Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers.
Avec 728 600 entrées enregistrées en 2020, l'Allemagne reste le pays qui a accueilli le plus de personnes sur son sol, suivie par l'Espagne (467 900), la France (283 200), l'Italie (247 500) et la Pologne (210 600).
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
La Turquie, située aux portes du continent et au carrefour des turbulences migratoires, est le pays qui héberge le plus grand nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile : soit environ 4 millions en 2021, ce qui représente 48 pour 1 000 habitants.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
3,2 millions d'entre eux ont leurs deux parents immigrés. Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (47 %) et du Maghreb (30 %), puis d'Asie (9 %, dont plus d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (9 %).
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
Origine des migrants
D'après le HCR, les cinq principaux pays d'origine des réfugiés au cours de l'année 2015 sont la Syrie (50 %), l'Afghanistan (20 %), l'Irak (7 %), l'Érythrée (4 %), et le Pakistan (2 %) (chiffres provisoires, décembre 2015).
L'Etat qui accueille le plus grand nombre d'Ukrainiens proportionnellement au nombre de ses habitants est la Moldavie (340 000 personnes accueillies pour 2, 6 millions d'habitants).
En France, les étrangers représentaient 7,6 % de la population. Chaque année, le nombre d'arrivées vers l'UE est plus important que le nombre de départs. Ainsi, en 2020, le solde migratoire, différence entre le nombre de personnes entrées et sorties au cours de l'année, était d'environ 827 000 personnes pour l'UE à 27.
C'est au cours de la Première Guerre mondiale qu'un nombre plus important de Portugais s'installe en France. La mobilisation militaire de millions d'hommes et les besoins d'une économie totalement tournée vers l'effort de guerre provoquent un important courant migratoire.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
En conséquence, les personnes d'origine maghrébine représentent 8,7 % de la population française des moins de 60 ans en 2011 et 16 % des enfants nés en 2006-2008 ont au moins un grand-parent maghrébin.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
À Paris, certains lieux de consommation sont presque entièrement dédiés aux populations originaires d'Afrique subsaharienne. Circonscrits autour de deux stations de métro emblématiques, Château-d'Eau et Château-Rouge, ces quartiers constituent des pôles commerciaux où abondent les produits venus de toute l'Afrique.
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Ce graphique indique la part d'immigrés africains vivants en France en 2021 selon leur pays d'origine. Ainsi, 16,4 % % de tous les immigrés installés en France étaient nés en Tunisie ou au Maroc, tandis qu'environ 12,7 % venaient de l'Algérie.
Des migrations surtout intra-africaines
18En réalité, les migrants subsahariens se tournent peu vers l'Europe. Ainsi 70 % des émigrés ouest-africains restent en Afrique. 61 % d'entre eux privilégient les pays de la sous-région alors que 15 % seulement se dirigent vers l'Europe et 6 % vers l'Amérique du Nord.
Aujourd'hui, dans le monde, les deux plus grandes diasporas constituées par des migrations sont caractérisées par des réseaux transnationaux très puissants entre les différentes communautés : la diaspora chinoise, évaluée entre 30 et 50 millions de personnes, et la diaspora indienne, évaluée entre 16 et plus de 25 ...
1. Le Japon. Premier recruteur d'Asie, le Japon souhaite recruter plus d'étrangers (+23% d'offres d'emplois).
De manière générale la Bulgarie est un pays magnifique. Bien qu'il soit souvent difficile de communiquer avec les locaux (barrière de la langue), j'ai tiré une expérience très positive de ce pays. Cette destination fait partie des pays les moins chers d'Europe.