Ce qui est conseillé dans le cadre du DPE, c'est une pompe à chaleur qui ne ferait que le chauffage pendant l'hiver. C'est en effet le système ayant le meilleur rendement, c'est-à-dire permettant de créer le plus de chaleur avec une quantité d'électricité donnée.
Les sources d'amélioration les plus efficaces sont, dans l'ordre : Passer d'un chauffage électrique à un chauffage gaz. C'est drastique, c'est cher, mais ça marche. Le chauffage électrique entraîne une décote automatique de la note, qui n'a rien à voir avec votre logement mais avec le mode de production de la chaleur.
Faites des travaux d'isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d'un DPE consiste à réaliser des travaux d'isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l'état de l'isolation des combles perdus ou habitables.
Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des fenêtres permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe G à la classe F ou E.
Isoler les combles ou le plancher bas.
Les combles sont les plus déterminants en matière de consommation énergétique parce qu'ils peuvent laisser passer la chaleur accumulée dans l'habitation. Faire vérifier l'isolation et la remplacer au besoin vous permettra certainement de passer d'une étiquette E à D dans le DPE.
Comment calculer son DPE soi-même ? Pour obtenir la note DPE de son logement, il suffit de reprendre les consommations d'énergie du logement durant les trois dernières années à de les diviser par la surface du bien.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
La consommation énergétique d'un logement de classe G
La classe G est donc la catégorie la moins économe pour un appartement ou une maison. La consommation moyenne de ce type d'habitation est de 450 kWh/m² par an. En tout, ce sont 80 kg eq CO2/m² par an qui sont émis par un logement étiqueté G.
Une bonne isolation thermique est nécessaire pour rendre votre habitat moins énergivore. Pour une construction neuve, optez pour des matériaux isolants écologiques comme la laine de bois, le chanvre, le lin, la laine de coton, le liège ou encore la ouate.
Face à cet afflux d'offres, les prix commencent à bouger. C'est pour les logements classés F au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE) que l'impact sur les tarifs est le plus fort. Au niveau national, un bien classé A coûte 11% de plus qu'un F. Et localement, les différences sont parfois spectaculaires.
En conclusion, le DPE et l'AER vous permettent de savoir si votre logement est classé F ou G, mais ils n'ont pas le même objectif. Le DPE permet de connaître l'étiquette du logement et comporte quelques suggestions succinctes d'amélioration.
Pour réaliser une bonne isolation afin de sortir de la classe énergie E, il convient d'isoler les combles perdus d'un logement par exemple ou repenser l'isolation des vitrages (passer à du double-vitrage par exemple). Le plafond, le plancher et les murs sont en contact avec l'extérieur.
Concernant les logements de classe E, la consommation d'énergie varie entre 231 et 330 kWh par mètre carré et par an, soit une dépense énergétique oscillant entre 1 151 et 1 650 €. La classe E concerne surtout les bâtiments construits avant 1970, ainsi que les anciens logements disposant d'un chauffage électrique.
Les travaux à l'échelle de la copropriété
Comme elles impactent l'ensemble des copropriétaires, ces travaux doivent être validés par les copropriétaires en assemblée générale : Isolation thermique des murs par l'extérieur (ITE) : c'est la solution d'isolation la plus efficace, mais également la plus coûteuse.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des menuiseries permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe F à la classe E.
1️⃣ L'isolation et le double-vitrage
Un logement mal isolé perd jusqu'à 30% de chaleur, il est donc primordial d'optimiser l'isolation du bâtiment. Il faut avant tout améliorer l'étanchéité : des ouvertures : portes et fenêtres, en installant du double vitrage, et des cloisons : sols, plafonds, combles, murs.
Officiellement, la définition du logement énergivore est un logement qui consomme plus de 331 kWh par mètre carré et par an. Cela correspond à une facture d'énergie d'au moins 300 € par mois.
Dans les annonces de vente ou location immobilière diffusées dans la presse écrite, en agence ou sur internet, le notaire doit fournir l'information sur le classement de la performance énergétique du bien immobilier. Sans cette information, il peut se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 €.
La note du DPE est dégradée d'office en cas d'informations manquantes. D'où l'intérêt de vérifier que le diagnostiqueur a bien toutes les informations nécessaires à sa disposition. N'oubliez pas de fournir toutes les factures des travaux réalisés dans votre logement.
Pour réduire les émissions de GES de son logement, l'idéal est d'opter pour un système de chauffage reposant sur les énergies renouvelables. On peut notamment penser aux pompes à chaleur aérothermiques et aux dispositifs fonctionnant à l'aide du bois-énergie comme les poêles à bois ou les chaudières à granulés.
À partir du 1er avril 2023, l'obligation de réaliser un audit énergétique concernera tout d'abord les habitations classées F ou G, les logements dits « passoires thermiques », dont la promesse de vente ou, à défaut, l'acte de vente, est signé à partir du 1er septembre 2022, selon un décret daté du 9 août 2022.