Commençons par les légumes-racine, comme les carottes, les panais, les betteraves rouges et les topinambours: ils sont presque tous immunisés contre l'aridité. Viennent ensuite l'ail, l'échalote et l'oignon qui, une fois que leur croissance est entamée, sont assez résistants à la sécheresse.
C'est le cas notamment du maïs, mais aussi du tournesol, du sorgho et du soja. Ces trois dernières cultures sont très étudiées car, en dehors de la diversification qu'elles peuvent apporter dans les rotations, elles sont peu gourmandes en eau.
Compost, fumier, déchets verts, foin, vont protéger le sol du dessèchement, du croûtage, ils vont également protéger toute la vie qui peut être présente sur et sous la surface du sol. Vos planches seront plus meubles, et aussi plus humides !
Une autre technique que j'ai mise au point pour les fèves, pois et haricot est de simplement les disposer directement sur le sol en poquet après avoir écarté le foin et ensuite de recouvrir ceux-ci d'une fine couche de foin que je referme complètement après la pousse des légumes.
1. Le concombre. De loin le plus riche en eau de tous, le concombre est un fruit (consommé comme un légume) constitué à 96% d'eau !
Fruits et légumes : les aliments qui nécessitent le moins d'eau. Parmi les bons élèves, figurent les légumes (237 litres d'eau par kilogramme pour la laitue ou 287 litres pour la pomme de terre par exemple), où peu d'eau est perdue ou évaporée lors du processus de fabrication et se retrouve donc dans le produit final.
Certains légumes sont plus faciles à cultiver que d'autres au potager. C'est le cas notamment des radis, des tomates, des concombres ou encore de la laitue qui poussent très facilement et qui n'ont pas besoin de beaucoup d'entretien.
Au jardin, il est possible de cultiver les tomates sans les arroser. Pour cela, il vous suffit de couvrir les pieds de tomate d'une épaisse couche de paillis. De la sorte, vous maintenez le sol humide et vous limitez l'apparition de mauvaises herbes.
Les légumes perpétuels comme les poireaux, les choux 'Daubenton' ou encore les livèches, sont des variétés qui, une fois plantées, vont rester en terre et produire de nouveaux légumes durant plusieurs années. Ainsi, vous pourrez les récolter sans avoir à les ressemer ou les replanter au fur et à mesure.
Avec une productivité telle que l'on estime souvent que 2 plants suffisent pour nourrir tout l'été une famille de 4 personnes, la courgette se place comme un des légumes les plus rentables à cultiver !
Le paillage : l'indispensable des jardins secs
L'utilisation d'un épais paillage, constitué d'écorces, de paillettes de lin, de feuilles mortes, ou de plantes « tapissantes » permet de limiter l'évaporation et le desséchement de la terre. L'hiver, il permet de diminuer les effets des gelées.
Fréquence des arrosages du potiron
Arroser 2 fois par semaine en début de culture. Dès la formation des premiers fruits, qui correspond souvent aux premières vraies chaleurs, veiller à ce que la terre ne sèche pas entre deux arrosages.
Les plantes à éloigner de la tomate
Les plantes également de la famille des Solanacées, comme la pomme de terre, l'aubergine (Solanum melongena), le poivron, ne font pas bon compagnonnage avec la tomate. Leur ennemi commun est le mildiou, notamment lorsque les étés sont humides.
La famille des pois, haricots et fèves ne supporte pas la famille des oignons, échalotes, ail et poireaux. Les courgettes et les tomates n'aiment pas les concombres. Ne placez pas les épinards aux côtés des betteraves et des bettes, car ils produisent une substance qui les gênent.
Trèfle d'eau. Chez cette plante adepte des berges humides comme des pieds dans l'eau (jusqu'à -30 cm), les feuilles trifoliées servent d'écrin, en avril-mai, à des bouquets de fleurs étoilées, blanches et aux pétales joliment frisottés. Ainsi, Menyanthes trifoliata se cultive idéalement en terre tourbeuse.
Le concombre contient 97 % d'eau, ce qui fait de lui l'aliment le plus désaltérant.