Près de la moitié du gaz consommé en France vient d'Europe. Notre fournisseur principal est la Norvège avec environ 36% du gaz naturel qui entre en France. Les Pays-Bas, l'Algérie, le Nigéria, le Qatar, les Etats-Unis, et d'autres encore nous alimentent également.
Norvège : le gaz naturel consommé en France est originaire de gisements situés en Norvège. La production norvégienne représente, à elle seule, 40,6 % de l'approvisionnement français. Russie : La Russie est l'un des pays producteurs de gaz les plus importants au monde. Il fournit 16,8% du gaz naturel consommé en France.
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Le résidentiel est le plus gros consommateur de gaz et a utilisé 41% du total en 2020. C'est le gaz que vous utilisez à la maison ! Parmi tous les logements français, plus de 12 millions de résidences principales utilisent du gaz naturel, soit environ 5 millions de maisons et 7 millions d'appartements.
L'Europe achète toujours à la Russie
Les Européens continuent toutefois d'importer de l'énergie russe, même si les quantités sont moindres. En 2022, l'Union européenne était encore le premier importateur mondial d'énergies fossiles de Russie.
Ce qui pourrait changer beaucoup la donne est l'apparition du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) qui pourrait offrir une certaine souplesse à l'UE et qui permettrait le développement de nouveaux acteurs sur le marché européen : le Qatar et surtout les Etats-Unis.
D'autres pays européens très dépendants du gaz russe étaient la Finlande et la Lettonie, où la part du gaz russe dans l'approvisionnement total en gaz était supérieure à 90 % en 2021.
En 2019, les importations de gaz naturel de la France se répartissent comme suit : 30% du gaz importé vient de Norvège, 10% des Pays-Bas, 7% du Nigéria, 20% de Russie et 33% d'autres pays (dont le Qatar et l'Egypte).
Trois pays – la Russie, l'Iran, le Qatar – détiennent près de la moitié des réserves conventionnelles de gaz naturel identifiées dans le monde.
Plus de 43 % du gaz importé dans l'Union européenne provenait de Russie en 2020.
En 2021, le gaz fossile couvrait 27 % de la consommation d'énergie allemande, 55 % de l'approvisionnement venait de Russie. Le 24 février 2022 a marqué la fin de l'ère du gaz russe.
Ce gaz acheté notamment par le groupe français Engie est présent dans une roche sédimentaire — le schiste, dont l'extraction par fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011, en raison de ses conséquences désastreuses sur l'environnement et le climat.
La Norvège est le plus grand fournisseur de gaz de l'Allemagne en 2022, représentant 33% de ses importations totales de gaz, a annoncé vendredi 6 janvier l'Agence fédérale des réseaux (BNetzA) d'Allemagne. Un gazoduc à Werne, en Allemagne.
Abandon progressif du gaz russe
La part du gaz russe par gazoduc dans les importations de l'UE a chuté, passant de plus de 40 % en 2021 à environ 8 % en 2023. Pour le gaz par gazoduc et le GNL combinés, la Russie représentait moins de 15 % du total des importations de gaz de l'UE.
Celui-ci transite ensuite par d'immenses bateaux brise-glace vers le terminal GNL de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Plus précisément, ce sont ainsi 1,68 milliard de mètres cubes (mmc) de GNL russe qui sont arrivés sur les côtes françaises en 2022 et 0,89 mmc entre janvier et juillet 2023, selon l'IEEFA.
L'Europe achète toujours du gaz russe, mais pas à la Russie. Depuis le début 2023, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) stagnent à 9 millions de tonnes, selon les premières estimations du Groupement international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL).
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3. Pour ce qui est des zones géographiques, l'essentiel des réserves de gaz naturel est concentré dans une région du monde : le Moyen-Orient.
L'Arabie Saoudite avec 105 milliards de mètres cubes de gaz naturel produit ; L'Algérie avec 102 milliards de mètres cubes de gaz naturel produit.
Sans surprise, le podium des réserves mondiales de gaz est mené par la Fédération de Russie, avec 37.4 trillions de m² de gaz (en retrait, depuis 37.6 trillions). Elle est, en seconde place, suivie par l'Iran qui maintient ses réserves au même niveau, avec 32.1 trillions de m².
Depuis les années 1960, une soixantaine de gisements pétroliers et gaziers ont été trouvés et exploités en France. Ils se situent principalement dans le Bassin parisien et le Bassin aquitain, des bassins qui ont fermé leurs sites ces dernières années après épuisement des gisements.
Ainsi, les consommateurs conservent la possibilité de comparer les offres des fournisseurs de gaz. Le prix du gaz pour le chauffage est fixé à 0,09291 € TTC par kWh (tarif B1 et B2i, en zone 2). Le prix du gaz pour l'eau chaude et la cuisson est fixé à 0,11585 € TTC par kWh (tarif Base et B0).
Le gaz naturel est acheminé des lieux de production jusqu'en France, où il est alors transporté jusqu'aux points de stockage (la France stocke une partie du gaz naturel importé afin de pouvoir faire face à l'évolution de la demande tout au long de l'année), ou directement au réseau de distribution.
Le gaz russe ne circule plus, depuis la fin août, dans le gazoduc Nordstream qui dessert l'Allemagne et plusieurs pays européens… Officiellement pour une raison technique : la nécessité de réparer une turbine, les sanctions imposées par l'Europe empêcheraient de se fournir certaines pièces indispensables.
La Russie est le principal fournisseur de combustibles fossiles de l'UE. Plus de la moitié des combustibles fossiles solides importés en 2020 (principalement du charbon) provenaient de Russie, de même que 43 % du gaz naturel importé.
Certains petits pays européens dépendent exclusivement du gaz russe, à savoir la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine et la Moldavie. La dépendance est également supérieure à 90 % de l'approvisionnement en gaz en Finlande et en Lettonie, et à 89 % en Serbie.