Il contrôle les ministres du gouvernement. Il est censé agir plus rapidement que l'Assemblée. Robespierre est élu au Comité de Salut Public de juillet 1793 à juillet 1794. Son influence y est importante.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Imprégné des idées de Rousseau, il défend un idéal politique, celui d'une République sociale et démocratique. Robespierre souhaiterait que la République soit fondée sur la morale, l'honnêteté des citoyens dévoués au bien public et l'égalité.
À partir de décembre 1793-janvier 1794, les pratiques des représentants en mission comme Fouché, Tallien, Barras, Carrier, Javogues et tant d'autres, sont désavouées par le Comité de salut public, notamment par Robespierre, qui obtient le retour de Carrier à Paris et manifeste son opposition à la répression à Lyon.
Le 21 septembre 1792, l'Assemblée législative est remplacée par un nouvel organe, la Convention nationale. Robespierre, élu député de Paris, y siège 11. Il est l'une des principales figures de la Montagne, avec Danton et Marat. Il combat violemment les Girondins hostiles au procès puis à l'exécution de Louis XVI 12.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Siégeant à l'Assemblée nationale Constituante, Robespierre se fait remarquer par son éloquence en défendant la liberté de réunion, la liberté de la presse, le suffrage universel ainsi que l'instruction gratuite et obligatoire.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire. En cette fin de 1793 on vit guillotiner à Paris Marie-Antoinette, les girondins, Bailly, Barnave, Philippe Égalité, etc. En province, la répression ne fut pas moins terrible.
La Terreur est décidée le 5 septembre 1793 par la Convention (assemblée qui dirige la Première République). Elle se termine le 28 juillet 1794 avec l'arrestation des Jacobins et la mort de Robespierre.
Membre des « Montagnards » et du Comité de salut public (1793), il compose avec Robespierre et Saint-Just le « triumvirat ». Il est corédacteur de la loi du 22 prairial (10 juin 1794), qui organise la « Grande Terreur ». Arrêté en même temps que Robespierre, il est guillotiné le 10 thermidor (28 juillet 1794).
Son principal argument portait sur la nature de la guerre qui se préparait : il montra qu'il s'agissait d'une opération concertée entre les ennemis du dehors et ceux du dedans, que le véritable clivage ne se situait pas entre la France et les puissances, mais entre les amis de la liberté et ceux du despotisme.
Le dimanche 1er septembre 1715, à 8 h 15, après 72 ans de règne, Louis XIV meurt rongé par la gangrène. Le mal s'est déclaré le 10 août avec des douleurs dans la jambe.
Les festivités se terminent le 30 mai où l'on a prévu de tirer un feu d'artifice depuis la Place Louis XV (là où quelques années plus tard le roi Louis XVI et son épouse seront guillotinés).
C'est donc sous le nom de Philippe Egalité qu'il se fait élire à la Convention, où il siège à l'extrême gauche. Comme on le voit, il vote la mort du roi.
La chute de Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II ( 26 juillet 1794 ) vers midi, au 10 thermidor ( 28 juillet ).
Pour affronter ces difficultés, la Terreur, menée par Robespierre, est instaurée. Après la chute de Robespierre en 1794, un nouveau régime est institué : le Directoire. Fragile et contesté, ce régime prend fin avec le coup d'Etat de Bonaparte en 1799.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.