Autrui est également perçu comme un obstacle car il se pose souvent en tant que rival, un concurrent pour moi. Dans la société, ce rapport de rivalité entre les individus se rencontre souvent, que ce soit dans le monde du travail ou à l'école où règne la loi du meilleur.
Il semble donc qu'autrui empêche ma liberté, puisqu'il m'empêche d'atteindre la connaissance de moi-même. Pascal également disait qu' "on n'aime jamais personne, on n'aime que des qualités". Autrui est donc inutile, et en me leurrant sur sa véritable personne, empêche la liberté de ma raison.
Pour la majorité des êtres humains, autrui n'est pas un ennemi. Autrui, bien qu'il soit considéré comme un obstacle à mes désirs, est considéré avant tout comme étant un partenaire dans l'action et dans le travail. Par ailleurs, l'homme a besoin d'autrui pour ne pas être envahi par des sentiments de solitude.
Autrui est celui qui n'est pas moi, il est celui que je ne suis pas et en même temps, il est un même que moi (il appartient à la condition humaine). Semblable et différent, proche et distant autrui est à la fois celui dont je ne peux me passer et celui qui parfois m'insupporte.
Lorsque autrui enfreint une loi, qu'elle soit politique, sociale, morale, il devient une menace pour les autres et pour lui-même. Il peut ainsi nuire à la société dans son intégralité car il remet en cause la liberté de chacun, elle-même dépendant du respect de la loi par soi et par tous.
Mais la peur du regard d'autrui est une sorte de bouclier protecteur qui sert à se protéger soi-même. Cela-dit, si l'on craint autrui, on craint l'humanité puisque autrui est humain. Donc on craint, en quelque sorte, l'espèce à laquelle on appartient.
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Toute personne autre que soi-même, surtout considérée sur le plan moral ; ensemble des personnes autres que soi-même : Se dévouer à autrui.
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
Dissertation autrui terminale l
Autrui c'est celui qui est autre que moi, qui n'est pas moi. Mais s'il est autre que moi, il est aussi mon semblable. Autrui serait donc un autre moi et un autre que moi. Autrui se construit par rapport à moi et non par rapport aux autres.
Autrui désigne un autre que moi, les autres, l'ensemble des hommes. Ainsi, Baudelaire a dit : « l'autre est à la fois proche et lointain » . La question d'autrui pose alors le problème de sa connaissance. À ce sujet, plusieurs conceptions de l'autre existent selon que le regard est philosophique, culturel ou religieux.
C'est autrui qui me permet d'accéder à l'Humanité et d'abord à la mienne c'est donc qu'autrui me connait et que je le connais. Comme l'affirme d'ailleurs Socrate, on se réfléchi en autrui, qu'autrui est un miroir de nous-même. En ce sens, je peux donc connaitre autrui puisque je me connais moi-même.
Chez Sartre, l'intersubjectivité passe par la médiation du corps : “La nature de mon corps me renvoie à l'existence d'autrui et à mon être-pour-autrui. Je découvre avec lui, un autre mode d'existence aussi fondamental que l'être-pour-soi et que je nommerai être-pour-autrui” (L'Etre et le Néant).
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Aider les autres.
Autrui est-il mon semblable parce que, comme moi, il serait celui qui souffre ?
Vivre avec les autres est, à bien des égards, l'une des expériences humaines les plus fondamentales, mais aussi les plus cruciales. C'est l'expérience même où se joue notre vie comme relation à autrui, où se construit et se développe le lien humain.
Définition. Autrui, c'est l'autre que soi, le différent. Mais autrui désigne avant tout cet autre en tant qu'être humain, et donc en tant qu'alter ego : il est à la fois moi-même et l'autre. Prendre en compte autrui, c'est donc s'interroger sur cette double structure.
L'autre est quelqu'un qui est différent de soi : par rapport à soi, c'est une sorte d'étranger. Ce terme « autre » peut désigner à la fois plusieurs personnes ou bien une seule.
Reconnaître l'autre n'est donc pas seulement lui faire une place à côté de soi, mais l'inscrire au cœur de son propre patrimoine d'espèce. Comme s'il s'agissait de tisser avec lui un lien d'alliance, pour à la fois réactiver une parenté immémoriale et fonder une nouvelle communauté de sens.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.