En 1948, quarante-trois pays ont voté pour la Déclaration, alors que cinq pays se sont abstenus (Arabie Saoudite, Biélorussie, Pologne, Tchécoslovaquie et Ukraine) et cinq autres ont refusé d'y participer (Honduras, Afrique du Sud, URSS, Yémen et Yougoslavie).
Parmi les pays qui n'ont pas ratifié ces pactes, ou qui n'ont ratifié que l'un d'entre eux figurent notamment la Chine, Cuba, le Saint-Siège, Kiribati, la Malaisie, le Mozambique, la Birmanie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, Singapour, les Émirats Arabes Unis, et les États-Unis.
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre ...
La Déclaration universelle des droits de l'homme, signée à Paris le 10 décembre 1948, tout comme la Convention européenne des droits de l'homme, née à Rome le 4 novembre 1950, revendiquent le même héritage.
En 1948, quarante-trois pays ont voté pour la Déclaration, alors que cinq pays se sont abstenus (Arabie Saoudite, Biélorussie, Pologne, Tchécoslovaquie et Ukraine) et cinq autres ont refusé d'y participer (Honduras, Afrique du Sud, URSS, Yémen et Yougoslavie).
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Il y a des limites d'ordre juridique qui concernent certaines catégories de personne dans la société nationale : L'âge et la majorité → Les droits politiques ne seront effectifs qu'à la majorité, pour la France, c'est en 1974 qu'on a décidé que la majorité était de 18 ans.
La DUDH les regroupe autour de trente articles. Liberté d'expression, droit à la vie, interdiction de la détention arbitraire... Ils ont la particularité d'être inaliénables - c'est-à-dire qu'ils ne peuvent être cédés -, indivisibles et universels.
La Convention protège :
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Depuis les Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la France est souvent appelée « la patrie des droits de l'homme », en raison de la vocation universelle de cette première déclaration des droits de l'homme.
Cette démarche traduit une volonté de mettre en avant les spécificités culturelles et religieuses des peuples. De fait, si la DUDH et le système juridique qui en découle se veulent universels, il reste que ce sont des textes humains, inscrits dans un contexte et une histoire particulière.
Non-respect des droits humains rime avec exclusion sociale, perte de l'identité sociale et individuelle, et marginalisation. Ce qui, en conséquence, laisse peu ou pas de possibilité d'accéder aux biens de production. Le manque de capital est constitutif de la pauvreté tout autant qu'il l'enracine.
Universalité et inaliénabilité Les droits de l'homme sont universels et inaliénables. Tout être humain, partout dans le monde, peut s'en prévaloir. Nul ne peut les céder volontairement.
L'importance instrumentale des principes des droits de l'homme, comme l'égalité, la participation, la responsabilité et l'état de droit, est aujourd'hui largement acceptée. L'information et la liberté de réunion et d'expression sont des éléments vitaux dans l'élaboration des politiques et la mise en œuvre mesurable.
17Par ailleurs, l'État qui décide de déroger aux droits de l'homme protégés au niveau international est tenu de respecter certaines règles formelles. Il doit adopter un « acte officiel »40 proclamant le danger public exceptionnel de manière à en informer sa population.
La DUDH a été adoptée le 10 décembre 1948 par l'Organisation des Nations, unies juste après la création de celle-ci, en réaction aux « actes de barbarie qui [ont révolté] la conscience de l'humanité » pendant la Seconde Guerre mondiale.
A l'occasion de la célébration des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme le 10 décembre 2018, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) appelle préférer l'expression « droits humains » à celle de « droits de l'Homme ».
Reprenant l'antique distinction, renouvelée par Grotius, entre droits naturels et droits civils, Burke assimile les premiers au pouvoir plein et entier qu'a chacun de disposer de lui-même et souligne que les seconds doivent toujours résulter d'une convenance (convenience).
A-La règle de droit et les autres règles sociales
Outre les règles de droit, d'autres règles sociales régissent la vie des hommes en société, telles les règles de politesse ou les règles morales.
Le droit a un contenu délimité qui porte ou se rapporte à un objet précis et défini. La liberté est d'essence universelle et est indéterminée. Le troisième critère distinctif réside dans la portée respective des droits et libertés.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Le droit d'asile, celui de ne pas être soumis à la torture, les droits à la liberté de parole et à l'éducation sont quelques-uns des 30 droits et libertés énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
La Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1948, fut le premier document juridique visant à protéger universellement les droits fondamentaux de l'homme.