La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate. Les symptômes psychotiques sont atténués avec l'aripiprazole et l'olanzapine, Les sentiments de colère peuvent être atténués avec l'aripiprazole et la lamotrigine.
Il n'existe pas de traitement à proprement parler pour soigner le trouble borderline, toutefois, il est souvent nécessaire d'intervenir pour aider le patient qui va mal. Cela passe par la prescription de médicaments, à prendre en complément d'une psychothérapie.
COMMENT SE SOIGNE LE TROUBLE DE LA PERSONNALITÉ BORDERLINE ? La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
Le trouble de la personnalité borderline est une affection mentale caractérisée par un schéma omniprésent d'instabilité dans les relations, l'image de soi, les humeurs, le comportement et l'hypersensibilité à la possibilité du rejet et de l'abandon.
Les interrogations des internautes sont précises et orientées vers le souhait de savoir si la psychanalyse peut soigner les personnes borderline et s'il est conseillé de consulter un psychologue spécialiste ou un psychiatre pour le traitement du trouble borderline.
Les borderline présentant une grave crise dépressive ou une crise suicidaire devraient bénéficier de quelques jours d'hospitalisation aux urgences ou tout ou moins être hospitalisés à l'hôpital général dans des structures en relation étroite avec le département d'urgence (25).
A l'inverse de la bipolarité qui est un trouble de l'humeur et qui nécessite le recours aux médicaments, seul le suivi d'une psychothérapie permet aux borderline d'aller mieux. Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ».
«On dit que le trouble de la personnalité borderline disparaît de lui-même aux alentours de 35-40 ans, indique le Pr Perroud. Mais la réalité est plus complexe, puisqu'il ne s'agit pas d'une "guérison" spontanée, mais plutôt de changements opérés par la personne, le plus souvent dans la douleur.
Certaines études – longitudinales – montrent qu'au bout de 16 ans, 78% à 99% des borderlines en traitement sont en rémission. À tout le moins sur les symptômes aigus. Car ce sont les symptômes manifestes (automutilations, comportements à risque…) qui vont disparaître.
Est-ce grave d'être borderline ? Le trouble de la personnalité borderline est effectivement un trouble à ne pas prendre à la légère. Les comportements extrêmes qu'il peut entraîner chez les personnes atteintes s'avèrent souvent dangereux, aussi bien pour elles que pour leur entourage.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
Parmi les thérapies les plus efficaces dans le soin du trouble de la personnalité limite, il y a la thérapie comportementale dialectique (TCD), une thérapie permettant d'apprendre au patient de gérer ses émotions, de maîtriser son impulsivité et de se défaire des comportements destructeurs.
Quelques idées reçues sur le trouble borderline
EN FAIT : il est entré dans la Classification internationale des maladies (CIM) en 1992. Le trouble borderline n'est pas facile à cerner car ses caractéristiques se combinent de façon différente d'une personne à l'autre.
Cette anxiété profonde est souvent causée par la négligence durant l'enfance, par des traumatismes ou une grande instabilité relationnelle. Ces personnes craignent constamment d'être abandonnées, ce qui peut les pousser à s'accrocher désespérément à leurs relations, même si celles-ci sont toxiques.
"La personne Borderline est susceptible de penser que l'autre personne est préférée, et de se sentir trahie. Quand l'autre personne part, la personne Borderline dira quelque chose comme : "Qu'est-ce qui était si bien chez elle ?'
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
« Quand on est borderline, on détruit notre entourage sans s'en rendre compte » VIE DE MALADE.
Restez calme, n'agissez pas. Ne critiquez pas votre partenaire, il y verra une perte d'amour. Vous ne devez pas courir après votre partenaire, car cela pourrait lui donner un sentiment de pouvoir vous manipuler. Etablir avec lui/elle des règles et des limites dans la relation.
La validation implique de communiquer à la fois avec des mots et des actions. Les expressions non verbales comme le contact visuel, le hochement de tête, le sourire et autres signes peuvent être des outils puissants pour communiquer la validation.
La personnalité borderline a une attitude manipulatrice en recherchant l'emprise sur l'autre pour éviter de ressentir le sentiment d'abandon qui mine son estime de lui et sa confiance en lui.
Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l'adulte bien que sa présence à l'adolescence soit aujourd'hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s'opposer à ce diagnostic avant l'âge de 18 ans.
Comme chez l'adulte, les adolescents borderline semblent avoir un éventail évolutif large, de la rémission clinique au suicide, en passant par les troubles addictifs, et leur niveau de fonctionnement social est de moins bonne qualité.
Notion de « bon ou mauvais » : Si le sujet bipolaire repose davantage sur la notion d'être « triste ou heureux » sans raison apparente, le sujet borderline est plutôt habité par la notion de « bon ou mauvais ». Sinon il a la sensation de vide, de ne pas exister du tout.