Le médecin généraliste est alerté par le symptôme de la dysphagie, il adresse le patient au gastro-entérologue.
L'endoscopie digestive haute est indispensable au diagnostic d'une dysphagie. Si elle se révèle normale, des examens plus spécialisés seront proposés comme la manométrie œsophagienne.
La dysphagie œsophagienne peut entraîner une perte de poids, une malnutrition, une aspiration trachéale du matériel ingéré et, dans les cas graves, une impaction alimentaire. L'impaction alimentaire met les patients à risque de perforation spontanée de l'œsophage, ce qui peut entraîner un sepsis et même la mort.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
Utiliser des aliments bien hydratés, lubrifiés ; ajouter des graisses, des jus, des sauces ; du jus de citron pour fluidifier les sécrétions ; éviter les aliments secs ou friables : maintenir des apports hydriques suffisants.
Les conséquences peuvent être importantes avec un risque de dénutrition et de déshydratation, de pneumonie d'aspiration ou d'inhalation souvent considérées comme des causes immédiates de mortalité particulièrement chez les patients âgés institutionnalisés.
La sensation d'avoir une boule dans la gorge, la gorge serrée ou quelque chose de coincé sont des symptômes d'une gêne dans la gorge. Plusieurs causes peuvent être responsables : le stress, la thyroïde, une maladie comme la pharyngite ou le reflux gastrique et l'arrêt du tabac.
Causes. Les troubles de la déglutition peuvent être causés par une tumeur qui bloque la gorge ou l'œsophage. Ils peuvent aussi résulter des traitements du cancer, dont la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie.
Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche.
Il existe deux types de dysphagie : la dysphagie oropharyngée et la dysphagie œsophagienne. La dysphagie oropharyngée est suspectée devant des douleurs pharyngées, une dysphonie, des fausses-routes. Ces anomalies justifient un avis ORL et neurologique.
La personne ne doit pas manger allongée : le buste doit être relevé, en position assise. La tête doit être inclinée vers le bas, afin de protéger naturellement les voies aériennes (voir schéma ci-dessous). De même, il est important de maintenir la position assise après la prise alimentaire pendant au moins 30 minutes.
La dysphagie correspond à une difficulté à déglutir ou à avaler qui peut être causée par un certain nombre de pathologies comme un cancer ou encore un reflux gastro-œsophagien. Tout symptôme évocateur doit pousser à consulter un médecin.
Symptômes. " L'œsophagite se caractérise par des douleurs comme des brûlures, au niveau de la poitrine et de l'œsophage, des difficultés à avaler (dysphagie) ainsi que des remontées acides ", indique le Dr. Benoit Mory, gastro-entérologue à Paris.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
La dysphagie se manifeste par un blocage qui empêche la descente de certains aliments, et parfois même de liquides, dans l'œsophage. Elle se distingue de l'odynophagie, qui elle est caractérisée par une douleur empêchant d'avaler. L'aphagie, enfin, désigne l'absence de déglutition.
Il faut se mettre en situation progressivement. Il faut par exemple manger des choses assez faciles à avaler au départ, puis manger des choses un peu plus dures petit à petit. Cela permet de se désensibiliser, un peu comme les allergies. Il faut une désensibilisation progressive.
La dysphagie est une gêne ou une douleur ressentie lorsque l'on avale les aliments. C'est une sensation de blocage des aliments dans l'oesophage lorsque l'on mange. Au départ, la gêne se fait sentir avec des aliments solides puis lorsque la maladie évolue, les liquides aussi ont du mal à passer.
Le traitement peut être médicamenteux : - médicaments qui dilatent les sphincters, lorsqu'ils sont trop toniques ; - traitements antimycosiques, antibactériens, contre l'herpès, selon la cause infectieuse ; - chimiothérapie, radiothérapie en cas de cancers.
Quand on mange, notre œsophage se contracte pour faire avancer notre bouchée. Puis le sphincter s'ouvre pour laisser passer la bouchée dans l'estomac. Quand il y a une achalasie, l'œsophage ne se contracte plus et le sphincter ne se relâche plus. Par conséquent, les aliments restent coincés dans l'œsophage.
Pain au lait, pain d'épices, biscuit à la cuillère, madeleine, petit beurre, crêpe doivent être enrobés de crème, de compote ou tartinés de beurre pour faciliter la déglutition. Les biscuits peuvent être trempés si la déglutition des liquides est normale.
Si l'œsophagite n'est pas prise en charge rapidement et traitée de façon adaptée, certaines complications peuvent apparaître : une sténose, soit une cicatrisation et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage. le syndrome de Barrett. un cancer de l'œsophage.
Lors d'une analyse biochimique sanguine, on mesure le taux de substances chimiques dans le sang. Elle permet d'évaluer la qualité de fonctionnement de certains organes et aussi de détecter des anomalies. On peut faire des tests de la fonction hépatique pour établir le stade du cancer de l'œsophage.