La crise touche l'Irlande en premier lieu puis l'Espagne, l'Islande et le Royaume-Uni dès 2008 : en Espagne, la croissance passe à 0,9% et le déficit public à 4,1% du PIB sous l'effet des mesures de relance.
Avec la crise, l'Allemagne s'est retrouvée en situation de déséquilibre budgétaire : alors que la dette publique au sens de Maastricht en 2007 était de 65 % du PIB, 3 ans plus tard, elle passait à 85 % du PIB avec un déficit de 4 % du PIB.
L'ampleur de la crise et sa généralisation s'expliquent par la titrisation des créances hypothécaires à risque qui consiste pour une banque à les revendre sur des marchés spécialisés à des investisseurs, lesquels émettent et revendent ensuite des obligations adossées à un "paquet" de créances, qui se sont parfois ...
La crise financière de 2008-2009 a entraîné une perte d'activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l'emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier.
La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque (en anglais : subprime mortgage) aux États-Unis à partir de juillet 2007 .
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
Les prêts hypothécaires américains ont été, à l'été 2007, l'élément déclencheur de la crise financière qui a entraîné la crise économique de 2008-2010. En effet, les banques ont fait des prêts à des taux raisonnables à des acheteurs n'ayant pas nécessairement le salaire adéquat pour payer les taux d'intérêt.
2008-2009 : La récession aux États-Unis
Les ménages, dont la valeur des actifs réels et financiers accusait une forte baisse, devaient faire face à une dégradation constante du marché de l'emploi.
Les crises financières s'expliquent par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l'accumulation de déséquilibres macroéconomiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central ...
« Le grand miracle de l'économie espagnole a été les exportations de biens et de services, explique Rafael Pampillón, professeur d'économie à l'IE Business School de Madrid. Les entreprises espagnoles se sont positionnées dans le commerce mondial pendant la crise parce que la demande interne était faible.
En deux jours, la crise qui secoue les banques américaines a contaminé l'Europe. Jamais la Banque centrale européenne n'avait été obligée d'injecter autant d'argent qu'elle ne l'a fait jeudi et vendredi. 155,85 milliards d'euros ont été nécessaires pour sauver les banques européennes de la faillite.
200 à 300 milliards de dollars
Selon Fitch, les pertes potentielles pour les actifs liés aux subprimes seraient de 400 milliards de dollars. La moitié (200 milliards) serait supportée par les banques et l'autre moitié par les assureurs, les rehausseurs de crédits et les hedge funds.
La crise affecte durablement les pays latino‑américains, l'Afrique du Sud, le Canada, l'Inde, la Nouvelle‑Zélande et l'Australie. Les effets sont les mêmes partout : chute brutale des prix, faillites de banques et d'usines, explosion du chômage.
La crise boursière ou le krach de Wall Street
Le mercredi 23 octobre 1929, deux millions et demi d'actions sont vendues à Wall Street, la Bourse de New York. Les ventes ont commencé le samedi précédent, conséquence, peut-être, du relèvement du taux d'escompte de la Banque d'Angleterre, qui attire les fonds européens.
Partout, les conséquences sociales sont dramatiques : chômage, misère, mouvements migratoires. Ce contexte social favorise la montée de mouvements extrémistes. Les états essayent de redresser leurs économies par la dévaluation et/ou la déflation.
"Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
La dépression : une forme grave de crise économique
Si le ralentissement de l'activité économique prend un caractère cumulatif et n'est pas enrayé, la récession peut alors déboucher sur une dépression. Une dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
Une crise économique correspond au moment de retournement de tendance de l'activité économique qui met fin à une phase d'expansion pour déboucher sur une récession (diminution passagère de l'activité économique) ou une dépression (ralentissement durable de l'activité économique).
La crise de 2008 a été déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque élevé. Des banques accordaient des prêts immobiliers à des acheteurs insolvables, et au même moment elles se lançaient dans la titrisation de ces prêts.
La crise bancaire et financière de la fin de l'été 2008, aussi connue comme la crise estivale de 2008, est la seconde phase de la crise financière mondiale de 2007-2008, après la crise des subprimes de l'été 2007 et le temps fort de la crise économique mondiale des années 2007-2012.
Qu'est-ce qu'une Bulle en Bourse – Définition
Une bulle spéculative est un phénomène cyclique marqué par une hausse exponentielle du prix d'un actif par rapport à sa valeur intrinsèque ou sa valeur fondamentale. La bulle ne cesse de grimper jusqu'à éclater à un moment ou à un autre.
Une crise économique résulte généralement de l'accumulation de plusieurs faits qui viennent dévoiler au beau jour les faiblesses d'un système économique. Elle impacte le marché du travail et de l'emploi en provoquant une hausse du taux de chômage et une diminution du produit intérieur brut (PIB).