La résistance thermique (R) des murs extérieurs doit être comprise entre 3 et 9 m²K/W, ce qui représente entre 8 et 30 cm d'isolant, tandis que celle de la toiture est comprise entre 5,5 et 12 m²K/W, soit 10 à 50 cm d'épaisseur d'isolant. Plus ce coefficient (R) est grand, plus la paroi est isolante.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Pour les murs : R ≥ 3,7. Pour les combles perdus : R ≥ 7. Pour les combles aménagés : R ≥ 6.
La résistance thermique des isolants minces multicouche varie de 0,1 à 1 m²/K/W, soit une résistance relativement faible. Il gagne en intérêt s'il est associé à un autre isolant.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant. De même, plus le matériau est épais, plus R est important.
Le pare-vapeur est déconseillé pour la construction neuve avec des matériaux sains, en ossature bois ou pour la rénovation de bâtisses construites avec des matériaux naturels. Sa valeur SD est très élevée : il transforme un logement en boite à oeufs thermique dont aucune paroi ne peut respirer.
De nombreux matériaux peuvent servir à isoler thermiquement et phoniquement une maison. Tous ont des caractéristiques propres qui correspondent à un besoin précis. De manière générale, on les classifie selon leur origine en 3 grandes familles d'isolants : naturel, minéral et synthétique.
La réglementation thermique 2020 précise l'épaisseur à choisir pour votre isolation. En l'occurrence, l'épaisseur d'un isolant doit maintenant être de 300 mm. Pour rappel, avec la RT 2012, l'épaisseur de l'isolant pouvait aller de 60 mm pour le plancher bas à 100 mm pour la toiture.
lorsque les combles perdus d'une maison ou d'un immeuble sont isolés, une résistance thermique minimale R de 4,5 W/m² est exigée, c'est-à-dire environ 15 à 20 cm d'isolant thermique selon le type de matériau.
Ce dispositif évolue en 2022. Pour financer des travaux de rénovation énergétique, les pouvoirs publics ont mis en place au 1er janvier 2020 une aide financière sous forme d'une prime à la transition énergétique, versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah) : MaPrimeRénov'.
Le ressenti de froid peut être dû au taux d'humidité dans le logement, à des murs mal isolés ou à des infiltrations d'air autour des portes ou des fenêtres. En période hivernale, la plupart des foyers chauffent leur maison entre 20°C et 23°C.
Pour isoler un mur de l'intérieur sans perdre trop de place, il est possible de projeter un isolant directement dans la cloison. On peut aussi choisir de poser des panneaux rigides, qui seront collés sur le mur. Certaines autres méthodes d'isolation des murs comme les peintures isolantes laissent quelquefois à désirer.
La laine de verre comme le polystyrène sont deux isolants couramment utilisés dans le bâtiment. La laine de verre est employée pour l'isolation des toitures, tandis que le polystyrène est souvent préféré pour isoler les murs.
A l'heure actuelle, on considère que la ouate de cellulose et le liège sont les matériaux les plus isolants. Ces matériaux écologiques sont efficaces thermiquement mais présentent aussi d'excellentes propriétés d'isolation phonique.
Les matériaux minéraux que l'on peut utiliser pour isoler ses murs par l'intérieur sont le verre cellulaire, la laine de verre (l'isolant le plus utilisé dans le monde), la laine de roche et l'argile expansée. Ils sont généralement moins chers que les autres isolants, mais ont une durée de vie parfois inférieure.
La laine de chanvre est recommandée pour ses hautes performances. On la considère comme la meilleure solution écologique du marché. On peut l'utiliser pour l'isolation de la toiture, des murs ou encore du sol. Elle se présente sous forme de panneaux, de rouleaux ou encore en vrac.
Les inconvénients de la laine de roche
Egalement, la laine de roche se tasse avec le temps. Aussi, après quelques années (une dizaine, en moyenne), elle perd ses propriétés isolantes et doit être remplacée au moins tous les 15 ans. Peu chère à l'installation, elle implique donc de lourds frais dans la vie d'une maison…
Si vous souhaitez installer des isolants biosourcés, sachez que ceux-ci sont beaucoup plus sensibles à l'humidité que les autres types d'isolants : leur résistance thermique chute fortement avec l'humidité. Ils peuvent de plus être plus sensibles au développement de moisissures. Un pare-vapeur est donc obligatoire.
Pour éviter l'apparition du point de rosée et limiter ainsi la formation de condensation dans votre maison, il est possible d'actionner deux leviers : celui de l'isolation pour limiter les surfaces froides et celui de la ventilation pour faire baisser le taux d'humidité dans l'air (ou taux d'hygrométrie).
Les isolants classiques tels que la laine minérale, le synthétique ou autres matériaux, restent la meilleure solution isolante du fait de leur épaisseur et de leur densité pour une résistance thermique optimisée. Chez Effy, nous avons fait le choix d'utiliser la laine de verre.
Cette nouvelle norme est également associée à des exigences en matière de résistance thermique pour l'isolation des murs. Le R devra être supérieur à 3,7. Plus que l'épaisseur, l'obligation relative à la RT 2020 est liée à la conductivité des matériaux.
Le polyuréthane dispose de l'un des meilleurs pouvoirs isolants du marché grâce à son faible coefficient lambda de 0,022 W/m.K. La laine de verre, avec une conductivité thermique de 0,032 à 0,046 W/m.k (selon son type de conditionnement), dispose d'un plus grand coefficient lambda car elle est plus conductrice.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.