Le machiavélisme désigne dans le langage courant une conception de la politique prônant la conquête et la conservation du pouvoir par tous les moyens.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.
L'idée d'une séparation des trois pouvoirs apparaît ainsi comme le remède aux abus des pouvoirs : partout, le pouvoir doit arrêter le pouvoir. Guidé par un profond respect de la personne humaine et par l'attachement à la liberté politique, la doctrine de Montesquieu forme l'horizon de nos modernes visions politiques.
Hobbes souligne en effet qu'il n'y a aucune convention entre les sujets et le souverain, mais seulement des contrats entre les individus qui tous abandonnent leur pouvoir à un tiers à condition que les autres le fassent, instituant ainsi un souverain qui les protège tous mais qui n'a rien signé.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Dans la transition d'une théorie de l'animal politique, naturellement enclin à la sociabilité (Aristote), à une vision mécaniste de la nature humaine, faite de mouvement et de compétition (Hobbes), c'est le fondement anthropologique du politique qui se trouve repensé.
Contrairement à plusieurs des philosophes des Lumières, Voltaire n'est pas athée : il est déiste. Cela signifie qu'il croit qu'il existe un dieu-horloger, qui a créé le monde. Il l'exprime ainsi : « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger. »
Enfin, Aristote a énoncé le principe de non-contradiction. Il est le principe selon lequel il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas en même temps, au même sujet et sous le même rapport, ainsi que celui du tiers exclu.
Chacun de ces organes devient ainsi l'un des trois pouvoirs : le pouvoir législatif est exercé par des assemblées représentatives, le pouvoir exécutif est détenu par le chef de l'État et les membres du Gouvernement, le pouvoir judiciaire, enfin, revient aux juridictions.
1À l'origine, le Léviathan est un monstre de la mythologie phénicienne représentant le chaos primitif, un serpent de mer capable de tout détruire, évoqué, par la suite, de nombreuses fois dans la tradition biblique.
Il est une construction humaine définie par un contrat : les individus renoncent à une partie de leur liberté au profit d'un souverain qui établit la paix civile et les conditions d'une vie stable en communauté. Cette pensée développée dans le Léviathan est l'une des premières théories rationnelles de l'État.
1 / Hobbes assume d'abord totalement sa conception du pouvoir absolu. Oui, l'Etat doit détenir un pouvoir absolu parce que sans cela il ne disposerait pas des moyens nécessaires pour atteindre son but, à savoir assurer la défense et la protection des sujets.
Tout au long de son ouvrage Le Prince, Machiavel critique la thèse dominante à son époque selon laquelle l'autorité légitime découle de la bonté morale. Il estime qu'on ne peut pas juger du caractère légitime ou illégitime du pouvoir sur une base morale.
La philosophie de Machiavel est l'utilisation des croyances à des fins politiques : la morale et la religion ne sont plus que des instruments en vue de la réalisation parfaite de son pouvoir. Machiavel voit en la religion un élément stabilisateur parfait ; il est donc nuisible de ne pas se montrer pieux.
Il y a 330 ans, la naissance de Montesquieu, père de la philosophie politique.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Platon est à la recherche d'une vérité préexistante et absolue qu'il veut contempler, Aristote cherche à l'établir et à la construire sur une base de faits qui s'enchaînent par des liens de causalité qu'il veut comprendre.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
- À travers l'Encyclopédie, il condamne l'absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.
LA DOCTRINE LIBÉRALE DE MONTESQUIEU (1702-1785)
L'auteur développe sa pensée politique, à savoir l'existence de trois types de gouvernement (la république, la monarchie et le despotisme) ainsi que la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) comme garantie de la démocratie.
17Hobbes a défini la liberté comme l'absence d'empêchements à l'action que l'on veut effectuer, ou comme la réalisation de ce que l'on veut faire, la volonté étant le résultat d'une délibération. Celle-ci est conçue selon un modèle quasi mécanique de rapports de force.
On attribue à Hobbes la formule « l'homme est un loup pour l'homme » (Homo homini lupus est – c'est plus chic en latin) qu'il reprend à Plaute.
Pour Hobbes, l'état social contrôle les passions des hommes et leur évite ainsi l'état de guerre permanent. Dans la conception rousseauiste, la société est à l'origine de la dégradation de l 'homme; elle le déprave et le pervertit, elle a pour principal effet de transformer l'âme humaine.