.
Le micro-entrepreneur est un travailleur indépendant. Il est libre d'organiser son travail comme il l'entend. En contrepartie, il est responsable juridiquement de ses actes professionnels. Le salarié a un lien de subordination vis-à-vis de son employeur.
1 (m) du Code du travail qui définit le salarié comme étant « une personne qui travaille pour un employeur moyennant rémunération ». Cette définition contient donc nos deux premiers critères pour qualifier le statut du salarié.
Le salarié est lié à un employeur par le biais d'un contrat de travail. Il perçoit, en l'échange de son travail, un salaire ou un traitement. Le salarié et son employeur sont soumis aux règles qui régissent le contrat de travail et aux conventions collectives applicables au secteur professionnel concerné.
Le statut d'emploi détermine les droits des salariés et les obligations des employeurs. Les normes à respecter diffèrent selon la juridiction en place. Trois types de statuts d'emploi sont habituellement reconnus : employé temporaire ou saisonnier, employé permanent et travailleur autonome.
Les inconvénients:
Le sentiment de ne pas pouvoir toujours prendre de décisions, le sentiment d'être un pion sur un échiquier. Voir des gens tous les jours qui peuvent ne pas nous plaire. Faire des choses qui ne nous intéressent pas. Ne pas s'épanouir au travail.
Il est tout à fait possible de créer son entreprise en restant salarié, à condition de respecter les dispositions légales et conventionnelles applicables, notamment celles émanant du Code du travail et celles directement fixées par l'employeur dans le contrat de travail.
Quelles sont les conditions à remplir pour être salarié et micro-entrepreneur ? Potentiellement le cumul d'une micro-entreprise avec une activité salariée est possible quelle que soit la nature du contrat salarié (CDI, CDD, contrat en interim, stage, etc.)
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
L'entrepreneur individuel peut déduire ses charges de son chiffre d'affaires et pourra également déduire la TVA (à laquelle il est assujetti) de ses achats d'entreprise. S'il le souhaite, l'entrepreneur pourra choisir le régime fiscal de la micro-entreprise pour débuter son activité.
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
Les avantages salariaux sont une véritable source de revenus supplémentaire pour les salariés, à l'exemple des tickets restaurant, des chèques cadeaux ou bien encore la mutuelle d'entreprise ou les activités sociales et culturelles mises en œuvre par le Comité d'Entreprise.
Les avantages du statut de travailleur indépendant
Le travailleur indépendant bénéficie d'une situation ultra-flexible. Il choisit ses horaires comme bon lui semble. Personne ne lui impose de cadre de travail. Par ailleurs, il ne doit rendre de compte à personne hormis aux associés, pour sa gestion.
La première grande différence entre un salarié et un freelance est la manière de gagner de l'argent. Alors que le salarié touche un salaire généralement fixe pour le travail qu'il a effectué durant le mois écoulé, le freelance gagne un chiffre d'affaires plus ou moins fixe en fonction de son travail.
La possibilité d'avoir plusieurs emplois s'applique à tous les types de contrats, que ce soit un CDI, un CDD ou un travail saisonnier. Il est donc possible de cumuler deux CDI.
désagrément, embarras, ennui, importunité.
Le principal risque que support un travailleur indépendant se situe au niveau financier. Un retard de paiement, ou pire la faillite d'un client, peut vite devenir problématique et générer des difficultés de trésorerie. Les situations de dépendance économique (présence d'un seul client) accentuent ce risque.
Zoom sur : la problématique des créances impayées, ce fléau
Il s'agit souvent du risque numéro 1 chez les indépendants. Dans ce type de situation, il est important de garder la tête froide. Vous aurez bien souvent intérêt à préserver la relation commerciale avec votre client.
Le CDI Intérimaire : un contrat avantageux
La principale caractéristique de ce contrat, c'est son statut paradoxal. Il a pour but de diminuer la précarité du travail temporaire. Le CDI Intérimaire promet un salaire minimum tous les mois. Le salarié peut également avoir le droit aux congés payés.
Le contrat à durée indéterminée, ou CDI, correspond au type de contrat de travail le plus pérenne. En effet, il n'est pas soumis à une limitation dans la durée. Par conséquent, c'est aussi le contrat le plus convoité et le plus adapté pour un poste stable et permanent.
Une des différences fondamentales entre les 3 statuts concerne notamment la procédure de recrutement. Les fonctionnaires sont recrutés par voie d'un examen-concours alors que les employés et les salariés sont engagés par le biais d'un contrat.