Celle des moteurs AGV, équipant le wagon central, atteint 1 000 kilowatts, soit 40 % de puissance supplémentaire. La tension d'alimentation de la caténaire est passée de 25 000 volts, sur un TGV classique, à 31 000 volts. Le train V 150 représente une puissance de 19,6 mégawatts (plus de 25 000 chevaux).
Les TGV sont notamment fabriqués à Belfort (Alstom) pour les motrices et à Aytré (Alstom) pour les remorques intermédiaires, d'autres composants venant d'autres sites comme Tarbes (Alstom) pour la traction, Le Creusot (Alstom) pour les bogies, etc.
Chaque rame (l'assemblage des voitures) transporte 485 passagers. Pantographe : pour démarrer, le train déploie le pantographe. Celui-ci vient toucher les câbles électriques de la caténaire. L'électricité, qui circule dans la caténaire, actionne les moteurs de la rame.
Elle est également pénalisante, car l'autonomie des batteries de secours assurant l'alimentation de l'éclairage des rames TGV est au maximum d'une heure et demie. Une étude est d'ailleurs en cours pour augmenter cette autonomie.
Écorché d'une motrice de T.G.V. Les TGV sont des rames automotrices constituées de deux locomotives encadrant huit ou dix remorques, aptes à circuler à 270 ou 300 km/h suivant les générations (il est prévu de porter ultérieurement la vitesse en service commercial à 360 km/h).
TGV (France)
Inauguré en 1981 entre Paris et Lyon, le TGV détient le record mondial de vitesse sur rail. Une rame aménagée a franchi en 2007 la vitesse de 574,8 km/h sur la nouvelle LGV Est Européenne. Les rames de la SNCF, d'Eurostar et de Thalys circulent entre 300 et 320 km/h selon les sections.
Une contrainte physique qui limite la vitesse maximale des TGV à environ 470 km/h. En pratique, pour éviter une usure prématurée des équipements, on limite la vitesse des TGV à 70 % de la vitessee de propagation des vibrations le long des caténaires, soit 350 km/h.
Mais la consommation d'énergie dépend de la vitesse: «Par exemple, un TGV qui roule à 300km/h consomme 20 kWh/km en moyenne. Sur un trajet Paris-Marseille (800 km), cela représente 16 MWh, illustre l'ingénieur.
Aujourd'hui, les trains français roulent à deux carburants : le gazole et l'électrique. Le charbon a été mis de côté depuis plusieurs décennies et l'installation des voies électriques dès le début du XXème siècle a changé la donne.
Au-delà de l'électricité utilisée par nos trains, nous consommons notamment 165 millions de litres de gazole chaque année pour remplir les réservoirs de nos locomotives thermiques, mais également du gaz afin de chauffer nos ateliers matériel, du carburant qui alimente nos 20 000 véhicules de service, etc.
Des coûts d'entretien élevés
« On vit dans l'illusion que le ferroviaire devrait coûter peu cher, mais les infrastructures et leur entretien sont très onéreuses », souligne Jean-Claude Favin Lévêque, consultant en transport et ex-dirigeant de la SNCF.
Aucune ligne à grande vitesse concernée
Et si ces derniers touchent le toit du train, l'archet servant à capter le courant situé sur la motrice peut arracher la caténaire. Pour éviter ces risques, la SNCF est donc obligée de ralentir la vitesse de ses trains à certains endroits et à certains moments, notamment les TGV.
Quelle est la différence entre TGV et TGV INOUI ? La différence est en fait très simple : il n'y en a pas ! La SNCF a rebaptisé TGV et l'appelle maintenant TGV INOUI. Il s'agit d'une stratégie de différenciation entre l'offre Premium opérée par TGV INOUI et l'offre low-cost qu'offre OUIGO.
La Chine en tête avec son Maglev
Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev de Shanghai, en Chine. Le train qui relie l'aéroport de Pudong au centre de la ville navigue à 460 km/h en moyenne.
Pour déplacer un TGV, nous avons besoin d'alimenter en électricité la LGV et d'abaisser la tension électrique. La caténaire et le pantographe permettent l'alimentation électrique entre la LGV et le TGV.
Les B 82500 sont des automoteurs de la SNCF, spécialisés au trafic TER. Ces matériels constituent la version bi-mode (électrique et diesel) et bi-courant (1,5 kV continu et 25 kV 50 Hz) de l'autorail grande capacité (AGC) de Bombardier, aussi nommée BGC ou Bibi (pour bimode-bicourant).
Mais cette faible adhérence impose des distances de freinage importantes quand le train roule à pleine vitesse : il faut ainsi plus de 3 km pour arrêter en urgence un TGV lancé à 320 km/h ….
"Un TGV actuel pèse plus de 400 tonnes ; le plus gros poste de consommation énergétique concerne donc la traction pour déplacer cette masse", a expliqué l'architecte à Futura Sciences.
La grande vitesse ferroviaire est née au Japon en 1964 avec le Shinkansen, puis s'est étendue dans plusieurs pays d'Europe et d'Asie. Elle a transformé le transport de voyageurs par trains et donné un nouvel élan à ce mode de transport.
Le train est soumis aux grèves et aux pannes.
Deux derniers inconvénients qui s'invitent parfois sournoisement dans vos voyages. Lorsque l'actualité politique s'en mêle, les grèves au sein de la SNCF peuvent être fréquentes.
Traction multiple
La traction d'un train peut être assurée par plusieurs locomotives.
La fixation se fait grâce à des tire-fonds ou des attaches élastiques. Les traverses assurent la transmission de la charge au ballast, et le maintien de l'écartement et de l'inclinaison des rails. Le travelage, c'est-à-dire le nombre de traverses au kilomètre est variable, généralement de 1 666 traverses/km à la SNCF.
Les TGV ne circulent pas la nuit parce que ces trains circulent sur le sommet de la technique en matière ferroviaire : les lignes à grande vitesse (LGV). Comme toute installation de pointe, cette voie nécessite des soins et un entretien constants. La nuit est consacrée aux travaux d'entretien.
En première position, le Bordeaux-Paris : en effectuant 497 kilomètres en 2 heures et 5 minutes, le TGV se déplace à 238,6 km/h sur ce trajet. Le podium est complété par les trains au départ de la gare de Lorraine TGV (226,2 km/h) et celle de Poitiers (221,8).
Résultats ? Au niveau européen, pour 6,5 % des trajets entre grandes villes, le train s'avère plus rapide que l'avion de porte à porte. C'est le cas de Madrid-Barcelone, Milan-Rome, Francfort-Munich, Paris-Londres ou encore Paris-Amsterdam.