La contre-visite médicale, le moyen pour prouver l'arrêt maladie abusif. Pour savoir si l'arrêt maladie d'un salarié est bien valide, la loi offre au dirigeant d'une entreprise la possibilité de faire procéder à une contre-visite médicale au domicile du salarié.
Si vous pouvez solliciter sous condition une contre-visite médicale, vous ne pouvez pas interroger un salarié sur la raison de son arrêt maladie. En effet, un salarié ne saurait être tenu de donner des informations à son employeur sur son état de santé ou la nature d'une pathologie.
Vous êtes en droit de contester un arrêt de travail ou de dénoncer un arrêt maladie abusif. Pour cela, il suffit de mandater un organisme indépendant tel que Mediverif. En envoyant sur place un médecin contrôleur, nous vous aidons à gérer l'absence d'un salarié.
Tous les salariés en arrêt maladie peuvent faire l'objet d'un contrôle de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie au bout de 48 heures, mais certains arrêts maladie peuvent davantage attirer l'attention des médecins-conseil.
Les sanctions encourues
Si la visite de contrôle n'a pas pu avoir lieu parce que le salarié était absent ou a refusé la contre-visite, l'employeur peut suspendre le versement des indemnités complémentaires. La suspension prend effet au lendemain de la visite de contrôle.
Un salarié ne peut pas être licencié en raison de son état de santé, c'est discriminatoire : Un critère est discriminatoire s'il fait partie de la liste des 25 critères reconnus comme tels, comme le sexe, l'état de santé, ou la religion....
L'arrêt de travail de complaisance, ou absence abusive, représente un coût important pour les entreprises qui versent des compensations de salaire aux employés en arrêt maladie injustifié. En effet, de nombreuses entreprises se retrouvent contraintes d'embaucher des personnes en contrat précaire afin de les remplacer.
L'employeur peut demander un contrôle à la Sécurité sociale. votre régime complémentaire (mutuelle) peut également procéder à des vérifications, y compris par voie d'enquête, en application du contrat qui vous lie à l'assureur.
Puis-je subir un contrôle d'arrêt maladie le week-end ? Les samedi et dimanche, ainsi que les jours fériés, ne font l'objet d'aucun traitement particulier. Vous pourrez donc très bien être contrôlé à votre domicile ces jours-ci, sauf bien sûr en dehors des heures de sortie autorisées.
Si la dépression est d'origine professionnelle (maladie professionnelle ou accident de travail), l'employeur ne peut, en principe, pas licencier le salarié concerné. Cependant, dans tous les cas, l'employeur peut licencier le salarié s'il a commis une faute grave ou une faute lourde.
Une maladie : l'arrêt maladie est accordé lorsque l'état de santé du salarié l'empêche d'exercer son activité sur décision d'un médecin. Un accident du travail : l'arrêt de travail peut avoir pour origine un accident survenu au cours de l'activité professionnelle du salarié.
Pour pouvoir licencier un salarié en raison de ses absences, il est impératif qu'elles soient causées par une maladie ou un accident d'origine non professionnelle, c'est-à-dire sans aucun rapport avec le travail.
Sur le plan juridique, l'usage de ce faux document est considéré comme un délit par l'article 441-1 du Code pénal. Par conséquent, la peine encourue peut aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende. La personne qui utilise un faux certificat s'expose donc à des poursuites pénales.
Si vous souhaitez dénoncer des arrêts abusifs vous devez envoyer une copie de l'arrêt en cours avec un courrier motiver de votre demande, vous devez y faire figurer vos coordonnées ainsi que celles de votre employés, les dates concernées par votre demande et les raisons de celle-ci.
Nous vous rappelons que seul le 3646 (service gratuit + coût de l'appel) vous permet de joindre votre CPAM et nous vous appelons donc à la vigilance.
Pour rappel, envoyer un arrêt de travail doit se faire par voie postale. Le salarié peut envoyer une copie scannée par mail à son employeur.
Si l'arrêt de travail prévoit des autorisations de sortie, vous devez être présent à votre domicile (sauf soins ou examens médicaux) de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h, y compris les samedis, dimanches et jours fériés. Toutefois, par dérogation, le médecin peut autoriser des sorties libres.
Dr PE : L'employeur ne peut pas contacter le médecin traitant, ni lui demander des certificats relatifs à la santé du salarié. Dr KF : Le médecin du travail est l'interlocuteur privilégié de l'employeur. Il peut demander une visite pour son salarié tout en la justifiant et en informant l'intéressé.
Les arrêts de cassation
Lorsque la Cour de cassation est d'accord avec le requérant ayant formé le pourvoi en cassation, elle rend un arrêt de cassation. Autrement dit, elle casse et annule la décision rendue précédemment.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Pour se séparer d'un collaborateur, les entreprises recourent de plus en plus au job vacuum, methode consistant à pousser un salarié à démissionner en lui retirant ses missions. Un nom est enfin posé sur une pratique qui se répand.
Votre médecin peut vous prescrire un arrêt maladie pour dépression pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Au-delà, il s'agira d'un arrêt maladie longue durée. Si vous êtes en arrêt maladie pour dépression, vous percevrez 50 % de votre rémunération quotidienne de base.
Par la Sécurité sociale
Il s'agit de vérifier que vous êtes à votre domicile pendant les heures d'interdiction de sortie (contrôle administratif) et que votre état de santé justifie l'arrêt de travail prescrit (contrôle médical). Ces contrôles peuvent se dérouler sur place ou être effectués sur dossier.
Cependant, le médecin-conseil n'a pas le droit de modifier le traitement du patient. L'assuré doit obligatoirement répondre à la convocation et se soumettre au contrôle. Si cette obligation n'est pas respectée, l'assuré risque la suppression ou la suspension du versement des indemnités journalières.