D'après le Portail de l'emploi dans l'économie sociale et solidaire, l'ESS est le premier employeur dans l'action sociale (60%), devant le sport et les loisirs (55%), et les activités financières et d'assurance (30%).
Les secteurs de l'économie sociale et solidaire
200 000 entreprises exercent leur activité dans le secteur de l'ESS. L'ESS recouvre un champ d'activité très large : action sociale, activité financière et d'assurance, enseignement, santé humaine, agriculture, commerce, hébergement, industrie.
L'économie sociale regroupe principalement trois familles : mutuelles, coopératives, associations auxquelles s'ajoutent les "marges" (comité d'entreprise et d'établissement, caisse d'épargne et de prévoyance, organisations culturelles, etc.).
Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.
Acteur économique de poids, l'ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés.
L'histoire de l'ESS
L'économie sociale et solidaire (ou ESS) a plus de deux cents ans. Il serait même possible d'aller chercher des formes dès l'antiquité. « Élever la condition du peuple » : c'est ainsi que Charles Gide, définit l'ambition de l'économie sociale, terme dont il est à l'origine.
Les entreprises de l'économie sociale et solidaire se distinguent de l'économie classique par leur absence de lucrativité (le cas des associations par exemple) ou leur lucrativité limitée (les mutuelles et les coopératives : la rémunération des parts sociales, c'est-à-dire des titres de propriété sur le capital d'une ...
Qui sont les acteurs de l'ESS et quelles sont leurs visées ? Les structures de l'ESS ont pour ambition commune de créer des emplois pérennes et locaux, de développer une plus grande cohésion sociale et d'apporter des réponses aux besoins socio-économiques des territoires.
La RSE procède d'une démarche volontaire et non imposée *. Surtout, la RSE n'est pas une finalité de l'entreprise privée qui est de réaliser des bénéfices. Pour les acteurs de l'ESS, au contraire, l'objectif social et solidaire est une vocation et une priorité.
Le consensus est assez limité sur les actions à entreprendre; toutefois 4 actions prioritaires semblent émerger: l'influence auprès des Pouvoirs Publics (50%), le rapprochement avec d'autres acteurs (50%), le développement du marketing (50%) et les développement des compétences professionnelles (33%).
Il s'agit des associations, des mutuelles, des fondations et des coopératives.
Quelques enjeux et opportunités :
Transmettre le socle des valeurs de la République (Liberté, égalité, fraternité) Accompagner les élèves dans leur orientation par la découverte des métiers et des entreprises de l'ESS : 750 000 emplois sont à renouveler dans les entreprises de l'ESS d'ici 2025.
Cette naissance se base sur un mouvement de pensée sociale hérité du siècle des Lumières et un mouvement de pratiques collectives pour répondre à des besoins. On pourrait résumer l'Économie Sociale à « Créer de l'activité collectivement pour répondre à des besoins communs ».
En France, le secteur de l'ESS représente près de 10 % du PIB et permet l'emploi de 2,4 millions de salariés. Un domaine porteur d'emplois, qui réussit à bouleverser l'économie traditionnelle et aspire à une économie plus vertueuse et circulaire pour un changement progressif et durable.
La gestion de l'entreprise doit être conforme aux principes suivants : Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l'objectif de maintien ou de développement de l'activité de l'entreprise ; Les réserves obligatoires constituées (dites "fonds de développement") ne peuvent pas être distribuées.
La France figure parmi les pays européens où le poids du secteur tertiaire est le plus élevé : il y est supérieur d'environ 4 points à la moyenne de l'Union européenne (UE).
Grâce à leur poids économique important, les banques coopératives contribuent au financement de l'ESS directement en finançant des projets d'entreprises solidaires et indirectement en soutenant des formes alternatives de financement portées par des acteurs non bancaires comme la finance solidaire.
Les associations emploient 74,7 % des salariés de l'ESS. Cette proportion se situe en dessous de celle du niveau France de province (78,6 %), en raison de la place plus importante des coopératives et des mutuelles dans la région.
L'économie sociale et solidaire (ESS pour les intimes) repose sur les principes de solidarité, de respect de l'environnement et d'utilité sociale, appliqués au domaine de la gestion d'entreprise.
Sensible aux projets collectifs plutôt qu'individuels, à l'entreprise sociale plutôt que lucrative, l'ESS offre un cadre évident pour la mise en œuvre d'un développement durable. Et par sa production dans les domaines culturel, environnemental et social, elle œuvre déjà dans ce sens.
Le secteur primaire regroupait l'agriculture, la pêche et les activités extractives, le secteur secondaire les activités de transformation et notamment l'ensemble de l'industrie, et le secteur tertiaire les services marchands et non-marchands.