La mélatonine retard (Circadin), administrée une à deux heures avant l'horaire habituel du coucher, semble efficace et bien tolérée dans l'insomnie du sujet âgé. Elle n'entraîne pas de dépendance à long terme.
Ce sont les somnifères les plus puissants disponibles sur le marché, c'est-à-dire les benzodiazépines hypnotiques (Havlane®, Nuctalon®, Mogadon®, le lormétazépam) et leurs apparentés (Stilnox®, Imovane®). Le seul médicament hypnotique puissant vendu sans ordonnance est Donormyl®.
Orientez-le plutôt sur de la lecture, l'écoute de musique douce, des massages… Ainsi, il pourra éventuellement réussir à s'endormir à nouveau. Essayez de l'empêcher de trop dormir la journée. S'il est fréquent que les personnes âgées fasse une sieste en milieu de journée, elles ne sont pas censée en faire 5 !
"À 90%, ce sont des benzodiazépines, donc tous à mettre dans le même panier. Le Lexomil, le Xanax, le Valium, le Lysanxia, le Témesta, le Tranxène, l'Urbanyl, le Vératran , le Victan, le Nordaz... Le moins pire étant le Séresta, un anxiolytique à recommander de préférence, notamment chez les personnes âgées.
Si votre proche âgé ou vous-même éprouvez des difficultés à dormir, il est recommandé de consulter un médecin pour dépister d'éventuels troubles du sommeil. Si ces problèmes sont diagnostiqués tôt chez les seniors, ils peuvent être traités avant d'entraîner un trop important déclin des fonctions cognitives.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
En pratique: quel ISRS pour le sujet très âgé ? Le citalopram et la sertraline figurent parmi les ISRS de choix pour le sujet âgé au vu de leur demi-vie courte, de leur faible potentiel d'interactions médicamenteuses ainsi que de l'existence de préparations génériques moins onéreuses.
Les somnifères les plus puissants, quant à eux, livrables uniquement avec une ordonnance, sont : ZOPIVLONE (Imovane)® ZOLPIDEM (Stilnox®)
Un surdosage de Lexomil® n'engage pas le pronostic vital du sujet s'il est pris seul. Néanmoins, il peut provoquer des signes de confusion mentale, une apnée, des troubles de l'élocution, une hypotension, une hypotonie, une dépression cardio-respiratoire, un coma et de façon exceptionnelle un décès.
Le syndrome de glissement chez une personne âgée se caractérise par un changement important et brutal de son comportement. Celle-ci n'a soudainement plus goût à rien, considérant que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Familièrement on dit souvent que "la personne âgée se laisse aller".
La valériane a une efficacité proche de celle d'un sédatif “léger”. Elle est en général utilisée à des doses situées entre 50 et 120 mg d'extrait sec. Le houblon et la passiflore ont aussi une action sédative et relaxante bien établie (Agence européenne du médicament).
Ils préconisent d'utiliser en première ligne la sertraline ou l'escitalopram, ou encore le bupropion (commercialisé en France uniquement pour le servage tabagique) en cas d'intolérance aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
La consommation du Donormyl peut être dangereuse pour les personnes hépatiques et/ou en insuffisance rénale. Il présente un risque pour les sujets âgés et ceux souffrant de rétention urinaire. Ce médicament peut nuire à la santé d'un patient ayant des antécédents de glaucome à angle fermé.
La fleur d'oranger : elle favorise l'endormissement grâce à ses effets sédatifs. Associée au houblon ou à la mélisse, ses vertus seront renforcées. La valériane : idéale pour les personnes très nerveuses ou agitées, cette plante est connue pour ses effets calmants.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
En fin de vie, le malade peut avoir un besoin plus important de se reposer et donc passer de plus en plus de temps à dormir. Pour l'entourage, il n'est pas toujours facile de voir son proche endormi. Il est cependant important de respecter ces temps de sommeil.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Pour rassurer une personne, il est important d'avoir un comportement calme et d'apporter un soutien rapproché à la personne âgée dans n'importe quelle situation. L'aide et le soutien à domicile du senior, apportés par l'entourage et chaque aidant familial, contribuent à le rassurer et à diminuer l'anxiété et la peur.
On leur préfère les neuroleptiques de seconde génération (Rispéridone, Quétiapine, Olanzapine…). Ils sont mieux tolérés, entrainant moins de ralentissement, moins de risque de chute, moins de confusion.
Une personne âgée déprimée n'a généralement plus d'énergie, plus d'appétit, plus d'envie. Elle se sent fatiguée, dort mal, a des difficultés à se lever le matin, broie du noir et pense souvent à la mort. Elle se sent nulle et inutile, a du mal à se concentrer, se traîne, a mal partout et se sent souvent coupée de tout.