L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
Elle commence il y a 115 000 ans et se termine il y a 11 700 ans, quand commence l'Holocène. Elle correspond aux stades 2, 3, 4 et 5a-d de la chronologie isotopique, mise au point à la fin du XX e siècle. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 21 000 ans.
Pour limiter et stabiliser le réchauffement climatique sous les 2 °C d'ici 2100, le GIEC réaffirme qu'il faut baisser les émissions de CO2 rapidement, avec un objectif de zéro émissions nettes en 2050, et réduire fortement aussi les émissions des autres gaz à effet de serre.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
Il y a environ 20.000 ans, la Terre sortait de la "dernière période glaciaire". Des chercheurs de l'université d'Arizona ont estimé que la température moyenne de la Terre à l'époque était de 7,8 degrés.
À l'inverse, le Cénomanien et le Turonien constituèrent probablement la période la plus chaude du Mésozoïque avec une température moyenne à la surface du globe de 25 °C contre 15 °C actuellement.
Pendant longtemps, les scientifiques ont considéré qu'au cours du Mésozoïque (période comprise entre -250 et -65 millions d'années environ) les climats terrestres étaient globalement chauds et homogènes à la surface du globe.
Les experts évoquent même un réchauffement climatique médian de 3,2°C d'ici 2100 "sans un renforcement des politiques au-delà de celles déjà mises en œuvre".
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Le réchauffement climatique dépassera les 2°C en 2040, selon les prévisions françaises, mais... Les nouveaux modèles français, à la base des rapports du GIEC, estiment que le climat va encore se réchauffer avant une éventuelle stabilisation après 2040.
Au cours des derniers 800 000 ans, les concentrations atmosphériques de CO 2 ont varié entre 172 et 300 parties par million en volume, et, conjuguées aux variations de la concentration de méthane, représentent une perturbation radiative de l'ordre de 3 W/m 2.
Elle s'est terminée il y a environ 10000 ans, après avoir duré plus de 100000 ans! A cette époque, en Europe, les glaciers descendaient du pôle Nord jusqu'en Irlande, en Ecosse ou au Danemark. Dans les Alpes, ils s'étendaient jusqu'à Lyon.
Le Maximum Thermique de la transition Paléocène-Éocène, il y a 55,9 millions d'années, représente l'une des plus importantes crises climatiques que la Terre ait connue.
1/ Les Pays-Bas.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Dans 30 ans, le changement climatique sera tel que les conditions climatiques de plus de 77 % des grandes villes du monde seront bouleversées ; il fera aussi chaud à Paris que dans le sud de l'Australie.
Pendant les 2 dernier millions d'années la température moyenne à la surface de la planète était à peu près inférieure de 5°c à ce qu'elle est aujourdhui. Cela suffisait à modifier complétement le paysage. Les pays du nord de l'Europe et quelques massifs montagneux plus au sud disparaissent sous la calotte glaciaire.
La température moyenne de la Terre était inférieure de 6 °C
Selon les estimations des scientifiques américains, la température moyenne de la Terre durant le dernier maximum glaciaire était comprise entre 6,5 °C et 5,7 °C (une fourchette obtenue avec 95 % de confiance) de moins qu'aujourd'hui.
Si aujourd'hui les reptiles de grande taille - crocodiles, grands serpents et lézards, tortues géantes - sont confinés aux régions chaudes du globe par leur physiologie, rien ne permet d'affirmer qu'il en ait été de même des dinosaures. L'image traditionnelle de ces animaux vautrés dans des marécages tropicaux a vécu.