Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité humaine. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence?
Ce panthéisme prépare ainsi la voie à un athéisme philosophique (Sade, Schopenhauer, Nietzsche). Il trouve aussi son origine chez les présocratiques, notamment les atomistes, et s'appuie de plus sur des arguments variés relatifs au relativisme, au rationalisme, au nihilisme, et même à la morale.
Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l'idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l'homme, de son existence en tant que sujet plein.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Le Christianisme de Hegel est incontestable : ce philosophe vit et pense dans une époque, une région du monde, une culture qui sont chrétiennes, comme l'ont fait tant d'autres philosophes importants, avant lui, ou en même temps que lui : et ceux de ces derniers qui se proclamaient athées ont subi tout autant que les ...
En effet, Platon fonde la législation de la nouvelle colonie sur des bases théologiques : personne, qui croit aux dieux, n'est capable de faire du mal de façon délibérée.
Il y a dans le monde trois grandes religions qui n'ont qu'un seul dieu: le judaïsme, le christianisme et l'islam. Ces religions ne sont pas apparues au même moment dans l'histoire des hommes.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
L'existentialisme athée désigne un courant philosophique fondé par Jean-Paul Sartre. Il tend vers l'exclusion de toute forme de transcendance, de théologie ou de croyance religieuse dans la pensée philosophique existentialiste.
Pour moi, Camus n'est pas à mettre dans l'existentialisme. L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
athéisme n.m. Doctrine qui nie l'existence de Dieu.
Athée = sans Dieu. C'est une croyance. Agnostique = ne pas savoir, c'est une absence de croyance. Sans religion= sans appartenance déclarée à une religion.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
athée adj. et n. Se dit de quelqu'un qui nie l'existence de Dieu ; incroyant. athée adj.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
Sur la base de cette démonstration, il soutient que l'acte d'accusation est contradictoire : il déclare que Socrate ne croit pas aux dieux, mais croit aux dieux (27a).
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
La croyance n'est pas un acte volontaire
En conséquence, on pourrait argumenter que le pari de Pascal ne permet pas de nous motiver à croire en Dieu, car croire en Dieu n'est pas un acte volontaire.
Outre les quatre cultes reconnus en 1905 (catholicisme, protestantisme réformé et luthérien, judaïsme), la France accueille des religions géographiquement et historiquement nouvelles.
À l'opposé, à d'autres endroits de son œuvre, Descartes proclame sa foi catholique : il repousse lui-même la thèse réduisant sa propre religion à un simple conformisme social. Se déclarant « zélé à la religion catholique » [Descartes au Père Mersenne, décembre 1640, v.
2 La religion est chez Marx « opium du peuple » en ce que non seulement elle est le « discours-écran » qui fait oublier aux êtres humains que ce sont eux qui ont créé les dieux au nom desquels ils doivent supporter la misère; mais aussi qu'en faisant croire à un bonheur illusoire après la mort, elle empêche toute ...