La Loi de Moïse est différente des autres codes juridiques du Proche-Orient antique car elle considère les transgressions comme des offenses contre Dieu plutôt que comme des infractions au droit civil de la société.
Elle a été donnée par Dieu afin de démontrer que l'homme ne peut d'aucune façon être juste devant Lui. Sa fonction est comparable à un miroir qui nous renvoie l'image de ce que nous sommes vraiment. La Loi confirme notre condition de pécheur et nous montre le chemin jusqu'à Jésus-Christ.
En effet, en Exode 34-1, Dieu dit à Moïse de tailler deux tablettes de pierre et Dieu écrit les paroles présentes sur les premières (les 10 commandements).
D'après la première, la loi, en elle-même, est une révélation divine parfaite, dont le sens spirituel est celui du christianisme lui-même ; ses effets, il est vrai, ont été faussés par le péché. La loi est sainte et le commandement saint, juste et bon (Ro 7:12).
Matthieu 22:35-40 : "Et l'un d'eux, Docteur de la loi, lui demanda pour le tenter : Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? Jésus lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » C'est là le plus grand et le premier commandement.
Le commerce contre-nature d'un homme ou d'une femme avec un animal, l'inceste avec la mère ou la seconde femme d père, l'homosexualité et les relations sexuelles avec la fiancée d'autrui sont punissables de mort par lapidation.
Si le commandement me singularise pour ne me faire aimer qu'une personne, une loi, par contraste, possède deux modes d'universalité. Premièrement, elle est universelle par son extension : traite tout le monde …, et non pas seulement un prochain spécifique.
La loi de Dieu désigne l'autorité absolue de Dieu sur ses créatures morales. En tant que Créateur et Seigneur, Dieu mérite et exige, à juste titre, une obéissance parfaite et un amour loyal de la part de ses créatures morales, tant humaines qu'angéliques.
Si la nature rend gloire à Dieu le Créateur, la “loi” associée au nom de “l'Éternel” (celui qui entre en relation avec les hommes) le glorifie aussi. La Parole de Dieu est déclarée parfaite, sans faiblesse ni fragilité, elle vient de Dieu, non des hommes.
Moïse et les Tables de la Loi est un tableau de Philippe de Champaigne réalisé en 1663 et conservé au Musée de Picardie à Amiens.
Le Moïse historique. Selon le récit biblique, Moïse est né en Égypte, fils d'un couple de la tribu juive de Lévi. Le texte sacré précise qu'à sa naissance, il a été caché pendant trois mois, puis placé dans un panier dans le Nil.
La Loi est décrite dans la Genèse (sur la circoncision), l'Exode, le Lévitique, les Nombres, puis réitérée et ajoutée dans le Deutéronome. Ce sont surtout ces quatre derniers livres qui sont catégorisés comme ceux de la « Loi » ; ils contiennent 613 commandements.
« Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d'est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. » (Exode 14, 21-27). Le miracle accompli par Moïse, premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible, est sans doute l'un des plus célèbres.
-C.), personnage biblique, prophète, libérateur, législateur et chef du peuple hébreu. Dans la tradition biblique, Moïse est considéré comme un prophète inégalé, favorisé par des révélations directes. Il est l'intermédiaire reconnu entre Dieu et le peuple élu. Il est l'intercesseur qui souffre pour ses protégés.
Dieu parle avec lui en présence du peuple : « Moïse parlait, et Dieu lui répondait dans une voix » (v. 19b). Ainsi prend place le dernier élément essentiel à la rencontre : le médiateur.
La loi fixe les règles les plus importantes. La Constitution de 1958 (article 34) fixe cependant des limites au domaine de la loi (les libertés, l'état des personnes, les crimes et des délits, la fixation des impôts, etc.).
« Quel est le plus grand commandement de la Loi ? » À cette question (Mt 22,36) Jésus répond que le premier de tous les commandements est d'aimer le Seigneur Dieu et que le second est d'aimer son prochain comme soi-même (Mt 22,35-40 ; voir Mc 12,28-34).
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. « C'est le premier et le plus grand commandement. « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39).
Le chiffre de 613 provient du raisonnement suivant : selon la Torah (Deutéronome 33:4), Moïse a transmis la Torah qu'il avait reçue de Dieu aux fils de Jacob (le texte porte bien « Jacob », et non « Israël »). La valeur numérique du mot « TORaH » (תורה) est 611 (ת vaut 400, ו vaut 6, ר vaut 200 et ה vaut 5).
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Dans la mythologie biblique, Noé est le premier homme que Dieu autorise à manger de la viande : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte. » Mais à une condition : « Vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang » (Genèse, IX, 3-4).
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.