De plus, nous pouvons citer les antidépresseurs, certains antibiotiques, des antiépileptiques, des immunosuppresseurs, des corticoïdes ou encore des antipsychotiques. D'autres facteurs peuvent aussi être à l'origine d'une déficience en leucocytes.
Les maladies du sang de nature cancéreuse entraînent souvent une neutropénie parmi d'autres anomalies. En cas de leucémie aiguë, par exemple, le sang contient des globules blancs immatures. Parfois, on ne trouve pas d'explication à une neutropénie chronique. Alors, le risque d'infection n'est pas augmenté.
En dessous de 3 500 leucocytes par mm3, on parle de leucopénie, au-dessus de 10 000 leucocytes par mm3, il s'agit d'une hyperleucocytose. Entre 10 000 et 15 000, on dit qu'elle est modérée, au-delà de 15 000, on parle d'hyperleucocytose franche.
L'équipe de soins peut prescrire des antibiotiques si le nombre de vos globules blancs est trop bas, si le risque d'infection est élevé ou s'ils pensent que vous faites une infection. D'autres médicaments qui combattent les infections, comme les antiviraux et les antifongiques, peuvent aussi être administrés.
Causes (chimiothérapie, grippe…)
Un taux de leucocytes bas peut indiquer une infection virale, mais aussi être la conséquence de certains médicaments diminuant l'immunité comme au cours de chimiothérapies, ou le signe d'une pathologie de la moëlle osseuse.
La diminution du nombre de globules blancs peut être un effet secondaire de certains médicaments, en particulier de la chimiothérapie. Parfois, une infection ou un cancer peuvent provoquer la diminution du nombre de globules blancs.
Consommer du saumon, des sardines, du maquereau, du hareng ou encore du foie de morue ou de l'huile de foie de morue particulièrement riches en oméga 3, favorise le renforcement de notre système immunitaire et le développement de certains globules blancs tels que les lymphocytes T et les NK.
Le nombre de globules blancs (numération des globules blancs) est normalement inférieur à 11 000 cellules par microlitre de sang (11 × 10 9 par litre).
Une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie), en particulier des polynucléaires neutrophiles (neutropénie) ou des lymphocytes (lymphopénie). Cette baisse entraîne un risque accru d'infection car les moyens de défense du corps sont réduits.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus », précise Sophie Ugolini.
Vitamine C
Par son action anti-oxydante elle protège les membranes des globules blancs, elle augmente leur mobilité et accroît donc la résistance de l'organisme et représente donc une excellente aide pour lutter contre les infections.
NEUPOGEN agit en stimulant la moelle osseuse afin de produire plus de globules blancs. Une diminution du nombre de globules blancs (neutropénie) peut avoir plusieurs origines.
Un taux de lymphocytes trop bas est appelé lymphopénie. Certaines infections la provoquent, telles que la grippe, l'hépatite, le VIH ou le Covid-19. La malnutrition, un stress sévère, le jeûne peuvent aussi causer une lymphopénie.
La leucémie s'accompagne, dans sa première phase, de fièvre, d'infections à répétition (pneumonies, bronchites, angines persistantes malgré les antibiotiques…), de fatigue liée à une anémie, de perte de poids. La coagulation du sang se faisant mal, des ecchymoses ou des saignements anormaux peuvent apparaître.
Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale : l'analyse sanguine montre alors une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires.
Ces résultats avaient révélé une quantité diminuée des cellules basophiles pendant les phases aiguës et sévères de Covid-19, puis une augmentation de leur nombre jusqu'à la phase de récupération de la maladie, quatre mois après la sortie de l'hôpital.
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).
De nombreuses maladies peuvent diminuer le nombre de lymphocytes dans le sang, mais les infections virales (y compris le SIDA) et la malnutrition sont les causes les plus fréquentes. Les personnes atteintes peuvent n'avoir aucun symptôme, ou présentent de la fièvre associée à d'autres symptômes d'infection.
Polynucléaires neutrophiles bas : causes
Cette baisse peut notamment être provoquée par une infection, une carence en vitamine B12 ou B9, la prise de certains médicaments, une maladie de la moelle osseuse, une maladie auto-immune, une intoxication alcoolique, un cancer, une chimiothérapie ou une radiothérapie.
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Les fruits et légumes rouges (tomate, pastèque, papaye, pamplemousse rose) riches en lycopène, un antioxydant qui contribue à la protection des globules blancs.
Faire le plein de vitamines
Que ce soit la vitamine A, la vitamine D, la vitamine C, les vitamines B, l'acide folique, ou encore le zinc, ils contribuent tous - à leur échelle - au fonctionnement normal du système immunitaire.
Les globules blancs sont des cellules qui interviennent dans le système immunitaire. Ils jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les infections et les cancers. Ils sont donc particulièrement surveillés lors d'un bilan sanguin.