Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Les gabions sont une solution très en vogue. Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.
Mais il faut prendre des gabions dont la taille est en rapport avec la retenue à faire. Sur 60 cm de haut, des gabions de 50 x 50 cm seront suffisants, avec des pierres calcaires dedans, cela fera bien son poids pour retenir les terres..
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Les bordures de soutènement ou muret de soutènement sont une solution idéale pour retenir la terre d'un talus. Cela permet par exemple de créer un accès en réduisant la largeur d'un talus tout en le stabilisant.
Grâce à leur traitement classe 4, les planches en bois autoclave résistent aux attaques extérieures (insectes, champignons, intempéries) et peuvent être placées en contact direct avec le sol. Elles sont imputrescibles.
La stabilisation phytotechnologique des pentes consiste à utiliser les végétaux, seuls ou en combinaison avec des composantes statiques organiques ou minérales, pour maintenir en place les horizons de sol superficiels sur des pentes susceptibles à l'érosion.
Aplanir un jardin en pente avec un labourage
L'astuce la plus répandue est de déplacer la terre du point le plus haut vers le point le plus bas. Pour cela, il faut commencer par un labourage du sol sur une profondeur de 20 cm. Grâce à cette technique, la terre sera plus facile à déplacer.
Dans le cas où votre pente serait comprise entre 10 et 20%, reliez vos dalles stabilisatrices en vous servant de pointes ou d'agrafes. Cela diminuera le risque de mouvements au fil du temps. Une fois la pose terminée, il ne vous restera plus qu'à ajouter vos graviers directement sur les dalles.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
PENTE MAXIMALE • La pente maximale d'un talus de plus de 2 mètres de haut est de 40 %.
1 Dégagez les trous de plantation en creusant à la verticale, quelle que soit la pente. 2 Placez le sujet en veillant à ce que la motte se retrouve bien en dessous du niveau horizontal du trou. 3 Stabilisez le tout en aménageant une butte de terre et s'il le faut, avec des pierres ou des piquets.
L'idéal pour fleurir durablement un talus, ce sont des végétaux à port rampant, s'étalant rapidement, résistant à la sécheresse, se débrouillant seuls sans entretien dans un sol pauvre, avec si possible un feuillage persistant ! Une grande variété de vivaces répond totalement ou partiellement à cette définition.
Dans la plupart des cas, on peut réaliser des jambes de force qui permet de maintenir et renforcer le mur. Cette technique permet de « rattraper » un mur fragilisé par l'eau ou la terre. Il faudra creuser et insérer à la base du ciment ou du béton armé pour réaliser un mur renforcé.
Optez pour du grès ou du calcaire. Disposez les roches à la base de la rocaille dans le même sens. Placez-les en gradins de façon irrégulière, en mettant les plus grosses pierres en bas. Ajoutez de la terre entre chaque gradin.
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Mur de soutènement : commencez par l'étude de sol
Il ne s'agit pas d'une simple clôture contre un talus. Ayant pour mission de retenir la forte poussée de la terre, du sable et surtout de l'eau, le mur de soutènement doit être particulièrement solide et reposer sur de bonnes fondations.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Il existe une solution alternative : le traitement du sol à la chaux et/ou au ciment. Peu connue en agriculture, elle est très utilisée pour stabiliser le sous-sol des routes. Usitée depuis des millénaires, cette technique consiste à mélanger la terre avec un liant, qui en modifie les propriétés mécaniques.