Productions. En 2016, la production mondiale de verre est de 140 millions de t dont 72 millions de t de verre plat produit à 50 %, en Chine, 15 % en Europe, 10 % en Amérique du Nord, 7 % dans le Sud-Est asiatique, 5 % au Japon, 4 % en Amérique du Sud.
Malgré une baisse de production importante (-15 % depuis 1999), l'Allemagne reste le plus important producteur de verre européen devant la France et l'Italie.
La première fabrication du verre remonte probablement à 4 500 ans avant notre ère, en Mésopotamie. C'est toutefois en Égypte antique autour de 3 000 ans avant notre ère que les premiers objets artisanaux en verre ont été découverts.
« Il faut savoir que les bouteilles dont ont besoin les producteurs viticoles sont fabriquées à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) certes, mais aussi à Albi (Tarn, sud de la France), en Allemagne, en Espagne, en Italie mais aussi en Ukraine », ajoute le représentant de la confédération.
Verallia, O-I, Vidrala. Ce trio domine le marché du packaging en verre où les gros volumes ne peuvent être produits que par des multinationales aux reins suffisamment solides pour investir plusieurs dizaines de millions d'euros par an.
Un phénomène qui s'ajoute au retard accumulé pendant la pandémie de Covid-19. En France, les viticulteurs font face à une augmentation du prix du verre et des retards de livraison, et peinent de plus en plus à s'approvisionner en bouteilles. Et les solutions pour pallier cette pénurie restent insuffisantes.
La préparation du lit de fusion
On appelle lit de fusion, le broyage puis le mélange de granulométrie homogène des différentes matières premières qui compose le verre. Le verre est un silicate complexe c'est à dire un réseau irrégulier de silice (sable) auquel on ajoute des agents modificateurs.
L'élaboration du verre proprement dite, au départ de trois matières premières de base naturelles et abondantes sur Terre : l'oxyde de silicium, l'oxyde de sodium et l'oxyde de calcium. La fusion a lieu aux alentours de 1500°C et l'affinage aux environs de 1400°C.
«Prends 60 volumes de sable, 180 volumes de cendre, 5 volumes de craie – et tu obtiens du verre». La fabrication du verre est aussi simple que ça, si on suit la recette provenant de la bibliothèque de tablettes d'argile du roi Assurbanipal autour de 650 avant J.C. La liste des ingrédients est en fait toujours valable.
Le verre est un matériau produit à partir de matières premières naturelles. La fabrication d'une bouteille en verre s'obtient à partir d'un mélange de sable, précisément de silice, à plus de 70 %, de soude sous forme de carbonate de sodium et de calcaire qui ont pour fonction de faciliter la fonte de la silice.
Le verre est teint en bleu par l'ajout d'une faible concentration de cobalt (0,025 à 0,1 %). L'oxyde d'étain et les oxydes d'antimoine et d'arsenic permettent de produire un verre blanc opaque.
Légende de l'Histoire des verres
Selon Pline, le premier verre aurait été formé par accident par des marchands phéniciens en faisant un feu sur une plage environ 2000 an Av. J.C. N'ayant pas de pierre à disposition pour entourer le feu, ils auraient utilisé des briques de natrons qu'ils transportaient.
En France, la majeure partie de la silice provient de gisement de sables naturellement fins, gisements d'épaisseur variable, recouverts de terre arable, de marne, de minéraux divers. On trouve également des gisements en lagune.
En 2021, la Chine dominait ce classement avec une production estimée à 370 tonnes, elle est suivis par l'Australie qui produit environ 330 tonnes d'or.
Pour rappel, la production mondiale d'or est dominée par un trio de tête constitué de la Chine, de la Russie et de l'Australie. En Afrique, les autres pays producteurs sont, outre l'Afrique du Sud et le Ghana, le Soudan, le Mali, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, la Tanzanie ou encore le Burkina Faso.
Les plus anciens objets en verre transparent qui nous soient parvenus datent du V e siècle avant J.C. ; originaires de Perse, ils sont moulés puis taillés et polis et ressemblent beaucoup à la vaisselle de métal utilisée à la cour des Acheménides.
À peine sorti du sable, le corps doit être protégé de la différence thermique entre l'intérieur du sable (70 °C environ) et l'air ambiant (44 °C) et protégé du vent, très fréquent en été qui augmente le « choc thermique ».
Cette «versatilité» du verre a une conséquence importante : il vieillit. Ce qui en fait un bon modèle pour l'étude du vieillissement de nombreux autres matériaux. Historiquement, le verre n'a pas toujours été transparent.
Le cristal est un ensemble d'atomes ordonnés (on parle de structure cristalline) alors que le verre est un solide amorphe (désordonné). Lorsqu'on chauffe du verre, celui-ci n'a pas de fusion franche ; on parle de transition vitreuse. On obtient une pâte molle que l'on peut manipuler.
Au-dessous de 750 °C, au contact de la silice, les cristaux de carbonate de sodium se déforment pour épouser la forme des cristaux de silice. Une réaction entre le sable et le carbonate de sodium (réaction de décarbonatation) est à l'origine de la formation de deux types de silicates de sodium.
Dans l'usine de Fougères du numéro deux du secteur, en Ille-et-Vilaine, 3 500 verres sont fabriqués quotidiennement. Une production qui s'étale sur toute une journée et qui débute à partir d'un morceau de…
Essilor, fabricant français de verres de lunettes depuis 1849. Essilor est née de la fusion de deux entreprises françaises : Essel, créée en 1849 initialement appelée Société des Lunetiers et Silor, créée en 1931.
Le verrier travaille le verre à chaud, soit à la main, soit au chalumeau. Le plus souvent quand on pense au métier de verrier, nous imaginons l'artisan qui réalise des objets d'art ou de décoration. Mais le verrier peut aussi fabriquer de la verrerie scientifique pour des laboratoires.