Dans cette catégorie, vous pouvez choisir sans craintes des Ginjo et Daïginjo qui sont le meilleur choix si vous n'avez que très peu d'expérience du Saké. Des Saké ayant des notes céréalières et lactiques plus prononcées, avec une acidité marquée, tels ceux des catégories Junmaï et Honjozo.
Nanbu Bijin, Junmai Daiginjo
Élu meilleur Junmai Daiginjo par la compétition du saké, ce produit est une garantie de goûter l'excellence japonaise au sein d'un petit verre. Puissant et floral à la fois, sa subtilité de goût conviendra parfaitement aux amateurs, comme aux novices en la matière.
La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre. Ce saké, très versatile, peut donc être dégusté dans un large éventail de températures allant du frais au chaud.
Le saké n'est pas un alcool fort
Il faut surtout retenir que c'est une boisson simplement fermentée comme le vin,…
Le geste est symbolique: l'hôte fait déborder le verre pour signifier au client qu'il lui donne sans compter, sans minauder ! La plupart du temps, le saké débordé sera également bu. Il s'agit de l'évolution d'une tradition plus ancienne où seul le Masu était rempli plus que nécessaire.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
Non entamée, une bouteille de saké peut se conserver plusieurs mois, voire plusieurs années, pour les sakés de garde (type Koshu) à l'abri de la lumière et dans un endroit frais.
Si vous appréciez le saké, tournez-vous vers du ginjo saké ou du daiginjou saké qui présentent peu d'arômes de riz. Les sakés avec un goût de riz prononcé se marient bien mieux avec les sashimis que les sushis.
Essentiellement, les sakés plus corsés, plus terreux, conviennent généralement bien au réchauffement. La chaleur rehausse l'umami, mais allez-y mollo, il vaut mieux le servir tiède ou légèrement chaud. Les sakés très secs (Karakuchi) et au goût franc sont de bons candidats pour les températures encore plus hautes.
La raison pour laquelle il est nécessaire de polir le riz tient à sa composition. Le cœur du grain de riz est riche en amidon, alors que l'enveloppe extérieure contient beaucoup de lipides, de vitamines et de protéines.
Le secret pour réchauffer son saké, c'est de placer le tokuri dans l'eau bouillante pendant un court instant. Réchauffer le saké au bain-marie dans une grande quantité d'eau bouillante, sans contact direct avec la source de chaleur, lui permet de préserver son goût et de refroidir plus lentement.
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Le Shochu est présent au quotidien dans la société japonaise. C'est la boisson qui accompagne le plus les buveurs nippons, juste après la bière (3 milliards de litres par an).
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Boire l'alcool de riz
On le boit avec des plats traditionnels vietnamiens, souvent composé de riz blanc, de légumes et de viandes. Toutes les classes sociales consomment de l'alcool de riz au Vietnam, breuvage traditionnel profondément ancré dans la culture vietnamienne.
Le Soju, un alcool au succès fou
Un goût très doux d'alcool de riz, une bouteille verte emblématique, voire mignonne comme tout avec ses 36 cl de contenance, une consommation sous forme de shots, une teneur en alcool de 20 %, un prix bon marché...
Le riz est étalé sur des planches appelées toko. Il va être ensemencé avec une enzyme, le koji-kin. Ce champignon va changer l'amidon du riz en sucre. Le koji-kin constitue la partie la plus importante pour faire le saké.
Le riz poli est un riz blanc, débarrassé des farines qui adhèrent aux grains. Le riz glacé est un riz poli, enrobé d'une fine couche de talc.
1. Le grain de riz, une fois récolté est impropre à la consommation (riz Paddy). Il faut lui enlever son enveloppe extérieure : la balle, correspondant aux glumelles, sorte de paille qui protège le grain de riz et qui peut transporter de la poussière et des souillures.
La glumelle (enveloppe externe du grain) est ensuite retirée par un passage dans des rouleaux. Ce riz « cargo », complet, riches en fibres et en nutriments, de couleur beige, est très long à cuire.
Le saké, l'incontournable du japon et l'équivalent du vin pour nous Français. C'est une boisson alcoolisée à partir de la fermentation du riz, qu'on nomme alcool de riz ou encore « nihonshu ». Le saké peut être servi froid pour les plus fins ou chaud pour les plus corsés.