Les réalisations de Denis Diderot comprennent de nombreux ouvrages, dont le plus célèbre est l'Encyclopédie. L'Encyclopédie de Denis Diderot a compilé des milliers d'articles de différents auteurs et a eu une grande influence sur la diffusion des idées des Lumières.
Alors que le dictionnaire désigne un mode d'organisation du langage en ordre alphabétique, l'encyclopédie se propose « un but plus élevé » et a « l'ambition intellectuelle d'embrasser tous les savoirs ».
" Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la Terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ...
L'Encyclopédie ne se borne pas à recenser les connaissances. Elle met en valeur les limites et les erreurs de la société d'Ancien Régime. Elle défend les idées fortes de la philosophie des Lumières : la liberté, la tolérance…, et se veut une arme intellectuelle contre le pouvoir absolu, les préjugés, le fanatisme.
Les jésuites et les jansénistes s'opposent au projet. Ils sont particulièrement choqués par la participation de l'abbé de Prades qu'ils dénoncent comme étant hérétique. Les premiers volumes sont interdits. Mais Malesherbes et Madame de Pompadour défendent le projet qui reprend.
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
Le pape Clément XIII condamne l'ouvrage, il le met à l'Index, le 5 mars 1759 , et il « enjoint aux catholiques, sous peine d'excommunication, de brûler les exemplaires en leur possession ».
- diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition ; - mesurer les connaissances à l'aune de la raison ; - enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser. »
Le pape Clément XIII condamne l'ouvrage et le met à l'Index en mars 1759 : il demande aux catholiques de brûler les exemplaires en leur possession. À la même date, le Conseil du roi interdit la vente de l'Encyclopédie et exige le remboursement de tous les souscripteurs.
L'Encyclopédie bouleverse la pensée européenne, car elle propose une nouvelle approche de la culture savante en y introduisant des matières jusqu'alors mal considérées (comme le travail manuel) et en mettant en avant comme méthode la pensée critique.
- À travers l'Encyclopédie, il condamne l'absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.
Diderot fait un usage créatif des principes de l'empirisme. Toute idée a une origine sensible, certes, mais il faut ajouter qu'elle exprime non seulement les qualités sensibles des choses mais aussi l'état et la constitution du corps, ainsi que les circonstances de l'expérience qui est à l'origine des idées.
Contexte historique. Denis Diderot (1713-1784) est surtout connu et célébré pour avoir dirigé avec d'Alembert (1717-1783), au milieu du XVIIIe siècle, la publication d'une entreprise éditoriale monumentale : l'Encyclopédie.
Diderot est le principal artisan de L'Encyclopédie ; il en est l'inspirateur, et l'auteur de très nombreux articles, concernant la politique, la religion, la philosophie, la littérature, l'économie et la morale.
Ouvrage majeur du XVIIIe siècle, l'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" fut éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert.
Ce projet collectif dirigé par le philosophe Denis Diderot et le mathématicien Jean Le Rond d'Alembert a été le fruit d'un combat du premier au dernier volume, de 1751 à 1772. Le professeur d'histoire Pascal Bastien souligne l'importance de cet ouvrage du siècle des Lumières.
L'Encyclopédie est publiée dans une époque de censure, qu'elle subit par deux fois. En 1752, après la parution des deux premiers volumes, par décision du Conseil d'Etat qui y voit un ferment d'erreur, de corruption des mœurs et d'irréligion.
Jean Le Rond d'Alembert, principal auteur de l'Encyclopédie aux côtés de Diderot, est le fils naturel du chevalier des Touches et d'une dame de la haute aristocratie, Madame de Tencin.
A l'époque des Lumières , quand les hommes ont cherché à remettre en cause le principe de monarchie absolue de droit divin, ils ont du réfléchir à ce qui fonde l'autorité politique ; Au nom de quels principes les hommes, les citoyens, le peuple , vont-ils accepter le pouvoir de celui qui se prétend leur chef , leur ...
L'Encyclopédie est portée par une ambition philosophique : montrer l'unité diverse et plurielle de l'intelligence humaine à l'œuvre tant dans les Académies que dans les ateliers, à un public qui jusqu'à elle ne faisaient pas cas des arts mécaniques.
L'Encyclopédie comprend des articles sur des thèmes très variés : les sciences, l'économie, l'histoire, les arts, la morale, les techniques, etc... Mais de nombreux articles critiquent la monarchie absolue, la noblesse, la justice et la religion.
Un ouvrage collectif
Si le naturaliste Buffon ne signe pas d'article, ses travaux et son esprit influencent grandement l'Encyclopédie. Certains auteurs vont jusqu'à financer l'entreprise, notamment le baron d'Holbach, philosophe et scientifique, à qui l'on doit 376 articles.
Symbole du siècle des Lumières, elle est l'œuvre du célèbre écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) et du mathématicien Jean Le Rond D'Alembert (1717-1783).
C'est grâce à des documents conservés aux Archives nationales de Paris, et en particulier à des actes du Minutier central, que nous avons pu déterminer que c'est Etiennette Gabrielle Ponthieux, alors épouse du maître vitrier Jean Baptiste Gerard, qui a accueilli Jean Le Rond en 1717.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...