Les substances destinées aux douleurs intenses ou non soulagées par les autres antalgiques sont les antalgiques dits de niveau III. Il s'agit de la morphine et des substances apparentées (buprénorphine, fentanyl, hydromorphone, nalbuphine, oxycodone et péthidine).
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
La chaleur. Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire.
Le niveau 1, comme le paracétamol ou l'aspirine, est destiné aux douleurs légères. Le niveau 2, comme la codéine ou le tramadol, est destiné aux douleurs modérées ou sévères, ou aux douleurs insuffisamment soulagées par les antalgiques de niveau 1.
Aucune différence significative d'effet antalgique n'a été démontrée, sur une étude de 460 patients suivis pour douleurs lombaires ou arthrosiques, comparant paracétamol 325 + tramadol 37.5 à paracétamol 300 + codéine 30.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
En font partie le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. On les trouve en vente libre et sur ordonnance. Le palier 2 concerne certains opiacés, en association avec du paracétamol. Le palier 3 désigne les antalgiques puissants (morphine, fentanyl) réservés aux douleurs sévères.
Malgré de nombreux cas de dépendance, il reste efficace contre certaines douleurs aiguës et chroniques, et le plus souvent sûr à condition de le prendre avec précaution.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
Ce sont : la codéine (Codoliprane , Dafalgan Codéine , Efferalgan Codéine , Lindilane ...), le tramadol (Contramal , Ixprim , Topalgic , Zamudol ... ) ou des extraits d'opium (Lamaline , Izalgi ...) Les morphiniques (morphine et dérivés) quant à eux sont des opiacés destinés aux douleurs intenses.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Douleur erratique : douleur qui change souvent de place. Douleur exquise : douleur vive et très localisée, généralement provoquée par la pression. Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair. Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayons à partir d'un point de plus forte intensité.
Nos gènes, notre environnement et nos habitudes sont impliqués dans notre ressenti de la douleur. La prise en compte de ces paramètres permettrait de personnaliser les traitements. Il n'existe pas de gène de la douleur, mais la génétique des douloureux, elle, est une réalité!
La chaleur aide à soulager les crampes et les muscles endoloris. Essayez de vous endormir au son d'une musique apaisante ou d'un bruit de fond apaisant pour vous distraire de la douleur. Essayez la méditation avant de vous coucher ou prenez des respirations profondes après vous être mis au lit.
Ce médicament peut être injecté par voie intramusculaire (IM) profonde ou voie intraveineuse lente, en position allongée afin d'éviter la survenue de nausées ou de vertiges. Un intervalle de 4 à 6 heures entre 2 injections est habituellement respecté.
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.
Il possède un pouvoir analgésique légèrement plus fort que la codéine (bien que cela varie en fonction du métabolisme de chacun, la dose équivalente à 10 mg de morphine ingérés serait de 50 mg de tramadol).
Ce médicament antalgique associe du paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur, un opiacé (extrait d'opium), qui agit directement sur le cerveau, et de la caféine. Il est utilisé dans le traitement symptomatique de la douleur (rhumatismes, douleurs dentaires, migraine, règles douloureuses...).