Dieu est mort (Friedrich Nietzsche)
Si l'œuvre de Spinoza est bien connue, sa vie l'est beaucoup moins. Pourtant, l'histoire personnelle du philosophe nous permet de comprendre sa pensée.
D'une part, une démence, liée à une atteinte organique du cerveau, suite à une infection syphilitique. D'autre part, une probable psychose (reflet d'une structure de personnalité psychotique), liée au développement affectif de Nietzsche, à son histoire, à son enfance.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
On doit en conclure que si Nietzsche se dit athée par instinct, c'est au nom d'un refus viscéral de donner visage et forme à ce divin sans visage, et non par absence en lui d'instinct religieux.
Que le christianisme dogmatique ait été une chimère, Nietzsche l'a pensé très jeune, et en ce sens, il a été athée depuis toujours. Il s'est senti étranger au contenu de la foi chrétienne dès le commencement. Il n'y a jamais eu rupture, mais un élan toujours soutenu dans la même direction.
Un être vivant veut avant tout déployer sa force. La vie même est volonté de puissance, et l'instinct de conservation n'en est qu'une conséquence indirecte et des plus fréquentes » (Nietzsche, Par delà bien et mal, 13)).
Pour cela, Platon distingue l'athée relatif, qui n'admet pas telle ou telle divinité, et l'athée absolu (parapan atheos), qui ne croit à l'existence d'aucun dieu. Le concept philosophique de croyance sert à souligner la signification intellectuelle de l'athéisme.
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
La réponse simple est que les gens croient ce qu'ils veulent croire, ce qu'ils jugent réconfortant, pas ce que les preuves réelles démontrent. En règle générale, les gens ne veulent pas savoir, ils veulent croire. Les facteurs sociaux enfin, jouent aussi un rôle important dans les croyances religieuses.
Considéré comme le plus célèbre philosophe cynique, Diogène de Sinope était soumis aux jugements de ses pairs à cause de ses actes et de son mode de vie peu commun. D'après certains écrits, Platon le considérait comme « un Socrate devenu fou ».
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
Bien que, selon l'auteur, la réflexion philosophique ayant pour objet la religion soit aussi ancienne que la philosophie elle-même, la « philosophie de la religion » en tant que discipline n'apparaît qu'à l'époque moderne, grâce aux travaux de Hume, Kant et Hegel (Long 2000 : 1).
La religion selon Descartes : l'argument ontologique
Pour prouver l'existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l'argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L'existence est une perfection, donc Dieu existe.
Il meurt en 1677 de la tuberculose, ses amis publiant alors ses œuvres. En philosophie, Spinoza est, avec René Descartes et Gottfried Wilhelm Leibniz, l'un des principaux représentants du rationalisme.
Avant l'acte créateur de Dieu, le monde n'est pas un chaos aqueux, mais une étendue désertique : « Telle est la naissance du ciel et de la terre lors de leur création.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Ses lectures sont plus celles des poètes et des philosophes que celles de la Bible et du Talmud. Devenu rapidement athée, très méfiant à l'égard de l'autorité, notamment religieuse, Einstein est tout sauf un croyant respectueux des dogmes.
Théiste ou Déiste
Se dit d'une personne qui croit qu'il existe un Dieu ou des forces transcendante mais qui n'appartient pas pour autant à une religion spécifique.
La différence entre la religion et la philosophie est que, en théologie du moins, cette dimension de foi est expressément reconnue et réfléchie, alors que la philosophie veut volontiers faire croire qu'elle ne repose que sur des arguments rationnels[9].
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Nietzsche est ce philosophe qui n'épouse pas cette définition presque unanime du bonheur, à savoir le bonheur comme un état durable de complète satisfaction, de bien suprême -, en d'autres termes « l'ataraxie »30 comme absence de troubles.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).