Dans l'Union européenne, au classement des plus gros consommateurs de poissons et de fruits de mer se trouvent les Portugais, loin devant, avec 56,8 kilogrammes par habitant et par an ; viennent ensuite les Espagnols avec 45,6 kg et enfin les Maltais qui en consomment en moyenne 37 kg.
Les Japonais, qui ont occupé depuis longtemps la première place mondiale parmi les consommateurs de poisson, l'ont cédée aux Chinois, selon une étude réalisée par des scientifiques canadiens et américains qui ont adopté un nouvel outil de recherche.
En 2019, les Etats membres de l'Union européenne ont capturé plus de 4 millions de tonnes de poisson. Au palmarès des plus gros pêcheurs, on retrouve dans l'ordre l'Espagne, le Danemark puis la France.
Le plus grand consommateur de morue au monde est le Portugal, qui, malgré sa petite taille, consomme environ 60 tonnes de morue salée par an.
En termes de poissons frais, le saumon et le cabillaud, sont les deux poissons les plus consommés par les Français, et de loin. Devant le lieu noir, la truite et la Daurade, indique le baromètre Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer.
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix. «Sauvage signifie une moins grande accumulation de mercure, moins d'antibiotiques et d'hormones, et aussi que le poisson peut nager librement», explique la diététiste-nutritionniste Monica Auslander Moreno chez Essence Nutrition.
Tilapia, le poisson le plus consommé au monde.
Les Portugais sont les premiers à avoir introduit la morue dans leur alimentation. À l'époque des grandes Découvertes, où le besoin de produits nutritifs non périssables, capables de supporter de longs voyages étaient indispensables, la morue s'est avérée être un cadeau de la mer.
Découverte par les Vikings, qui l'ont pêchée en abondance dans les mers froides des pays nordiques, au Portugal la morue était autrefois considérée comme “le pain des marées” et est aujourd'hui connue comme “l'amie fidèle”.
Les termes “morue” et “cabillaud” sont des appellations vernaculaires un peu hasardeuses. En France, on a souvent l'impression qu'il s'agit de deux sortes de poissons différentes. Or, nous ne ferons pas durer le suspense plus longtemps : cabillaud et morue désignent bien le même poisson.
La Chine reste le principal producteur de pêche en mer, devant l'Indonésie, les États-Unis et la Russie. L'empire du Milieu domine aussi la production de pêche continentale. Viennent ensuite le Myanmar, l'Inde et le Bangladesh.
Avec plus de 700 kilomètres de côtes, la pêche représente une part importante de l'économie mauritanienne (plus de 12 % du PIB). Selon la FAO, la Mauritanie ne pêchait que 20 000 tonnes de poissons en 1980 ; quinze fois moins qu'aujourd'hui.
C'est parce que la chair du cabillaud « prend » bien le sel. C'est une façon de conserver le poisson, c'est aussi une transformation qui présente un intérêt gustatif et culinaire.
Trois espèces de cabillaud existent : le cabillaud ou morue de l'Atlantique (Gadus morhua), qui se capture de janvier à mars. Le cabillaud ou morue du Pacifique (Gadus macrocephalus) se pêche toute l'année mais surtout en hiver. Le cabillaud du Groenland (Gadus ogac) est pêché toute l'année.
La morue est donc celle qui vend ses faveurs pour trois fois rien. Par ailleurs, au XIX e siècle, les marchandes des Halles ont l'habitude de traiter de « morue » les clientes qui offrent des prix dérisoires. Et l'expression « baptisé d'eau de morue » qualifie une personne à qui rien ne peut réussir.
Le nom morue vient du breton mor (mer) et du vieux français luz (brochet). Cabillaud est une altération du mot bacalao, qui signifie morue en espagnol.
La France est le seul pays au monde à faire une distinction entre la morue et le cabillaud. Ainsi, alors que « cabillaud » désigne le poisson dans sa forme fraîche ou surgelée, « morue » est en fait sa version séchée et salée. La différence entre les deux termes n'est donc qu'une question de préparation.
La cuisine portugaise est alimentée par l'océan Atlantique, du nord au sud du pays. Et la reine de la gastronomie portugaise, c'est la morue.
Pêchée de différentes façons (au chalut de fond, au chalut pélagique, à la palangre, au filet ou à la ligne), la morue se retrouve à de nombreux endroits dans le monde : dans la mer du Nord, dans la Manche, en Atlantique Nord-Est, dans le golfe de Gascogne, en France et dans le sud de la Bretagne.
Le saumon, dit Salmo Salar de son nom scientifique, est aux coudes à coudes à la première place du podium des poissons préférés des français.
Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau et le hareng, sont riches en oméga-3 et vous aident à vous protéger contre les maladies cardio-vasculaires.
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Certaines espèces se vendent à des prix situés généralement en dessous des 15 euros le kg. Parmi ceux-ci, on peut citer la traditionnelle sardine, le maquereau, le merluchon, le merlan, le tacaud, le tilapia, le lieu noir, la carpe ou encore le mulet.