Seulement 5 % des océans de la planète ont été explorés à ce jour. Si les explorations à la surface des océans sont pratiquées depuis de longues années, celles des fonds marins ne furent possibles que récemment.
En effet, l'océan représente 70% de notre planète et nous n'avons exploré que 5%, donc 65% de la terre n'ont pas été explorés jusqu'à aujourd'hui et cela veut dire que les cartes topographiques de Mars, de la Lune et de Vénus sont plus avancées que celle de la terre.
Après la deuxième exploration humaine de la fosse des Mariannes, entretien avec Gabriel Gorsky, directeur de recherche au laboratoire d'océanographie de Villefranche-sur-Mer. Lecture 3 min.
Les conditions de vie dans les profondeurs de l'océan sont extrêmes : pas de lumière, peu de nourriture, une température glaciale et une pression écrasante ! Elles n'empêchent pas la vie de s'y développer : on y trouve des poissons, des bactéries, des méduses, des invertébrés, des requins.
[EN VIDÉO] Top 5 des chiffres fous sur l'océan Les océans recouvrent 72% de la surface de la planète et représentent 97% de l'eau sur Terre.
L'Océan a été traditionnellement subdivisé en trois grands ensembles (Atlantique, Indien et Pacifique), séparés par des limites de continents, mais aussi distingués par leurs caractéristiques structurelles, composition et circulation de l'eau.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
Et c'est à cause de cela que l'on n'a pas encore vraiment visité ces profondeurs. Si l'on descendait ne serait-ce qu'à -3 000 mètres, sans un entraînement très perfectionné et un équipement adéquat, les effets de la pression seraient tels que notre corps ne pourrait le supporter (par exemple : notre tête exploserait).
Car la conquête des mers et de l'espace sont étroitement liées. Ces projets ont au moins prouvé qu'une autre vie était possible. Même si on reste loin des grands complexes sous-marins, l'idée d'habiter sous les flots est envisageable. À condition de faire quelques concessions dans un premier temps bien sûr.
Grand avaleur, pieuvre vampire, requin-lutin ou revenant : les créatures qui vivent dans les abysses ont écopé de noms peu flatteurs et ont, il faut bien le dire pour certaines d'entre-elles, "la gueule de l'emploi".
A ce jour, la fosse des Mariannes qui se trouve dans le Pacifique Nord-ouest est la fosse océanique la plus profonde et l'endroit le plus profond de la croûte terrestre : en 2014, la profondeur maximale retenue est de 10 984 m ± 25 m.
la zone abyssale, de 4000 à 6000 m ; la zone hadale, de 6000 m aux fosses les plus profondes (fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique dont le point le plus bas se situe selon les relevés entre un peu moins de 11 500 m mètres (Challenger Deep) et un peu plus de 11 000 m mètres de profondeur).
Le but de cette première campagne océanographique : mesurer la profondeur et draguer le fond des océans afin de récolter roches et organismes. Cette mission est le début d'une quête au long cours : percer le mystère des abysses. Ceux-ci sont restés longtemps moins connus que la surface de Mars ou de la Lune !
L'océan primitif est le premier océan qui s'est formé sur la Terre, il y a quatre milliards d'années. Il est né à la fois de la condensation et de la précipitation de la vapeur d'eau expulsée par les volcans, lors du dégazage de la planète, et des apports extraterrestres d'eau par les comètes et les météorites.
De nombreuses ressources naturelles. Les abysses renferment aussi des ressources comme le prédisait Jules Verne dans Vingt mille lieues sous les mers. Le capitaine Nemo en était convaincu: "Il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d'argent, d'or qui seraient très certainement facilement exploitables".
Plus de cinquante ans après la première expédition, James Cameron, célèbre réalisateur à qui l'on doit notamment Abyss, Titanic et Avatar est devenu le troisième homme à s'être aventuré si profondément sous la surface de l'eau, le deuxième encore en vie avec Don Walsh et le premier à être descendu en solo.
Dans les océans, il y a de l'eau, des poissons et même quelques baleines (pour l'instant). On y trouve aussi un peu de sel et quelques végétaux, mais ça tout le monde le sait.
Life est également présent malgré pressions colossales : à une profondeur de 10 000 mètres, la pression est de 1 tonne par cm2, comme si vous aviez 8 voitures sur un pied !
Victor Vescovo a résisté à la pression écrasante de l'océan et a battu le record du monde de plongée sous-marine en atteignant les 10 925 mètres de profondeur, marquant un nouveau chapitre dans l'histoire maritime d'OMEGA.
Il n'est pas rare de ressentir de la fatigue suite à des plongées sans difficulté spéciale et en l'absence de signes de maladie de décompression (MDD), même s'il peut s'agir d'un symptôme de cette dernière.
Appelé Kola Superdeep Borehole en anglais, littéralement, le « Forage super-profond de Kola », il s'enfonce à 12 262 mètres sous terre. Un projet titanesque qui a permis des découvertes étonnantes.
Durant l'Antiquité et le Moyen Âge, la notion des 7 mers se limitait donc au monde méditerranéen et proche-oriental mais, à l'ère de la globalisation, cette expression se réfère plutôt aux océans qui jouxtent les 7 continents du monde.
Le premier critère qui distingue la mer de l'océan est avant tout une histoire d'étendue. L'océan est plus grand ! Pour vous donner un ordre d'idée, le plus petit océan, l'Arctique, fait 14,09 millions de km². Alors que la mer la plus grande, la mer d'Arabie, s'étend sur 3,6 millions de km².
Le sel de mer provient de l'action des eaux de ruissellement et des eaux souterraines sur la croûte continentale. Les ions (Na+, Cl-...) apportés par les rivières se concentrent dans l'eau de mer car ces éléments sont peu réactifs avec les particules et les minéraux marins.