Pour atténuer les douleurs liées à l'endométriose, le médecin prescrit des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne doivent pas être utilisés en cas de contre-indications, ni au long cours en raison de leurs effets secondaires gastriques et rénaux.
Les principaux traitements sont les suivants : Une pilule oestro-progestative, ou progestative, prise en continu. Le stérilet Mirena qui diffuse des progestatifs. Son action étant localisée, les effets secondaires sont moins importants.
De l'acétaminophène (Tylenol®) ou des anti-inflammatoires, comme l'aspirine ou l'ibuprofène (Advil®, Motrin®), peuvent être utilisés pour soulager les douleurs pelviennes causées par l'endométriose. Au besoin, des anti-inflammatoires peuvent être prescrits par le médecin (par exemple, le Naprosyn®).
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
Quel est le traitement ? Le traitement d'une endométriose est dit suspensif. "Nous essayons de suspendre la maladie en arrêtant les règles (aménorrhée thérapeutique)" informe le Dr Faller. Le traitement est donc hormonal : prise de pilule en continu pour bloquer les règles ou mise en ménopause artificielle.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
L'inflammation est la première cause de fatigue chronique en cas d'endométriose. L'inflammation est un des mécanismes de défense du système immunitaire, ils sont comme des soldats gardiens de notre équilibre de santé.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Diaphragme et thorax : il faut opérer surtout si l'atteinte se manifeste par des douleurs de l'épaule droite pendant les règles ou provoque un pneumothorax. Péritoine : l'endométriose y est presque toujours présente. L'intervention est assez simple car les lésions sont peu profondes.
"Une douleur au niveau du milieu du dos pendant les règles peut être un signe de souffrance rénale. En effet, dans des cas extrêmes, une endométriose qui s'est étendue peut toucher les uretères (tuyaux qui amènent l'urine du rein vers la vessie) et empêcher l'urine d'aller dans la vessie.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'endométriose peut compromettre la fertilité et provoquer des douleurs (plus particulièrement avant et pendant les règles et lors des rapports sexuels), mais elle peut être asymptomatique.
L'endométriose qu'est-ce que c'est ? L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants.
Les contraceptifs hormonaux combinés (comme la pilule, le timbre ou l'anneau) constituent un des traitements de l'endométriose les plus utilisés. Ces contraceptifs combinent l'œstrogène et la progestine. Ce traitement réduit les douleurs causées par l'endométriose.
Chez les femmes atteintes d'endométriose, ces petites lésions disséminées réagissent aussi aux hormones. Ce sont ces fragments de la muqueuse utérine qui vont se mettre à saigner. Tous les mois, ces petites lésions vont saigner, grossir, et amplifier le phénomène, si aucun traitement n'est mis en place.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
L'âge est un facteur de risque ou plus exactement le fait d'être en âge de procréer. L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
L'endométriose se soigne, se stabilise, mais ne guérit pas forcément. Davantage que de guérison, il faut parler de rémission. En l'absence de traitement, elle peut être de plus ou moins longue durée, mais les récidives ne peuvent être exclues, d'où la nécessité d'un suivi médical sérieux et régulier.
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
Les douleurs liées à l'endométriose
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Préférer les pâtes complètes, bio, attention à la surcuisson qui augmente la glycémie et donc l'inflammation. Préférer le pain complet, bio, de différentes farines : châtaigne, kha mut, quinoa…