Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
Selon Hegel, la raison est le moteur de l'histoire, elle participe au progrès de la liberté et aux intérêts de l'humanité. Tous les penseurs s'accordent sur le fait qu'elle soit universelle mais que ses manifestations, quant à elles, ne le sont pas car chacun exerce sa raison différemment.
Une critique de la raison
Pour répondre à cette question, Kant opère un examen critique de la raison, déterminant ce qu'elle peut faire et ce qu'elle est incapable de faire. La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience.
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
La notion de Raison (« Vernunft ») dans la Phénoménologie de l'esprit prend chez Hegel un sens particulier : la Raison désigne l'état de la conscience qui sait être toute réalité. Il lui faudra encore passer par les stades de l'observation, des choses et d'elle-même, avant d'arriver au stade de l'esprit.
"Diviser chacune des difficultés en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre." "L'aveugle est le mieux placé pour faire de la géométrie." "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée." "Je pense, donc je suis."
"Une seule hirondelle ne fait pas le printemps; un seul acte moral ne fait pas la vertu." "La simplicité n'est pas un but, mais on arrive à la simplicité en dépit de soi, comme on approche le sens réel des choses." "L'intention fait la culpabilité et le délit." "Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes."
Elle n'est pas une contrainte extérieure mais ce moment où la liberté se veut elle-même. Il ne faut pas oublier que Hegel réfléchit à partir des idées de la révolution française et du destin des idées de Rousseau. Au contraire de Kant, Hegel ne parle pas de devoir mais de droit.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Or, la thèse fondamentale de Hegel est que cette dialectique n'est pas seulement constitutive du devenir de la pensée, mais aussi de la réalité ; être et pensée sont donc identiques. Tout se développe selon lui dans l'unité des contraires, et ce mouvement est la vie du tout.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
Son idée est que l'entendement a une certaine forme. Cela signifie que l'entendement n'accueille pas les idées des choses extérieures sans les modifier, comme ce serait le cas si c'était une sorte de « table rase » neutre.
La pensée de Spinoza est tout entière une philosophie de la puissance de la raison. Mais la connaissance vraie de ce qui est bon et de ce qui est mauvais ne nous conduit pas immédiatement et infailliblement à désirer le premier et à écarter le second : on ne peut faire abstraction de la force des affects.
La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Au fond la raison permet au désir d'atteindre sa fin véritable, qui est la vertu, c'est-à-dire le bonheur. Or, la raison nous montre comme utile quasiment tout ce que la morale traditionnelle se contente d'énoncer comme des règles ou des devoirs.
La raison ne semble pas limitée, ainsi, par l'étendue de son domaine, mais seulement par la finitude de l'homme. Descartes considère cette finitude comme un avantage pour la connaissance, mais on pourrait aussi penser que c'est une restriction, et donc aboutir au scepticisme.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La Raison avec un grand "R", c'est l'ensemble des relations de nécessité, et donc de réalité, que les Idées entretiennent entre elles. Platon appelle la Raison avec un grand "R", la dialectique. Par exemple, le Beau, dit Platon, est nécessairement une bonne chose: donc tout ce qui est beau est bon ou bien.
Thalès de Milet est considéré comme l'un des sept sages de la Grèce.
Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”