L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium) protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
En cas de rejets d'iode radioactif, il faut saturer cette glande à l'aide de comprimés d'iode stable, de telle sorte qu'elle n'ait plus de place pour stocker l'iode radioactif. Par la suite, il faut éviter de manger des denrées contaminées (lait, légumes à feuilles etc.).
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
A quel moment doivent être pris ces comprimés ? En cas d'accident, le comprimé doit être pris immédiatement lorsque le préfet en donne la consigne et uniquement à ce moment-là. Pour une efficacité maximale, il faut pouvoir prendre ces comprimés 2 heures avant le rejet d'iode radioactif, comment anticiper le besoin ?
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.
La prise d'un seul comprimé, avalé avec un verre d'eau ou dissous dans une boisson, suffit à protéger efficacement, durant un à deux jours, un adulte ou un adolescent. Pour un enfant de plus de trois ans, 1/2 comprimé suffit, et, pour un nourrisson ou un enfant de moins de 3 ans, 1/4 de comprimé est suffisant.
La prise de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium) est fortement recommandée en cas d'irradiation. L'iode vient "saturer" la glande thyroïde, ce qui empêche la fixation des substances radioactives qui ont pu être respirées ou ingérées.
Les comprimés d'iode sont disponibles gratuitement dans chaque pharmacie de notre pays. Pour en avoir chez soi, il est donc inutile de les acheter en ligne. À l'heure actuelle, toutes les pharmacies ont encore des boîtes de comprimés à disposition. Celui qui n'a pas encore sa boîte de comprimés peut aller la chercher.
Les références nutritionnelles pour la population (RNP) en iode pour les adultes est de 150 µg/j.
Plus de 40 ans
La saturation de la thyroïde est moins indiqué dans cette tranche d'âge pour deux raisons : plus l'âge avance, le risque de cancer de la thyroïde suite à la prise d'iode radioactif diminue.
Pour être efficace, le comprimé doit être ingéré idéalement dans les quelques heures avant le passage des particules et gaz radioactifs et au plus tard dans les 8 heures. La prise d'iode doit se faire uniquement à la demande du préfet de département ou de son représentant.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
Le masque de protection FFP3 Medisafe
C'est l'appareil idéal pour se protéger des très fines particules, dont l'amiante, des fumées et des aérosols toxiques et nocifs. Il protège aussi des substances cancérigènes et radioactives. Vous pouvez également le porter pour une protection optimale contre les virus.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
Construire un abri anti-atomique :
Des containers maritimes déclassés ,enterrés et bétonnés, sont la solution la plus économique (1000 à 2000eur). C'est le plus simple en termes de construction pour un abri anti-atomique. Un container métallique est une bonne cage de faraday, contre les impulsions électromagnétiques.
Les sources alimentaires d'iode
L'iode n'est pas contenu dans beaucoup d'aliments, mais les plus grandes quantités sont présentes dans les fruits de mer, les crustacés et les algues marines, ainsi que dans les produits laitiers (en raison de la nourriture pour animaux iodée).